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Château de Charance

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Château de Charance
Image illustrative de l’article Château de Charance
Le château de Charance et le jardin en terrasses.
Nom local Domaine de Charance
Type Château
Début construction Xe siècle
Fin construction XIXe siècle
Propriétaire initial Évêques de Gap
Destination initiale Résidence épiscopal
Propriétaire actuel Commune de Gap
Destination actuelle Site alpin de promotion de l’environnement
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1987, partiellement)
Coordonnées 44° 34′ 36″ nord, 6° 03′ 12″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Hautes-Alpes
Commune Gap
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Château de Charance
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
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Château de Charance
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Château de Charance

Le château de Charance est un ancien château fort, dont l'origine remonte au XIIe siècle, remanié à plusieurs reprises, qui se dresse sur la commune française de Gap dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Depuis 1973, il abrite les services administratifs du Parc national des Écrins et le jardin accueille le Conservatoire botanique des espèces alpines, inclus dans le domaine de Charance.

Le château fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Localisation

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Le château est situé à 3 kilomètres au nord-ouest de Gap, dans le département français des Hautes-Alpes.

L'histoire du domaine de Charance s'étend sur plusieurs siècles[2],[3].

Vers le Xe siècle, un château fort est érigé sur le domaine. Celui-ci est muni de tours et sa défense assurée par des fossés. À cette époque, il est utilisé par les vicomtes de Gap qui relevaient des comtes de Provence[2],[3].

L'évêque de Gap achète le domaine le . Il restera propriété des évêques jusqu'à la Révolution française[2],[3].

Durant le XVIe siècle, le château fort, alors à l'abandon, est rénové : il est transformé en une grande habitation par l'évêque Gabriel de Sclaffanatis. Il y fera ajouter plusieurs bâtiments fermiers.

Le domaine est saccagé durant les guerres de Religion par les réformés en 1569. C'est seulement en 1644 que l'évêque Artus de Lionne réhabilite le domaine[2],[3], et le transforme en un vaste domaine fermier[4].

Quelques décennies plus tard, en 1692, le duc de Savoie en conflit avec Louis XIV, le domaine de Charance est une nouvelle fois ravagé.

Le site est à nouveau reconstruit par les évêques[2],[3], et au début du XVIIIe siècle, les lieux prennent l'agencement que l'on connaît de nos jours.

L'évêque Jacques Marie Caritat de Condorcet et son successeur Jean Baptiste Marie de Maillé de la Tour Landry, entreprennent une transformation en profondeur du château pour en faire une résidence luxueuse. Les jardins en terrasse reçoivent alors une attention particulière[2],[3].

À la Révolution française, le château est confisqué et devient un bien national. Il sera vendu aux enchères le [2],[3].

Durant le XIXe siècle plusieurs propriétaires se succèdent. Au cours de cette époque la partie amont du domaine est aménagé en jardin à l'anglaise. Ainsi sont créées de nombreuses cascades, le lac est agrandi, des garages à bateau sont aménagés sur ses rives, des parcours en sous-bois sont tracés[3].

La fin du XXe siècle marque un changement dans l'utilisation du lieu. En 1973 la commune de Gap en devient propriétaire et le rend accessible au public[3].

Description

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À quelques dizaines de mètres, les anciennes écuries du domaine accueille le centre de Documentation sur l'environnement du Parc naturel des Écrins.

Le jardin en terrasse

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Le jardin en terrasse et les graminées de part et d'autre d'un bassin.

Le jardin en terrasses s'étend sur 9 000 m2.

Il est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques avec le château par arrêté du , mais sa configuration actuelle date de 2001. C'est en 2005 qu'il a acquis le label de « Jardin remarquable »[5],[6].

Les différentes espèces végétales sont regroupées par terrasse. On y trouve des buis, du houx, des graminées et des daphnés. Toutes ces terrasses sont alimentées en eau par de nombreuses canaux, cascades et fontaines. Faisant partie du domaine public, le jardin est accessible à tous.

À proximité a été implanté une importante collection de roses anciennes. Environ 1000 variétés y sont représentées dont la première rose jaune créée en 1914 et la rose « Domaine de Charance ». Des variétés anciennes d'arbres fruitiers poussent également dans ces lieux : 800 poiriers et 500 pommiers[3].

Autour du lac s'étend l'ancien jardin à l'anglaise. Cet espace est constitué de zones boisées et de zones gazonnées.

À environ 1 100 mètres d'altitude, le domaine est parcouru par le canal de Gap.

Sont inscrits par arrêté du [1] :

  • les façades et toitures du château, des communs et des bâtiments à usage agricole ;
  • les vestiges des moulins, de la glacière, de la scierie ;
  • les jardins en terrasses devant le château y compris les murs de clôture latéraux, les murs de soutènement, les fontaines et la grotte ;
  • le parc y compris les cascades, le canal, les pièces d'eau et le garage à bateaux.

Notes et références

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Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Domaine de Charance » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b « Domaine de Charance », notice no PA00080568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a b c d e f et g Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, n°25, année 1919. Charance par Edmond Hugues, pages 79 à 94.
  3. a b c d e f g h i et j Dossier de presse 2007 sur le Domaine de Charance.
  4. Josyane et Alain Cassaigne, 500 châteaux de France : Un patrimoine d'exception, Éditions de La Martinière, , 395 p. (ISBN 978-2-7324-4549-6), p. 18.
  5. Le domaine de Charance sur le site du Comité des parcs et jardin de France.
  6. « Parc du château de Charance », notice no IA05001016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

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Articles connexes

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