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Claudius Popelin

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Claudius Popelin
Gustave Popelin, Portrait de Claudius Popelin (vers 1890), Paris, musée d'Orsay.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinctions

Claudius Popelin, dit aussi Claudius Popelin-Ducarre[1], né le à Paris, où il est mort le , est un peintre, émailleur, poète et traducteur français.

Élève de François-Édouard Picot et d'Ary Scheffer, Claudius Marcel Popelin est un peintre d'histoire, de portraits et d'émaux tout en étant poète. Comme peintre, ses tableaux Dante lisant ses poésies à Giotto et Robert Étienne au milieu des savants qui l'aident dans ses travaux sont des scènes qui ressemblent à celles de son maître Scheffer. Mais ce qu'il préfére, c'est ses émaux, art qu'il divulgue dans ses ouvrages Les vieux arts du feu (Lemerre, 1869) et L'émail des peintres (A. Lévy, Paris, 1866). Enfin ses poèmes, publiés jusqu'alors séparément, sont réunis en 1889 dans Poésies complètes (Charpentier, Paris, 1889)[2].

Le , il épouse Marie Thérèse Anquetil (1836-1869) dans le 8e arrondissement de Paris. De cette union naîtra un enfant unique, Gustave Popelin (1859-1937), artiste peintre, grand prix de Rome, et auquel son père dédie deux ouvrages, sa traduction du Songe de Poliphile et son recueil de poésies[3].

Claudius Popelin est en effet le premier à traduire, annoter et commenter le célèbre ouvrage imprimé originellement en 1499 : Le Songe de Poliphile. Il est publié en français en 1883 chez Isidore Liseux[4].

Il influençe et fait travailler la lignée des émailleurs Soyer qui possédaient un atelier installé rue Saint-Sauveur à Paris.

Le bruit court qu'il avait épousé en secondes noces, en , la princesse Mathilde Bonaparte dont il était l'amant. Elle s'empresse de démentir et le congédie[5]. Cependant, quand il meurt en mai 1892, Edmond de Goncourt — qui parle très souvent de Popelin dans son Journal : mémoires de la vie littéraire — note, lorsqu'il décrit la cérémonie au cimetière du Père-Lachaise : « Un enterrement que la Princesse, pour son amant, a voulu princier » ou encore : « la Princesse agenouillée sur la terre, la tête un peu appuyée à un petit arbre, prie pour le mort aimé, en un aveu bravement affiché de sa liaison. »

Publications

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  • L'Émail des peintres, 1866.
  • L'Art de l'émail, leçon faite à l'Union centrale des beaux-arts, le ([PDF] en ligne).
  • Les Vieux arts du feu, 1869.

Traductions

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Distinctions

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Notes et références

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  1. musee-orsay.fr.
  2. Pierre de Bouchaud, « Claudius Popelin », La Revue du siècle, vol. Tome 7,‎ , p. 1 à 17 (lire en ligne)
  3. Notice du catalogue de la BNF et livre en ligne sur Gallica.
  4. Notice du catalogue de la BNF et ouvrage en ligne sur Gallica.
  5. George Painter, Marcel Proust, Paris, Mercure de France, 1966.
  6. Base Léonore.

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Bibliographie

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Liens externes

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