Château de Cheffontaines
Château de Cheffontaines | ||
Période ou style | Louis XV | |
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Type | Malouinière | |
Architecte | Pierre Joachim Besnard | |
Début construction | 1770 | |
Fin construction | 1788 | |
Propriétaire initial | Jonathas de Penfentenyo de Cheffontaines, marquis de Cheffontaines | |
Destination initiale | Habitation | |
Propriétaire actuel | Hervé de Penfentenyo de Cheffontaines | |
Destination actuelle | Propriété privée (ouverte au public) | |
Protection | Inscrit MH (1928) Classé MH (1958, logis) Site classé (1959, parc) |
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Coordonnées | 47° 53′ 45″ nord, 4° 03′ 13″ ouest | |
Pays | France | |
Région | Bretagne | |
Région | Bretagne | |
Département | Finistère | |
Commune | Clohars-Fouesnant | |
Géolocalisation sur la carte : France
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Le château de Cheffontaines est un château situé sur la commune de Clohars-Fouesnant dans le Finistère.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les marquis de Cheffontaines possédaient une meute de chiens destinés entre autres à la chasse des loups. Cette meute fut abandonnée et on la laissa mourir de faim lors du départ en émigration du marquis de Cheffontaines Jonathas Ier Marie Hyacinthe de Penfentenyo et de sa famille. De là provient un dicton longtemps en usage à Clohars-Fouesnant : « Hurler comme les chiens de Cheffontaines »[1].
Saisi à la Révolution comme bien national, le château est vendu et appartient successivement à :
- Paul Célarier Damiguet de Vernon[2], acquéreur national ;
- Aimé-Désiré Calloch de Kérillis, époux De Miollis, Mousquetaire de la garde royale aux débuts de la Restauration, maire de Clohars-Fouesnant de 1821 à 1823 ;
- Étienne Le Bourhis, qui obtient en 1834 l'autorisation d'y installer une fabrique de bleu de Prusse[3] ;
- Hyacinthe Quemper de Lanascol, époux Russel de Bedford (Maison des Russel Ducs de Bedford) ;
- La famille de Penfentenyo rachète le château en 1860.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château de Cheffontaines échappe aux réquisitions allemandes parce que la femme du marquis de Cheffontaines était de nationalité suisse, pays neutre. Par contre, les hêtres de l'allée longue de 1,7 km située devant le château sont abattus afin d'aménager un terrain d'atterrissage mais cette piste ne servira jamais. Des hêtres sont replantés au début de la décennie 1950[1].
Architecture
[modifier | modifier le code]L'actuel château de Cheffontaines reprend la structure malouinière mais en flanquant ce plan simple de deux grands pavillons, eux-mêmes soutenus par deux petits pavillons (chapelle et bibliothèque). Le château a été inscrit en totalité monument historique le puis le logis a été classé le , les autres parties restant inscrites et le parc a été décrété site classé le [4].
Parc et jardin
[modifier | modifier le code]Le parc dessiné à la fin du XVIIIe siècle et son étang sont inscrits au préinventaire des jardins remarquables[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Anecdote racontée par l'actuel comte de Cheffontaines en septembre 2014 lors des journées européennes du patrimoine
- Paul Célarier Damiguet de Vernon, né le à Brassac (Tarn-et-Garonne), décédé le à Paris ; négociant et armateur, il possédait notamment une entreprise de charrois pour la construction de vaisseaux dans le port de Lorient ; marquis, il fut premier écuyer du roi en 1818.
- https://fr.slideshare.net/mobile/fouesnant/chateau-seigneriefouesnantphpve-scgy
- « château de Cheffontaines », notice no PA00089881, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA29000305, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :