Chénas
Chénas | |
Panorama de Chénas en 2009. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Saône-Beaujolais |
Maire Mandat |
Jacques Duchet 2020-2026 |
Code postal | 69840 |
Code commune | 69053 |
Démographie | |
Gentilé | Chénaillons |
Population municipale |
538 hab. (2021 ) |
Densité | 66 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 47″ nord, 4° 43′ 13″ est |
Altitude | Min. 215 m Max. 515 m |
Superficie | 8,18 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Mâcon (banlieue) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-en-Beaujolais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chenas.fr/ |
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Chénas est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont les Chénaillons.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Juliénas | La Chapelle-de-Guinchay (Saône-et-Loire) | |||
Émeringes | N | |||
O Chénas E | ||||
S | ||||
Fleurie | Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire) |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 806 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 003,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chénas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mâcon[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (52,7 %), forêts (32,6 %), prairies (14,1 %), zones urbanisées (0,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'origine du nom Chénas viendrait soit du fait que le site était planté de chênes « Cassanus » en gaulois ou bien de celui d'un noble romain appelé Canus.
Histoire
[modifier | modifier le code]Charlemagne en ordonne le défrichement, puis en 1316 Philippe le Long aurait ordonné qu'on y plante des vignes.
Puis vint la Révolution et le , la fête de la Convention fut célébrée sur le site de la cabane des Chasseurs où plus de 6 000 personnes vinrent célébrer la messe sur un autel à quatre faces, quatre messes à la fois.
Après 1870, le vieux bourg est abandonné au profit d'un nouveau bourg. L'ancienne église (dont il ne reste qu'un petit monument rappelant son existence à côté des vignes) est remplacée par l'actuelle église du village datant de 1875.
Dans l'église, des vitraux sont de Lucien Bégule.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la communauté de communes Saône Beaujolais.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2021, la commune comptait 538 habitants[Note 3], en évolution de −2 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Cadre de vie
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]La viticulture est la principale activité économique de la commune, qui donne son nom à l'un des dix crus du Beaujolais.
Vignoble
[modifier | modifier le code]Le vin produit à Chénas devint le seul que Louis XIII acceptait de boire[réf. nécessaire].
Le « Chénas pérelle » est arrivé à la cour au hasard d'une rencontre entre le dessinateur Gabriel Pérelle, également directeur des plans et cartes du cabinet du roi, et Jacques de Montmorency, sieur de Belleville (Rhône-Alpes) et maître de ballet du Roi, qui a épousé la veuve de son maître Daniel Rabel. Lorsqu'il[Qui ?] découvrit la région de Saône-et-Loire et du Rhône, il tomba amoureux de leurs paysages et de leurs vignes. Les vignes se trouvaient sur la commune de la chapelle de Guinchay, les terres de Bourgogne étaient sous la couronne du roi Louis XIII.
Aujourd'hui encore, il est possible de trouver son nom sur les bouteilles de vins ; la parcelle de vigne porte encore son nom « Chénas en Pérelle », qui représente 9 hectares de l'appellation. Les dernières traces écrites sont celle du petit-fils Pierre Pérelle, fils de Nicolas Pérelle.
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Une bouteille de chénas.
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Le vignoble de Chénas au début du XXe siècle.
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Des pieds de vignes à Chénas.
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Le caveau du château de Chénas.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Chénas compte trois châteaux.
- Le château Lambert construit en 1690 en aval de l'ancien village ; depuis le déplacement de ce dernier il se trouve en amont de l'actuel village. Il est occupé par une famille noble puis vers 1800 par des religieuses. Napoléon y séjourna deux jours en 1811 sur le chemin de L'Espagne.
- Le château de la coopérative du début du XIXe siècle possède des caves impressionnantes qui se visitent.
- Le château des Michelons est un petit édifice d'origine moyenâgeuse ou Renaissance.
- Les ruines d'une mystérieuse tour appelée « cabane des chasseurs » dont on ne sait rien, domine Chénas depuis la montagne Rémont.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis XIII était un fervent amateur du vins produit à Chénas, ce fut le seul dit-on qu'il acceptait à sa table.
- Napoléon Ier y séjourna deux jours en 1811, au château Lambert, à l'époque relais de poste alors qu'il était sur le chemin de l'Espagne.
- Étienne Broch d'Hotelans est né à Chénas. Capitaine d'infanterie pendant la Première Guerre mondiale, il fut porté disparu le , son corps sera retrouvé et identifié en 2020.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mâcon comprend une ville-centre et 15 communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chénas et Vauxrenard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mâcon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chénas ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.