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Champagne Airlines

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Champagne Airlines
Logo de cette compagnie
IATAOACIIndicatif d'appel
CPH Champagne
Repères historiques
Date de création 1998
Date de disparition 2005
Fondateur Eric Poncin
Généralités
Basée à Aéroport de Reims-Bétheny, Aéroport du Havre et Aéroport du Bourget
Siège social Drapeau de la France Bétheny (Reims)
Société sœur Héli-Champagne-Ardenne
Effectif 17 (2005)
Dirigeants Eric, Brigitte et Bertrand Poncin


Champagne Airlines (code OACI : CPH) était une compagnie aérienne française régionale basée sur l'aéroport de Reims-Bétheny.

La compagnie a été créée en 1998 pour assurer des vols à la demande ou réguliers de passagers ou de fret au départ de l'aéroport de Reims-Bétheny.

Elle a été créée et dirigée par la famille Poncin[1], Eric étant le président et Brigitte et Bertrand les administrateurs principaux qui dirigeaient déjà la société de transport en hélicoptère Héli Champagne Ardenne (HCA)[2] basée sur le deuxième aéroport de Reims, celui de Prunay.

En 1998, la part de transport de fret représentait plus de 40 % de l'activité de la compagnie[3].

Champagne Airlines employait début 2005, 17 personnes dont 11 Personnels navigants techniques (PNT). Elle exerçait principalement une activité de transport à la demande qui représentait environ 70 % de son chiffre d’affaires[4].

Devant de graves difficultés de trésorerie, la compagnie arrêtait ses activités le 29 novembre 2005 à la suite de son retrait de sa licence de transport en raison de sa mise en liquidation judiciaire en octobre de cette même année.

Le 10 janvier 2005[5], pour le compte de la société SAFRAN et le grand public, elle exploitait un service régulier quotidien entre l'aéroport du Havre et Toulouse[5].

Beechcraft E90 King Air, ChampagneAirlines

La compagnie exploitait plusieurs types d'avions :

Accident grave

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Le 13 novembre 2000, à l'approche de l'aérodrome de Reims-Prunay, l'équipage du Beechcraft E90 King Air avec 2 pilotes à bord, immatriculé F-GIML et venant de Paris-Le Bourget, annonce qu'il va réaliser un exercice de remise de gaz avec panne simulée d'un moteur. Peu après la remise de gaz, l'avion s'incline fortement sur la gauche, heurte violemment le sol et s'embrase. Conséquences, 2 morts et l'avion entièrement détruit[6],[7].

Notes et références

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  1. https://www.societe.com/societe/champagne-airlines-417499647.html
  2. https://www.societe.com/societe/heli-champagne-ardenne-391504446.html
  3. « Les avions-taxis dans un couloir étroit La concurrence les traque sur la terre comme au ciel », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Conseil Supérieur de l’Aviation Marchande (CSAM), session du 29 juin 2005 », sur unac.asso.fr (consulté le ).
  5. a et b "Flash Press CCIT" de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Toulouse du 21 janvier 2005 (Liaison aérienne Toulouse-Le Havre page 6) https://lourdes-infos.com/CCIT_flashs/Flash%20050121.pdf
  6. « F-GIML », sur bea.aero (consulté le ).
  7. « Accident beechcraft e90 king air f-giml, 13 nov 2000 », sur aviation-safety.net (consulté le ).