Concremiers
Concremiers | |||||
La mairie en 2016. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Le Blanc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Brenne - Val de Creuse | ||||
Maire Mandat |
Daniel Dejollat 2020-2026 |
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Code postal | 36300 | ||||
Code commune | 36058 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Concrémiérois | ||||
Population municipale |
612 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 35′ 49″ nord, 1° 01′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 131 m |
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Superficie | 28,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Blanc (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Blanc | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Concremiers est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le sud-ouest[1] du département, à la limite avec le département de la Vienne. Elle est située dans la région naturelle du Blancois, au sein du parc naturel régional de la Brenne.
Les communes limitrophes[1] sont : Ingrandes (4 km), Saint-Aigny (6 km), Le Blanc (6 km), Mauvières (6 km), Saint-Hilaire-sur-Benaize (6 km) et Béthines (6 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Le Blanc (6 km), Châteauroux (57 km), La Châtre (74 km) et Issoudun (84 km).
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Prigny, Forges, Sainte-Clémence et Salleron[2].
Géologie et hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par les rivières Anglin[2] et Salleron[2].
-
La rivière Anglin en 2019.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 750 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Blanc à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 17, 53, 54, 119, 951 et 975[10].
La ligne de Saint-Benoît au Blanc passait par le territoire communal, la gare de Concremiers desservait la commune. La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse[10], à 45 km.
Concremiers est desservie par les lignes N et O du Réseau de mobilité interurbaine[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 69 km.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[2] et par la voie verte des Vallées[2].
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Le panneau d'entrée d’agglomération en 2016.
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Le bâtiment voyageurs de l'ancienne gare (devenue salle des fêtes) en 2011.
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L'arrêt de bus L'Aile Bleue en 2016.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Concremiers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), forêts (14,1 %), prairies (8,8 %), zones urbanisées (1,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :
Date du relevé | 2013 | 2015 |
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Nombre total de logements | 395 | 403 |
Résidences principales | 71,7 % | 72,2 % |
Résidences secondaires | 16,5 % | 20,4 % |
Logements vacants | 11,8 % | 7,4 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 77,5 % | 76,9 % |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Concremiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 409 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 274 sont en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont appelés les Concrémiérois[22].
Histoire
[modifier | modifier le code]En , les électeurs de la commune réélisent triomphalement leur maire de Beauvais, républicain. Les fêtes qui saluent cette réélection, ponctuées de plantation d’arbres de la liberté, inquiètent le pouvoir conservateur du parti de l'Ordre, et aboutissent à la révocation du maire un an plus tard, après le coup d'État du 2 décembre 1851[23].
La commune disposait d'un bureau de poste, définitivement fermé en 2009.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton du Blanc, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Brenne - Val de Creuse[13].
Elle dispose d'une agence postale communale[24].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 612 habitants[Note 3], en évolution de −5,99 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.
Équipement culturel
[modifier | modifier le code]Elle dispose aussi d'une salle des fêtes[36].
Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Elle dispose aussi d'un stade de football[36].
Médias
[modifier | modifier le code]La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans l’aire urbaine du Blanc, dans la zone d’emploi du Blanc et dans le bassin de vie du Blanc[13].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Pouligny-saint-pierre[37].
Un restaurant nommé Le Relais de l'Anglin, se trouve dans la commune.
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Le restaurant Le Relais de l'Anglin en 2016.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]- Château de Forges : il est classé Monument historique le . Surplombant l'Anglin, cette forteresse du XVe siècle est l'une des mieux conservée du Berry. Actuellement converti en chambres d'hôtes, il est partiellement visitable lors des Journées du Patrimoine.
- Église Saint-Martin
- bâtisse à tourelle
- Fontaine villageoise
- Monument aux morts
- Espace Art Brenne : site privé consacré à des expositions temporaires d'art contemporain.
- Manoir de Rolnier (XVe siècle)
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Le château de Forges à la fin du XIXe siècle.
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L'église Saint-Martin en 2011.
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Une bâtisse à tourelle en 2016.
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La fontaine villageoise en 2016.
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Vue de l'Anglin au crépuscule, depuis le pont.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Gustave Courbet (1819-1877), peintre français.
- Philippe Hiquily (1925-2013), sculpteur français.
-
Vue de la vallée du Salleron, peinte par Gustave Courbet, en 1856.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Chatel de Brancion (Laurence) [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023, p. 116-121, notice de Patrick Grosjean.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 1851, révoqué par le Second Empire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Concremiers » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Concremiers et Le Blanc », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Blanc », sur la commune du Blanc - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Blanc », sur la commune du Blanc - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Concremiers », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Concremiers ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Blanc », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Comparateur de territoire : Commune de Concremiers (36058) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
- « Les risques près de chez moi - commune de Concremiers », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Nom des habitants des communes françaises, Concremiers », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l’Indre et le coup d’État du 2 décembre 1851, Chaillac, Points d’Æncrage, , 109 p. (ISBN 2911853059), p. 11-13.
- Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
- Site de la Bibliothèque nationale de France : Journal officiel de la République française : Lois et décrets - 16 octobre 1941, consulté le 16 décembre 2016.
- « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- Site du Monde.fr : Concremiers, consulté le 21 septembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- « Stade Municipal Maurice Courtaux, Salles polyvalentes / des fêtes / non spécialisées à Concremiers », sur le site de Cartes-departements.fr, consulté le 26 octobre 2018.
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Pouligny-Saint-Pierre, consulté le 15 août 2014.