Courteron
Courteron | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Gérard Gillot 2020-2026 |
Code postal | 10250 |
Code commune | 10111 |
Démographie | |
Gentilé | Courtreniots, Courtreniottes |
Population municipale |
102 hab. (2021 ) |
Densité | 9,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 01′ 13″ nord, 4° 26′ 47″ est |
Superficie | 10,33 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Seine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Courteron est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Gyé-sur-Seine | Loches-sur-Ource (sur quelques mètres) | Essoyes | ||
Gyé-sur-Seine | N | |||
O Courteron E | ||||
S | ||||
Gyé-sur-Seine | Plaines-Saint-Lange |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Seine, la Seine et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
La Seine, un fleuve long de 775 km[2], coule dans le Bassin parisien et notamment dans le département de l’Aube en le traversant du sud-est au nord-ouest. Elle irrigue la commune dans sa partie centrale.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 839 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Courteron est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,1 %), terres arables (22,1 %), cultures permanentes (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), prairies (0,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]L'histoire de Courteron a été documentée de manière très riche dans un ouvrage de Rémi Huth publié en juillet 2017 intitulé "Courteron - Un village champenois dans l'Histoire"[15].
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de lélection de Bar-sur-Aube, pour le bailliage : une partie de celui de Sens et l'autre du bailliage signeurial de Gyé-sur-Seine.
Mary Chollot, dans « Regards sur le passé de Courteron »[16], relate que « Courteron fut la première commune de l'Aube (et l'une des premières de France) électrifiée par elle-même. Le don de la force motrice ayant été fait par monsieur Nicolle, au retour des Amériques où il avait puisé cette idée. Propriétaire du Moulin il put procéder d'abord à l'éclairage des rues de la commune, et en 1888 cette inauguration officielle se marqua d'une fête inoubliable. »
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 102 habitants[Note 3], en évolution de −4,67 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Commune comptant 24 exploitants produisant des vins de Champagne, notamment :
- Champagne Ambroise Laurent
- Champagne Dubreuil Frères
- Champagne Cottet-Dubreuil
- Champagne Fleury[23].
- Champagne Mannoury EM
- Champagne Maurice Deguise
- Champagne Schreiber
Le champagne Fleury est cultivé en « biodynamie » et a fait l'objet de plusieurs articles dans la presse à ce sujet[24],[25],[26].
La commune compte également deux entreprises de terrassement.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Un circuit de randonnée pédestre autour de la découverte des cadoles autour du village a été en place par l'Office du Tourisme de l'Aube[27].
- L'ancien moulin du village, datant du Moyen Age, a été rénové en microcentrale hydroélectrique. Les travaux ont été financés grâce à un crowdfunding réalisé en 2016, ce qui a probablement constitué une première au niveau européen pour de l'hydroélectricité.[1][2][3]
- Église Saint-Lambert de Courteron.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Le peintre Paul Rebeyrolle a habité quelques années à Courteron après son départ de Paris en 1960[28].
Article connexe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Courteron » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Courteron », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Courteron et Celles-sur-Ource », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Rémi Huth, Courteron : Un village champenois dans l'Histoire, Courteron, Némont éditeur, , 114 p. (ISBN 978-2-913163-28-7)
- Almanach 1981 l'Est Eclair
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Champagne Fleury
- L'Express du 1er décembre 2010 «Champagne Du bio dans les bulles»
- 24h du 30 octobre 2009 «Le bio séduit la Champagne»
- The Irish Times du 7 novembre 2009 «Captivating Champagne»
- Circuits des cadoles sur le site Aube-Champagne.com.
- ArtCult 1er février 2005
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Courteron sur le site de l'Institut géographique national