Christian Louboutin
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activité | |
Période d'activité |
Depuis |
Site web | |
---|---|
Distinction |
Christian Louboutin, né le [1] à Paris, est un créateur français de chaussures et de sacs à main de luxe.
Issu de la génération du Palace des années 1980, lorsque, encore mineur, il côtoie ceux qui sont ou deviendront des personnalités de la culture, de la mode, de la musique, ou des médias, ce sont surtout ses premières expériences aux Folies Bergère puis chez les chausseurs Charles Jourdan et Roger Vivier qui transformeront son intérêt pour les chaussures de femmes en métier ; il fonde, à l'âge de 27 ans, la marque qui porte son nom. Aujourd'hui, avec plus d'une centaine de points de vente à son nom dans le monde, et une omniprésence de ses créations dans les médias liés à la mode, Christian Louboutin est internationalement connu pour ses chaussures à la semelle rouge.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Christian Louboutin est né à l'Hôpital de la Salpêtrière de parents bretons : son père est ébéniste et sa mère femme au foyer s'occupe des quatre enfants[2]. Les trois filles sont âgées de 16, 14 et 12 ans de plus que leur benjamin Christian[3]. Dans un entretien qu'il a donné au magazine Gala en avril 2017[4], Christian Louboutin revient sur ses origines et déclare que sa sœur lui apprend, à l'âge de 53 ans, la vérité au sujet de son père : « vers 9 ans, je pensais que j'étais un enfant adopté, car j'étais beaucoup plus foncé que mes sœurs, blondes aux yeux bleus. Mon vrai père est égyptien. Je suis le fils de l'amant de ma mère. » Il s'agit d'un Copte égyptien prénommé Samir. Couvreur, il passait par le toit et disparaissait par la fenêtre. Sa sœur a 14 ans à l’époque, elle comprend mais elle ne dit rien[5].
Le jeune métis[N 1], âgé d'une douzaine d'années, amateur de théâtres qu'il fréquente gratuitement après l'entracte, assiste à de nombreuses secondes parties de spectacles[2],[b 2]. Il se met à dessiner des souliers[b 3]. Non loin de l'appartement familial situé 43 rue de Fécamp[8], la vision au musée des Arts d'Afrique et d'Océanie d'un panneau interdisant le port de talons aiguille pouvant rayer le parquet[9] devient l'élément « fondateur[b 4] » de sa future carrière ; il se met à dessiner et redessiner cette chaussure aperçue sur le panneau[10]. Plus tard, l'artiste reconnaîtra que c'est son père adoptif, ébéniste de profession, qui lui a donné le goût des détails : « Dans mon travail, je me rends compte aujourd’hui de l’importance et de l’influence de mon père. Il m’a appris à regarder les objets[11]. »
Bon élève jusqu'à dix ans[b 5], il abandonne par la suite ses études au lycée Paul-Valéry[N 2], part en Inde[2]. Il souhaite faire une école de dessin, qui sera sans succès : trimestre après trimestre, le nombre de ses absences grandit[N 3].
Christian Louboutin réalise son premier prototype d'escarpin en peau de maquereau[N 4]. Il s'invente un stage aux Folies Bergère, établissement qu'il avait fréquenté plus jeune avec ses parents[13] : vivant d'aides et de petits boulots, il essaie de vendre ses créations aux danseuses qu'il « adore[N 5] » et précise y avoir appris son métier[2]. « Assez soupe au lait », comme il se définit[2], il quitte les Folies Bergère sur un coup de tête. La Main bleue à Montreuil, Le Sept, puis surtout Le Palace occupent alors ses nuits pendant quelques années[N 6]. Mineur, protégé de Fabrice Emaer, il entre au Palace grâce à Paquita Paquin : plus tard, il dira de lui qu'il s'y montre tel un « acteur ». Il côtoie là, entre autres, Helmut Berger[2] ou Thierry Ardisson par exemple, mais surtout Farida Khelfa, qui vivait avec lui chez ses parents[b 7], Eva Ionesco, Vincent Darré, Arielle Dombasle, la famille Putman, etc. Il apparaît à la même époque dans le film La Nuit porte-jarretelles, avec certains de ses complices du Palace.
Christian Louboutin parcourt alors le Bottin, appelle plusieurs maisons de couture et, en 1982, après la première fermeture du Palace, à l'initiative d'Hélène de Mortemart, qui travaille chez Dior[N 7] et à qui il présente ses dessins, il quitte Paris pour Romans-sur-Isère, « capitale française de la chaussure ». Il effectue là un stage[15] chez Charles Jourdan[N 8], l'inventeur du talon aiguille[N 9], pendant une année. Le stage se passe mal, il « ne trouve pas sa place »[3] : Parisien « gâté » et « loufoque » comme il le précise lui-même, protégé de l'entreprise Dior et, partant, « pistonné[b 8] », il n'est pas accepté à l'usine de Jourdan[2] ; celle-ci, par ailleurs, emploie très rarement des stagiaires[b 9]. Malgré tout, il y apprend la technique de la création et le métier de modéliste[N 10]. Par la suite, il travaille plusieurs années en free lance pour de grands noms de la mode comme Hervé Léger, Chanel, ou Maud Frizon en Italie[16]. Il alterne ses activités professionnelles avec des séjours en Inde[b 10]. Puis, Christian Louboutin entre chez Roger Vivier[17] alors âgé de 80 ans.
« En 1988, je suis devenu son assistant personnel pour orchestrer son exposition au musée des Arts de la mode. Il est devenu mon mentor. Il représentait l’incarnation du Parisien élégant et distingué, courtois […]. Pendant six mois, à ses côtés, j’ai mis ma création entre parenthèses[18]. » À l'issue de sa mission auprès de Roger Vivier, Christian Louboutin abandonne le domaine de la chaussure pour devenir paysagiste[N 11] et consultant amateur pour ses amis propriétaires de jardins ou terrasses[13] : « À travers le jardin, j’avais un regard sur les couleurs, les mélanges de matières, sur les rapports de brillance et de matité[b 11] ». Cette activité fait partie intégrante de sa vie, que ce soit par ses liens avec la designer Olivia Putman ou le paysagiste Louis Benech.
Marque
[modifier | modifier le code]Fin 1991, il lance la marque qui porte son nom avec ses deux associés et amis d'enfance que sont Henri Seydoux[N 12] et Bruno Chambelland[3]. Il a déjà des milliers de croquis, il trouve une usine pour la fabrication[2]. Sa première boutique ouvre dans le 1er arrondissement, rue Jean-Jacques-Rousseau le , dans un local qu'il a trouvé quelque temps avant par hasard[b 12]. Deux autres boutiques seront ouvertes à Paris les années suivantes. Caroline de Monaco passe dans la boutique quelque temps après l'ouverture ; une journaliste de W, Heidi Lender, également présente, écrit quelques mots sur le chausseur dans les colonnes du magazine américain de mode[3]. Quelque temps après, à la suite de sa visite rapide de la boutique, Anna Wintour fait publier deux articles dans l'édition américaine du magazine Vogue[13] ; après des débuts difficiles, vendant peu de chaussures, le succès est enfin au rendez vous : les acheteurs d'enseignes prestigieuses américaines se précipitent à Paris[16]. Louboutin ouvre son premier magasin à New York deux ans plus tard, suivi d’un second quelques années plus tard.
Dès 1995 et durant les années qui vont suivre, il est le chausseur des défilés de créateurs tels Jean Paul Gaultier, Azzaro, Diane von Fürstenberg, Givenchy, Lanvin, Roland Mouret, Alexandre Vauthier, ou encore la maison Chloé. Parmi ces nombreux défilés, celui de janvier 2002, avec la maison de haute couture Yves Saint Laurent pour les « adieux » du couturier, au centre Georges-Pompidou voit la création de la marque éphémère « Christian Louboutin for Yves Saint Laurent Haute Couture 1962-2002 »[N 13]. Il lance une collection de sacs à main[21].
Il collabore avec David Lynch pour l'exposition « Fetish » à Galerie du Passage - Pierre Passebon[22] où sont exposés des photographies et des paires de souliers en exemplaire unique ; les pièces exposées (dont des « souliers de ballet ») sont une vue d'artiste et ne sont pas destinées à être portées. Le site internet officiel est créé en 2009. En septembre de la même année, Christian Louboutin associé au bottier Fred Rolland, ouvre une cordonnerie, à l'enseigne Minuit moins 7, galerie Véro-Dodat à Paris[N 14]. Une web-série de sept épisodes[24] intitulée Le Carrosse noir est produite par le créateur de souliers ; on y voit apparaître entre autres Arielle Dombasle, Dita von Teese, Elisa Sednaoui sa filleule, Farida Khelfa, ainsi que Mika. Durant le second semestre 2011, Christian Louboutin ouvre galerie Véro-Dodat en face de sa première boutique, son 45e magasin[25] de chaussures, mais la première exclusivement pour hommes[26],[27],[N 15]. On y trouve des sneakers, des mocassins, ou plus rarement des modèles classiques, toujours avec la semelle rouge qui fait sa renommée. La marque compte déjà, depuis plus d'une décennie, de nombreux clients célèbres, comme Carla Bruni-Sarkozy[28], son amie Dita von Teese[29] ou Blake Lively[N 16], Uma Thurman[N 17], Christina Aguilera[N 18], ou encore Mika[32].
En 2011, sa campagne publicitaire axée sur des pastiches d'œuvres d'art, comme La Madeleine à la veilleuse de Georges de La Tour, est réalisée par le photographe Peter Lippmann.
Plus récemment en 2019, le créateur a fait appel au collectif London's Global Street Art Agency afin de faire sa publicité grâce à une œuvre de street art visible dans les rues de Shoreditch à Londres[33].
Une rétrospective lui est consacrée à Paris à partir de au palais de la Porte-Dorée rendant hommage à son œuvre qui compterait plus de 15 000 chaussures[3],[34],[35].
Activités en dehors de sa marque
[modifier | modifier le code]Le 29 mars 2019, Christian Louboutin achète aux enchères le Pavillon du Bhoutan[36], œuvre initialement conçue pour l'Exposition Universelle Millénium de Hanovre en 2000 et qui est restée démontée depuis lors[37],[38].
Engagements sociétaux et marketing
[modifier | modifier le code]En 2021, Christian Louboutin invite Assa Traoré à participer à la promotion d'escarpins autour d'une phrase de Martin Luther King. Le produit de la vente des chaussures est reversé à « des organisations œuvrant pour la justice sociale »[39]. Cette proposition a valu au chausseur et à la militante contre les violences policières un « torrent de critiques »[40]. Une part des commentaires négatifs dénonce une récupération politique de la part de Louboutin, les autres, selon Libération, « le grotesque de voir une femme de gauche arborer des chaussures au prix exorbitant. »[40],[39]. Pour Marianne, « Louboutin a bien compris le filon marketing, faisant de différentes figures du mouvement Black Lives Matter — Quincy Jones, Idris et Sabrina Elba — les ambassadeurs de sa collection. »[41]:
Christian Louboutin a tenu à préciser par la suite qu'Assa Traoré n’était pas égérie de la maison[40].
Chaussure
[modifier | modifier le code]La marque Christian Louboutin propose un large choix de modèles de chaussures (ballerines, mules[N 19], bottes et bottines, avec ou sans semelle compensée[N 20]). Néanmoins, la présence dans les médias d'images de personnalités portant ses chaussures font que son nom est le plus souvent associé aux escarpins à talons aiguilles, avec un talon haut (100, 120 mm…), voire très haut (jusqu'à 160 mm). Les finitions sont variées, que ce soit en choix de coloris ou de matières : classiquement pour des chaussures du cuir mat ou verni, mais aussi du suède, de la dentelle, de la fourrure, de l'organza, du poulain imprimé, du python, du crocodile, du satin, des plumes, ou même de la Soie charvet[9]. La fabrication s'effectue en Italie[42]. Avec deux collections par an, les différents modèles sont renouvelés régulièrement. Certains plus rares se retrouvent d'une année sur l'autre, parfois simplement dans de nouvelles finitions, d'autres comme le modèle Pigalle deviennent classiques, « iconiques[N 21] », et sont fabriqués collections après collections. En 2017, Louboutin lance une édition limitée de chaussures pour bébé sous l'appellation Loubibabys[43].
« « Quelle est la dernière grande révolution pour les chaussures ? » La hauteur. Aujourd'hui, le 12 cm est dépassé, on en est au 16 cm. Le talon très haut s’est débarrassé de la fantasmagorie fétichiste depuis que la mode a drastiquement allongé la silhouette.
« Louboutin pour hommes induit-il la même addiction ? » Absolument ! Je pensais attirer une clientèle modeuse, un peu excentrique ou artiste. Eh bien, la majorité des acheteurs sont des hommes qui aiment des femmes qui portent mes souliers. »[44]
— Christian Louboutin, interrogé par Sylvia Jorif, Elle magazine
Sur mesure
[modifier | modifier le code]L'atelier des « commandes spéciales[42] », fondé en 2006 en partenariat avec le bottier Fred Rolland permet, en tant que bottier, la fabrication de chaussures, soit en « grande-mesure » soit en « demi-mesure »[45], sur commande spéciale[46], pour tous les clients. Ainsi Victoria Beckham[42], Kylie Minogue, Dita von Teese, Janet Jackson, Arielle Dombasle, ou Mika disposent de leurs « formes » personnelles à leurs mesures[47] dans l'atelier de la rue Jean-Jacques Rousseau, pour une fabrication à la main[48] de modèles standards ou exclusifs[42].
Semelle rouge
[modifier | modifier le code]Christian Louboutin, inspiré par le pop art, a basé sa spécificité sur la semelle en cuir rouge visant à devenir le signe distinctif de sa griffe[N 22],[51]. Ce cuir rouge est également utilisé sur des produits complémentaires, comme l'intérieur des sacs à main, ou les housses de protection pour la tablette tactile d'Apple[52].
Au début, les premières chaussures ne portent pas cette semelle de couleur, il faudra attendre un an. Alors qu'il se trouve en Italie, Christian Louboutin peint une semelle noire, d'une chaussure modèle Pensée[53], avec le vernis à ongles Chanel rouge de son assistante qui était en train de se faire les ongles[N 23] ; ce sera le début de sa marque de fabrique. Les semelles rouges sont l'objet d'un engouement important de la part de certaines clientes[54]. Ces chaussures sont également des objets de fétichisme, univers revendiqué par Christian Louboutin lors d'entretiens avec la presse, ainsi que pour l'exposition de 2007 avec David Lynch. Comme pour toutes les chaussures de luxe, pour hommes ou femmes, une semelle en cuir est peu fonctionnelle : fragile (quelques heures de marche) et glissante sur sols lisses ou humides, elle nécessite généralement une intervention réalisée par un cordonnier après quelques utilisations. Le rouge employé est la couleur numéro 18.1663TP du nuancier Pantone[55].
Christian Louboutin contre YSL
[modifier | modifier le code]En avril 2011[56], l'entreprise Christian Louboutin attaque en justice aux États-Unis la Maison Yves Saint Laurent, mais il est débouté de sa plainte[N 24]. En fait, plus qu'une éventuelle « concurrence déloyale » et « violation de marque », événements factuels sur lesquels les tribunaux peuvent trancher, la maison Yves Saint Laurent a surtout, par son action, dérogé à une forme d’entente tacite qui jusqu’alors prévalait dans le domaine du luxe de ne pas se concurrencer sur les éléments clefs d'une marque[59],[60],[N 25]. En octobre de la même année la marque Christian Louboutin interjette appel de cette décision. De son côté, Yves Saint Laurent attaque le dépôt de marque[N 26]. Finalement, en septembre 2012, le tribunal déclare que Louboutin a le droit de déposer comme marque aux États-Unis les chaussures avec des semelles rouges, « sauf si (le reste de la chaussure) est de la même couleur »[63],[64].
Alors que la marque brésilienne Carmen Steffens s'est installée à Paris rue de Grenelle, à quelques pas de la boutique Christian Louboutin, celle-ci a été contactée concernant la couleur des semelles des chaussures qu'elle commercialise[65]. La marque de confection Zara a également été l'objet d'un litige[N 27]. En juin 2018, la Cour de Justice de l'Union européenne reconnait l'exclusivité des semelles rouges du chausseur Christian Louboutin[68].
Ventes
[modifier | modifier le code]Le réseau de distribution de la marque est très sélectif, axé essentiellement sur les boutiques, une cinquantaine pour l'année 2011, en nom propre[70] : quatre à Paris et dans quelques grandes villes d'Europe, mais aussi par exemple à Moscou avec trois magasins également fin 2011, ou Pékin. Aux États-Unis, où la marque fait partie des « plus chers magasins de chaussures »[71], Christian Louboutin compte plus d'une dizaine de points de vente, dont une commercialisation dans les grands magasins comme Saks ou Neiman Marcus. Dans ce pays, les ventes pour 2010 sont de 240 000 paires pour un chiffre d'affaires de 135 millions de dollars[72] ; au monde, les ventes sont supérieures à 300 000 paires de chaussures en 2009[54] pour atteindre 600[73] à 700 000 paires[70],[74] en 2011, alors qu'au début de son activité, Christian Louboutin n'a vu que quelques centaines de paires vendues[70]. Si l'Europe voit l'ouverture du site de vente en ligne en , les États-Unis et le Canada sont les précurseurs de l'unique site officiel de vente en ligne, lancé auparavant. De nombreuses contrefaçons, souvent de provenance asiatique, sont distribuées dans le monde, par l'intermédiaire de sites internet[75] n'hésitant pas à reproduire le logo de la marque et les photographies officielles sur leurs pages afin de tromper les acheteurs. Les produits ainsi vendus sont de mauvaises copies souvent éloignées de l'original. La lutte contre cette contrefaçon, quelle que soit sa forme[76], est devenue un enjeu important pour la marque[N 28].
La marque comprend trois sièges[26] :
- Paris, qui s'occupe de la distribution pour l'Europe, l'Asie et l'Inde,
- Londres, qui gère la communication internationale,
- New York, qui veille à la distribution sur le marché des Amériques.
Diversification
[modifier | modifier le code]En 2014, la marque Louboutin se lance dans les produits de beauté, avec sa première collection de vernis à ongles[77], avant de commercialiser, l'année suivante, une gamme de rouge à lèvres[78]. En 2016, Louboutin lance ses premiers parfums[79], et en , la collection beauté de Louboutin s'élargit avec une gamme de maquillage pour les yeux[80].
Collaborations
[modifier | modifier le code]Outre ses collaborations régulières avec différents couturiers[81], Christian Louboutin a participé à l'élaboration de différents projets éloignés du domaine de la chaussure :
- avec les macarons Ladurée[82] ;
- avec les champagnes Heidsieck ;
- avec Mattel pour des poupées Barbie ;
- avec le Crazy Horse pour le spectacle intitulé Désirs[83],[84],[N 29] ;
- avec Disney pour une chaussure Cendrillon[86] ;
- avec Batallure Beauty pour la création d'un ligne de cosmétiques Christian Louboutin Beauté[87] ;
- avec Puig, pour déployer sa division beauté[88].
Par ailleurs, Christian Louboutin a prêté son image au groupe hôtelier Mandarin Oriental[89].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Christian Louboutin a longtemps été le compagnon du paysagiste Louis Benech. Il a deux filles[90], des jumelles.
En 2021, il achète les jardins de Kerdalo à Trédarzec[91].
Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1985 : La Nuit Porte Jarretelles de Virginie Thévenet
- 1987 : Jeux d'Artifices de Virginie Thévenet
- 1994 : La Folie Douce de Frédéric Jardin
- 2009 : La Traversée du Désir d'Arielle Dombasle
- 2018 : Alien Crystal Palace d'Arielle Dombasle
Séries
[modifier | modifier le code]- Murder (série télévisée) saison 4 Episode 5
Honneurs et distinctions
[modifier | modifier le code]- 1996 : FFANY Award (Fashion Footwear Association of New York[92] Award) du meilleur chausseur ;
- 2008 : second FFANY Award. Le Fashion Institute of Technology de New york lui consacre une rétrospective intitulée Sole desire: the shoes of Christian Louboutin du 13 mars au 19 avril ;
- 2012 : Rétrospective au Design Museum de Londres de mai à juillet[93],[94].
Décoration
[modifier | modifier le code]- Officier de l'ordre des Arts et des Lettres (2023)[95] ; officier (2010)[96]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le terme de « métis » est avéré par son amie Paquita Paquin qui réalise un portrait dans Libération de juillet 1999, sans autres précisions d'origines : « Pour éviter d'avoir à percer le mystère qui l'a fait naître métis dans une famille toute blanche, il s'invente un passé égyptien[6] ». Mais dans une interview en 2012, il se dit « adopté » pour justifier son métissage : « I felt I wasn’t French. My family was very French and so I decided they had probably adopted me[7]. » Mais durant l'interview paru dans son livre, il laisse supposer, dans ce qui semble être une hyperbole, des origines familiale de son arrière-arrière-grand-père qui aurait eu des relations avec une femme africaine, sans précision du pays[b 1] puis des « origines méditerranéennes ». Dans tous les cas, à part Vogue Paris qui, sur son site internet, cite sans précision des origines directes camerounaises, la photo de ses parents de couleur blanche, publiée dans son livre[b 2], ne laisse aucun doute sur le fait que le métissage de Christian Louboutin présente une part d'inconnu. L’absence de sources multiples, sérieuses, et croisées ne permettent pas d'affirmer des origines précises sur Wikipédia ; seule sa nationalité française est reprise dans de multiples sources.
- Il recroise, au Lycée Paul-Valéry, Eva Ionesco avec qui il était ami : « Plus tard, au collège, c’est Christian Louboutin, le futur roi de l’escarpin, qui fait office de parapluie. Ils se sont rencontrés deux ans auparavant, à la galerie Loplop. « Elle avait 10 ans, j’en avais 13. Elle était très étrange, maquillée, un air mi-fée, mi-diable. On ne s’est pas parlé, mais longtemps regardé. On s’est tout de suite reconnu, quand on s’est recroisé au lycée Paul-Valéry[12]. »
- « […] pour entrer dans une école de dessin. […] Sauf que quand je suis arrivé dans l'établissement en question, je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'un lycée technique où l'on enseignait la cuisine, la coiffure et la couture. Mauvaise pioche. […] la seconde année je n'ai rien foutu et ils ont fini par me virer[2]. »
- « Passant du rêve à l'expérimentation c'est chez le poissonnier qu'il déniche la matière de ses premiers prototypes. “J'achetais les poissons pour le look et le marchand me prenait pour un fou”[6]. »
- « J'étais fasciné par ces femmes-oiseaux tendues vers le ciel : un corps, des plumes, des talons hauts, c'était l'hyperféminité[6]. »
- À la question « C'était quoi, votre vie, en dehors du lycée technique ? » Christian Louboutin répond : « J'étais au Palace. […] J'ai l'impression que ça a duré cent ans, que j'ai vécu quinze ans au Palace. En réalité, j'ai dû y aller quasiment tous les soirs, ou disons trois soirs minimum par semaine, pendant deux ou trois ans[b 6]. »
- La fonction d'Hélène de Mortemart était « Directrice chargée de la coordination des bureaux de style et des divisions commerciales »[14].
- La comtesse Hélène de Mortemart, à qui les dessins de Christian Louboutin plaisent, lui propose : « Les chaussures Dior sont fabriquées chez Charles Jourdan. Vous plairait-il de travailler pour Jourdan ? »[2]
- Suivant les biographies respectives de ces deux chausseurs, l'invention du talon aiguille est attribuée soit à Charles Jourdan, soit à Roger Vivier[9] pour qui il travaillera après.
- « [À Romans], ils passaient leur temps à s'inspirer des magazines qu'ils épluchaient alors que moi j'étais l'essence même de la mode dans ce qu'elle a d'inventif, de délirant et d'audacieux[b 8]. »
- « [En 1989] Christian Louboutin est aussi paysagiste […] Christian Louboutin aurait pu, et cela ne tient qu'à un lacet, être le paysagiste des amoureux de la nature. D'ailleurs, il l'a été au moment où il doutait de lui […] il se dévoua à la nature, imaginant des décors de jardins extraordinaires en Angleterre, aux États-Unis et bien sûr en France[19]. »
- Par ailleurs mari de Farida Khelfa l'amie de Christian Louboutin durant les années au Palace, il devient administrateur de la société. Il rédigera par la suite un portrait élogieux : « Je suis devenu ami avec Christian à 20 ans. […] je lui ai proposé une association s'il souhaitait, un jour, créer sa société. Et cela s'est concrétisé. C'est un entrepreneur doté d'excellentes idées de développement et d'un très grand sens artistique. […] Christian est un grand voyageur, […] Il suit son imaginaire et seuls comptent sa personnalité, son désir, son intelligence. […] Son succès tient à son amour des femmes. il les comprend et,[…] les provoque pour les emmener toujours un peu plus loin qu'elles n'oseraient[20] ».
- Christian Louboutin présente un prototype à Loulou de la Falaise qui plait à Yves Saint Laurent. La marque « Christian Louboutin for Yves Saint Laurent Haute Couture 1962-2002 » dure trois mois ; c'est d'ailleurs la seule fois qu’Yves Saint Laurent a associé son nom avec un autre créateur[b 13].
- Bien qu'ayant une adresse postale différente, la cordonnerie est mitoyenne de la boutique historique située rue Jean-Jacques-Rousseau : « Un soupçon de glam dans l'univers de la chaussure ! Cette cordonnerie aux allures de boudoir est bien connue des clientes de Christian Louboutin, dont la boutique se trouve tout près[23]. »
- « La collection pour les hommes est née à la demande de la pop star Mika, qui voulait que je lui dessine ses souliers de scène. Il m’a dit : « Quand je vois l’état d’excitation des filles devant vos chaussures, je voudrais retrouver cette hystérie sur scène et pour moi. » On ne peut rêver plus joli compliment[18]. »
- Blake Lively[30], dont une paire de chaussures Louboutin porte son nom[31].
- Uma Thurman a bu dans sa chaussure Louboutin avec Quentin Tarantino, lors de la remise d'un prix au réalisateur.
- Christina Aguilera possède plus de trois cents paires de chaussures de cette marque[1].
- « Quand j'ai commencé à faire des mules [dans les années 1990], je me rappelle que les gens disaient « si je porte ça, je vais ressembler à une bonne espagnole. » Mais j'ai persévéré. Maintenant tout le monde en porte[9]. »
- Les chaussures sont livrées dans une boite en carton à l'aspect papier kraft, avec un sac rouge de rangement appelé « dust bag » ou « travel bag » (sac pour protéger de la poussière ou pour voyager) avec le logo de la marque en noir. Les chaussures sont enveloppées dans du papier de soie blanc. Pour les hommes, la présentation est presque identique, à l’exception du sac qui est blanc et le logo de la marque est rouge. Il n'est jamais fourni de certificat d'authenticité et il n'y a pas de protection plastique transparente sur la semelle.
- Christian Louboutin défini ce modèle comme un soulier « intemporel […] une essence du soulier […] [un soulier] que les femmes se sont approprié de façon massive dans la durée [b 14]. »
- Si la semelle rouge, code Pantone no 18.1663TP dit « rouge chinois », est devenue un symbole, il y ait déjà eu ponctuellement au sein de ses collections un modèle à semelles jaunes[49] pour le centenaire des magasins anglais Selfridges : « À l'occasion du centenaire, 100 produits (escarpins Louboutin, sac Marc Jacobs…) sont vendus en exclusivité et en édition limitée […] dans le cadre du Big Yellow Festival. ». De plus, certaines marques, comme Versace, ou le chausseur Cesare Paciotti, ont utilisé eux aussi cette couleur rouge pour les semelles[50].
- « Les semelles rouges sont arrivées un an plus tard […] je me suis rendu compte que la semelle noire alourdissait le côté pop des chaussures […] Je lui ai piqué son vernis pour repeindre les semelles en rouge. Et là, ça a été la révélation […] et elle est devenue une sorte de signature[2]. « À l'époque, les femmes portaient essentiellement du noir. mais même pour quelquun qui évite les couleurs, le rouge fait exception. Il se porte aussi bien sur les lèvres que sur les ongles » explique-t-il plus tard[3]. »
- La marque Christian Louboutin porte plainte pour « violation de marque commerciale » et « concurrence déloyale » et demande un million de dollars de dommages-intérêts[57] : Yves Saint Laurent proposant des chaussures à semelles rouges, marque de fabrique selon Christian Louboutin, dans sa collection intitulée « Croisière » entre autres sur son modèle appelé « Palais » et sur son modèle de salomé appelé « Tribute », tous deux édités en série limitée dans une version rouge monochrome, et commercialisés uniquement aux États-Unis. Mais le juge rejette les demandes de Christian Louboutin, argumentant que « Attendu que dans l'industrie de la mode, la couleur a des fonctions esthétiques et ornementales nécessaires pour corser la concurrence, le tribunal constate que Louboutin est peu susceptible d'être en mesure de prouver que ses semelles rouges jouissent de la protection d'une marque déposée, même si elle a acquis, sur le marché, cette reconnaissance publique[58] ».
- Christian Louboutin précise qu'il ne peut « laisser une maison aussi importante que Saint Laurent prendre quelque chose qui fait partie de [son] identité, au risque d’en voir d’autres s’engouffrer dans la brèche[58] ». D'autres marques aux couleurs distinctives s’inquiètent de la jurisprudence pouvant découler de la décision du juge[58].
- Le dépôt date de 2008, et YSL attaque arguant que « Étant donné l'important créativité impliquée dans le design de mode, ainsi que dans sa consommation, les tribunaux ne devraient pas permettre à un designer en particulier de monopoliser un sous-marché particulier[61]. Les échanges perdurent, y compris à travers la presse : alors que début 2012 Christian Louboutin affirme avoir « été acculé au procès[60] », de son côté, François Henri-Pinault, président du groupe PPR propriétaire de YSL, dit « regretter cette affaire »[62] ».
- La Cour d'appel de Paris a débouté Christian Louboutin au motif « que le public averti et la presse spécialisée puissent associer la marque « Christian Louboutin » avec une semelle de couleur rouge ne justifie pas l’appropriation perpétuelle, par la société Christian Louboutin, du concept consistant à munir systématiquement les chaussures pour femmes de semelles de couleur rouge ; qu’il est en effet de principe que les idées sont de libre parcours[66] »[67]. En France, d'après le Code de la propriété industrielle, une marque ne peut être constituée de couleurs banales, usuelles, génériques ou primaires, mais le dépôt de certaines couleurs précises à l'INPI commence à être accepté lorsqu'elles présentent un caractère distinctif[66].
- « Lorsque le marché est inondé de copies et que tout le monde a une fausse paire de Louboutin aux pieds, ce n'est jamais une bonne chose[2]. »
- Christian Louboutin met quatre mois à faire réaliser sur mesure, spécialement pour la revue, vingt-trois paires d’escarpins[85].
Références bibliographiques
[modifier | modifier le code]- Reinhardt, Christian Louboutin : Entretien avec Éric Reinhardt, Rizzoli, 2011
- Reinhardt 2011, p. 36
- Reinhardt 2011, p. 10
- Reinhardt 2011, p. 13
- Reinhardt 2011, p. 64
- Reinhardt 2011, p. 14
- Reinhardt 2011, p. 16
- Reinhardt 2011, p. 17
- Reinhardt 2011, p. 22
- Reinhardt 2011, p. 21
- Reinhardt 2011, p. 23
- Reinhardt 2011, p. 25
- Reinhardt 2011, p. 26
- Reinhardt 2011, p. 82
- Reinhardt 2011, p. 63
Autres références
[modifier | modifier le code]- « Repères : Louboutin », Économie, sur liberation.fr, Libération, (consulté le ) : « La chanteuse Christina Aguilera en possèderait même 300 paires »
- Philip Utz (photogr. Pierre Even), « La vie en rouge », Numéro, no 139, , p. 186 à 189 (ISSN 1292-6213) « Christian Louboutin, […] revient pour Numéro sur son parcours ».
- Magali Moulinet, « Louboutin, objet fétiche », L'Obs, no 2886, , p. 116 à 117 (ISSN 0029-4713)
- Christian Louboutin a découvert que son vrai père était l'amant de sa mère sur le site Gala.fr.
- parismatch.com/
- Paquita Paquin, « Le chausseur des stars, à l'emblème vermillon », Portrait, sur Libération.fr, (consulté le )
- (en) Chitra Ramaswamy, « Interview: Christian Louboutin, shoe designer », sur scotsman.com, (consulté le )
- Pierre Groppo, « Fish & chic », Vanity Fair n°77, mars 2020, p. 49.
- (en) Dana Thomas, « Footwear: The Sole Of Sexiness », sur thedailybeast.com, Newsweek, (consulté le )
- Elisabeth Lazaroo, « Christian Louboutin fantasme sur le Nil », Paris Match, semaine du 21 au 27 février 2019, p. 92-95.
- Christian Louboutin parle de l'influence de son père adoptif. sur le site Voici.fr.
- Anne Diatkine, « Eva Ionesco, tombée des nus », Culture, sur liberation.fr, Libération, (consulté le )
- « Christian Louboutin : orfèvre en escarpins », sur Le Point, : « Un jour de mars 1992, Anna Wintour […] pousse la porte de la boutique de Christian Louboutin. […] Deux articles dans Vogue suivront. »
- « Hélène de Mortemart », L'Officiel Paris, no 698, , p. 123 (ISSN 0030-0403)
- Sonia Desprez, « Christian Louboutin à pied d'œuvre », Infrarouge, no 131, , p. 14 (lire en ligne)
- Caroline Bongrand, « Christian Louboutin Rouge passion », L'Officiel Paris, no 929, , p. 186 à 191 (ISSN 0030-0403)
- Dany Jucaud, « Christian Louboutin : « l'homme aux semelles rouges » », Interview, sur parismatch.com, Hachette Filipacchi Médias,
- Stéphane Bern, « Christian Louboutin, chausseur de rêves », sur madame.lefigaro.fr, Madame Figaro,
- « L'enfant aux souliers », L'Officiel Paris, no 781, , p. 53 (ISSN 0030-0403)
- Henri Seydoux, « Christian Louboutin, chausseur de choix », Challenges, no 310, , p. 70 (ISSN 0751-4417)
- Paquita Paquin, « Si belle avec mon sac-poubelle », sur next.liberation.fr, Libération, (consulté le )
- « David Lynch - Christian Louboutin », sur fascineshion.com (consulté le ) : « David Lynch m’avait demandé de dessiner des souliers pour son exposition […] À mon tour, j’ai voulu lui demander d’en photographier d’autres. »
- Stéphanie Semedo, « Le Top des cordonniers », Elle, , p. 16 (ISSN 0013-6298)
- [vidéo] Daphné Segretain, « Louboutin pose ses talons au bout de la Croisette », Reportage du 21 mai 2010, sur france24.com, France 24 (consulté le ) : « Enfant, Louboutin était fanatique de l’univers du cirque et attiré par le répertoire cabaret. »
- Mathilde Laurelli, « Louboutin ouvre sa 45ème boutique », Styles, sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ) : « Les clients retrouvent l'univers chic et kitsch du créateur de chaussures préféré des stars dans sa 45eme boutique au monde. »
- Florent Gilles, « Christian Louboutin ouvre sa boutique homme », Marques, sur fashion-dailynews.com, Éditions Larivière, (consulté le ) : « Les hommes auront bientôt leur propre boutique Christian Louboutin. »
- « Christian Louboutin : les secrets de fabrication de la collection homme », sur leparisien.fr, Le Parisien Magazine,
- Sylivie Chayette, « Les chaussures des premières dames », sur mode.blog.lemonde.fr, Le Monde, : « Depuis peu, elle porte des escarpins Christian Louboutin »
- Clémentine Goldszal, « L'interview fashion de Dita Von Teese », sur elle.fr, Elle, : « J’ai une grande passion pour Christian Louboutin, doublée d’une forte amitié. »
- « Blake Lively et les 40 paires de Louboutin », Style, sur madame.lefigaro.fr, Madame Figaro, : « elle a été aperçue avec 40 paires d’escarpins sur les bras »
- (en) Lauren Milligan, « The Blake », News, sur vogue.co.uk, Condé Nast, (consulté le )
- « Mika hérite des chaussures de Michael Jackson ! », sur elle.fr, Elle, (consulté le ) : « C’est […] Christian Louboutin qui les a dessinées et qui lui a fait ce cadeau. »
- (en-GB) « Luxury Brands Are Taking Over the Street Art Scene », sur The Business of Fashion, (consulté le )
- (en-US) Chloe Foussianes, « A Huge Christian Louboutin Exhibition Is Opening in Paris Next Year », sur Harper's BAZAAR, (consulté le )
- « Christian Louboutin expose ses semelles rouges dans une grande rétrospective », sur Elle,
- « Le pavillon - Le Pavillon du BHOUTAN », sur www.lepavillondubhoutan.org (consulté le )
- « Vente aux enchères : et le pavillon du Bhoutan est adjugé à... Christian Louboutin ! », sur lejsl.com, Journal de Saône et Loire, (consulté le )
- « Mâcon : le pavillon du Bhoutan a été acheté par le créateur de chaussures Christian Louboutin », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le )
- Guillaume de Calignon, Quand l'entreprise se met à faire de la politique, lesechos.fr, 28 mars 2022
- Emilie Laystary, Assa Traoré «égérie» ? La mise au point de Christian Louboutin, liberation.fr, 18 juin 2021
- Louis Nadau, Lutte "sociale" : Assa Traoré partenaire de Louboutin contre le racisme, marianne.net, 16 juin 2021
- Virginie Fauconnier, « Talons hauts et semelles carmin », Le Parisien Magazine, , p. 86 à 87 (ISSN 0767-3558) « Si les collections classiques sont fabriquées en Italie, l'atelier parisien de la rue Jean-Jacques-Rousseau se consacre aux commandes spéciales. »
- FMD du 6 oct. 2017
- Sylvia Jorif, « Comment marcher sur 12 cm : L'interview SAV de Christian Louboutin », Elle, no 3444, , p. 113 à 114 (ISSN 0013-6298, lire en ligne, consulté le )
- « Mesure et demi-mesure pour la chaussure », sur dimitribottier.com
- « Le réveil des passages parisiens », Culture, sur lefigaro.fr, Le Figaro, : « Sachez que toutes les commandes les plus folles peuvent être réalisées sur mesure. »
- Le terme « forme » est utilisé par les bottiers pour désigner une pièce en bois voulant imiter le pied et sur laquelle on fait les chaussures. Lire en ligne la définition de « forme » d'après Louis Rama
- [vidéo] Fondation Carla Bruni-Sarkozy, « Profession Bottier, vidéo dans l'atelier de Christian Louboutin », sur unmetierdartpourmoi.org
- (en) « Yellow-soled Christian Louboutin Exclusive At Selfridges »,
- Géraldine Dormoy, « La marque qui monte : Cesare Paciotti », Styles, sur lexpress.fr, L'Express : « Repérables à leurs semelles rouges ornées d'une dague dorée (pour les différencier des Louboutin ?), les sandales et escarpins Cesare Paciotti […] »
- Mélanie Escoffier, « Comment est née la semelle rouge de Christian Louboutin ? » (consulté le )
- Mathieu Lebreton,, « House iPad Christian Louboutin », sur Materialiste.com : « Christian Louboutin aussi se met à l’iPad avec une housse dédiée […] assorti aux fameuses semelles de ses souliers. »
- (en) Harriet Walker, « Christian Louboutin's Greatest Heights », Fashion, sur independent.co.uk, The Independent, (consulté le ) : « Inspecting prototypes for a collection in 1993, Louboutin was dissatisfied with the contrast between the vibrant upper and the stolid black sole of the now-cult 'Pensée' style. »
- Géraldine Dormoy, « Christian Louboutin ne connaît pas la crise », Styles, sur lexpress.fr, L'Express,
- Emily Smith, « Les semelles rouges sont bien une exclusivité de la marque Louboutin », sur Le Point,
- (en) Ella Alexander, « YSL Closes Louboutin Court Case », chronologie détaillée de « Louboutin contre YSL de 2011 à 2012, sur vogue.co.uk, Condé Nast, (consulté le )
- « Louboutin, la justice ne reconnait pas ses semelles rouges », sur parismatch.com, Hachette Filipacchi Médias, 2011.
- Marie Desnos, « Louboutin, Tiffany’s, même combat », sur parismatch.com, Hachette Filipacchi Médias,
- « Louboutin Vs. Ysl », sur tendances-de-mode.com, : « on aurait pu s'attendre à un peu plus de fair-play de la part d'une maison telle qu'Yves Saint Laurent. »
- Olivier Séguret, « Plagier ma semelle rouge, Pinault s’en fout », Libération,
- Sophie Bernard, « Yves Saint Laurent s'entoure de professeurs de droit pour contrer Louboutin », sur news-de-stars.com,
- « François-Henri Pinault regrette le recours en justice de Louboutin », Styles, sur lexpress.fr, L'Express,
- « Le rouge de Louboutin gagne la partie face à Yves Saint Laurent », Luxe, sur challenges.fr, Challenges, (consulté le )
- « Yves Saint Laurent continuera à commercialiser ses chaussures monochromes rouges aux États-Unis », Social, sur tempsreel.nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur, (consulté le )
- « Le chausseur Louboutin, débouté, n'aura pas l'apanage de la semelle rouge », Société, sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ) : « Carmen Steffens […] a reçu une lettre du chausseur lui reprochant d'utiliser des semelles rouges dans ses modèles »
- « La protection des semelles Louboutin », sur desdroitsdesauteurs.fr, (consulté le )
- « Le rouge, les semelles Louboutin... sont-ils brevetables ? », sur miscellanees.net, (consulté le )
- Louboutin peut prétendre à l'exclusivité des semelles rouges, Challenges, 12 juin 2018
- Anne Audigier, « Pourquoi les semelles des souliers de Christian Louboutin sont-elles rouges ? » , sur France Inter, (consulté le )
- Olivier Séguret, « La saga Louboutin, un chemin très escarpins », sur liberation.fr, Libération, (consulté le )
- (en) Mike Dang, « The most expensive shoe stores », sur businessinsider.com, (consulté le ) : « Louboutin […] might be happy to hear that it has won the top spot on our list of the most expensive shoe stores in America »
- Anne-Laure Pham, « La semelle rouge, c'est définitivement Louboutin ? », Styles, sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ) : « l'homme a su construire un véritable petit empire du soulier de luxe. »
- (en) Johan Sandberg, « Sole Provider », Fashion, sur elle.com, (consulté le ) : « Louboutin sells 600,000 pairs of shoes a year; his retail sales exceeded $250 million in 2010. »
- (en) Lisa Armstrong, « Christian Louboutin: the fun and fetishism », sur fashion.telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ) : « Last year Louboutin sold 700,000 pairs of shoes, at between £350 and £1,000 each. 'That's 3,000 a day,' he says. »
- « Chaussures Christian Louboutin made in China envahissent le web », sur shopissimo.com, (consulté le )
- Jennifer Delattre, « Christian Louboutin contre le rappeur Ol Kainry », Styles, sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ) : « […] met en scène une contrefaçon de la célèbre chaussure à semelle écarlate. »
- On a -déjà- testé le vernis de Christian Louboutin !, Madame Figaro, 24 juillet 2014
- Louboutin : l’élégant packaging de son premier rouge à lèvres, Elle, 7 août 2015
- Et maintenant, des parfums Louboutin, La Dépêche, 9 septembre 2016
- Christian Louboutin : "Les Yeux Noirs", une collection de maquillage intense, Madame Figaro, 27 février 2017
- « Louboutin pour Rodarte », sur tendances-de-mode.com, (consulté le ) : « Christian Louboutin […] se proposant même de concevoir les escarpins accompagnant leurs créations. »
- « Louboutin & Ladurée », sur maxitendance.com, (consulté le ) : « le célèbre chausseur […] vient d’imaginer pour Ladurée, […] trois boîtes en édition limitée »
- Mathilde Laurelli, « Christian Louboutin revisite le Crazy Horse », Styles, sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ) : « c'est au tour de Christian Louboutin de collaborer avec le Crazy Horse. »
- Ségolène Wacrenier, « Crazy Louboutin », Style, sur madame.lefigaro.fr, Madame Figaro, (consulté le )
- « Dédicace Christian Louboutin : Dieu est peut-être dans les détails… » (photogr. Youssef Nabil), La Parisienne, no 204, , p. 8 (ISSN 0767-3558)
- « Louboutin crée la pantoufle de bal de Cendrillon 2012 », CultureBox, sur francetv.fr, France Télévisions, (consulté le )
- Magali Bertin, « Christian Louboutin se lance dans les cosmétiques », Beauté, sur vogue.fr, Vogue Paris, (consulté le ) : « un nouveau défi, cette fois-ci dans l'univers des cosmétiques. »
- « Christian Louboutin et Puig vont lancer ensemble une gamme de produits de beauté », Journal du Luxe.fr Actualité du luxe, (lire en ligne, consulté le )
- « Mandarin Oriental présente ses égéries », sur abc-luxe.com, (consulté le )
- Purepeople
- Lucile Argaud, « À Trédarzec, Louboutin a trouvé chaussure à son pied aux Jardins de Kerdalo », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
- « FFaNY », site officiel
- « Christian Louboutin expose au Design Museum de Londres », sur puretrend.com, (consulté le ) : « À Londres cette fois-ci. Invité du Design Museum de Londres, le chausseur exposera […] »
- Ilaria Casati, « Christian Louboutin : ses semelles rouges s’exposent », Mode, sur elle.fr, Elle (magazine), (consulté le ) : « Une grande première pour le chausseur français qui ne cesse de cumuler les évènements. »
- Arrêté du 2 novembre 2023 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres
- « Nominations ou promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2010 »
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Caroline Cox, Shoes vintage : Collections et créations des designers du XXe siècle, KLS éditions, , 223 p. (ISBN 978-2-36019-000-3)
- Éric Reinhardt, Christian Louboutin : Entretien avec Eric Reinhardt, New York/Paris/London etc., Éditions Rizzoli, , 352 p. (ISBN 978-0-8478-3729-8)
- Eric Reinhardt (préf. Olivier Gabet, photogr. Jean-Vincent Simonet), Christian Louboutin Exhibition(niste), Éditions Rizzoli, coll. « Rizzoli NY », , 288 p. (ISBN 9780847868285)
Reportage
[modifier | modifier le code]- Farida Khelfa, Louboutin, 2014, 1re diffusion Arte présentation en ligne & autre présentation en ligne
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à la mode :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Le site anti-contrefaçons officiel de Christian Louboutin
- MayBach Carter Ewing, « De l'importance (sociale) d'avoir des Louboutin », sur maybach-carter.com, (consulté le )
- [image] « La saga Louboutin en images », sur lemonde.fr (consulté le )
- [image] « Christian Louboutin - Shoe and bag designer », sur theselby.com (consulté le ) Nombreuses photos dont une chaussure Christian Louboutin pour YSL ou des images de l'atelier