Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Classe Platino

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Classe Platino
illustration de Classe Platino
Le sous-marin Acciaio.
Caractéristiques techniques
Type Sous-marin
Longueur 60,18 m
Maître-bau 6,45 m
Tirant d'eau 4,78 m
Déplacement En surface: 715 t
En immersion: 870 t
Propulsion 2 moteurs diesel
Fiat et Tosi
2 moteurs électriques CRDA et Ansaldo
2 hélices
Puissance Moteurs diesel: 1 400 (Fiat) et 1 500 cv (Tosi)
Moteurs électriques: 800 cv
Puissance Moteurs diesel: 1 400 (Fiat) et 1 500 cv (Tosi)
Moteurs électriques: 800 cv
Vitesse 14 nœuds (25,9 km/h) en surface
7,7 nœuds (14,3 km/h) submergé
Profondeur 80 m
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 100 mm
4 mitrailleuses AA Breda Mod. 31 de 13,2 mm (simple ou jumelées)
6 à 8 tubes lance-torpilles (4 AV et 2 (ou 4) ARR) de 533 mm
8 à 10 torpilles
Rayon d'action En surface: 2 300 miles à 14 nœuds
En immersion: 80 miles à 3 nœuds
(carburant : 41 tonnes de gazole)
Autres caractéristiques
Équipage 45 hommes
Histoire
Constructeurs CRDA
OTO
Tosi
A servi dans  Regia Marina
Période de
construction
1940-1942
Période de service 1941–1966
Navires construits 13
Navires perdus 8

La classe Platino (aussi parfois appelé classe Acciaio[1]) est une sous-classe de sous-marin de la Serie 600 construits pour la Regia Marina durant l'entre-deux-guerres.

Conception et description

[modifier | modifier le code]

Cette classe est le dernier développement du type 600 comportant des améliorations par rapport à la série précédente, notamment en ce qui concerne les équipements et les aménagements internes[2], telles qu'une tourelle inférieure pour améliorer la stabilité et réduire la silhouette. Dans l'ensemble, même les bateaux de cette série donnent de bons résultats malgré toutes les limitations imposées par la mauvaise qualité des matériaux utilisés dans la construction en raison de difficultés d'approvisionnement, un défaut commun de la construction italienne de la période de la guerre[2].

Le mot Acciaio signifie "acier" et tous les bateaux de cette classe ont été nommés d'après des métaux et des minéraux.

[modifier | modifier le code]

Circonstances de ce qui est advenu des treize unités pendant le conflit :

Navire Constructeur Lancement Circonstances
Acciaio OTO Torpillé le par le HMS Unruly
Alabastro CRDA Bombardé le par l'aviation alliée
Argento Tosi Coulé le par l'USS Buck
Asteria CRDA Coulé le par les HMS Easton (L09) et HMS Wheatland (L122)
Avorio CRDA Coulé le par le HMCS Regina
Bronzo Tosi Capturé le par des destroyers britanniques
Cobalto OTO Éperonné le par le HMS Ithuriel
Giada CRDA Reddition en
Granito CRDA Torpillé le par le HMS Saracen
Nichelio OTO Reddition en
Platino OTO Reddition en
Porfido CRDA Torpillé le par le HMS Tigris
Volframio Tosi Sabordé pendant l'armistice en ,
renfloué par les Allemands, coulé en 1944 pendant un raid aérien allié.

Les treize bateaux de cette série mènent une intense activité en Méditerranée, remportant également de brillants succès en 1942 contre des unités militaires et marchandes ennemies.

À l'exception du Giada, du Platino et du Nuchelio qui n'ont pas disparu pendant le conflit, toutes les autres unités sont perdues à cause de la guerre ou de l'armistice.

  • Le Bronzo est capturé le à l'extérieur de Syracuse, alors qu'il émergeait à proximité des forces navales anglaises prises pour des Italiens, car on ne savait pas que l'occupation de cette base avait eu lieu[2]. Nommé P. 714 par les Britanniques, il est ensuite cédé à la Marine française en 1944, qui le rebaptise Narval, puis le désarme en 1948.
  • Le Giada (après avoir été rebaptisé temporairement P.V. 2 en 1948) reprend son service complètement modernisé en 1952, il est radié en 1966.
  • Le Platino est radié en 1948, tandis que le Nichelio est cédé sous le nom provisoire de Z. 14 à l'URSS en 1949 pour réparation des dépenses de guerre, comme le prévoit le Traité de paix[2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. C Adamo at regiamarina.net
  2. a b c et d « Bases Sous-Marines », sur u-boote.fr (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]