David Sanborn
Nom de naissance | David William Sanborn |
---|---|
Naissance |
Tampa (Floride, États-Unis) |
Décès |
(à 78 ans) Tarrytown (État de New York, États-Unis) |
Nationalité | États-Unis |
Activité principale | Saxophoniste, chanteur, compositeur, animateur de télévision, animateur de radio |
Genre musical | Jazz, jazz fusion, smooth jazz, blues, pop musique, rhythm and blues |
Instruments | Saxophone alto |
Années actives | 1967-2024 |
Labels | Verve, Decca, Warner Bros, GRP, Rhino, Elektra, Reprise |
Site officiel | www.davidsanborn.com |
David Sanborn, né à Tampa (Floride) le et mort le à Tarrytown (État de New York), est un saxophoniste alto américain qui a également produit et animé des émissions de radio et de télévision à succès aux États-Unis.
Dès la fin des années 1960, après avoir enregistré quatre albums avec le Paul Butterfield Blues Band, il devient un musicien de studio très apprécié jouant avec un grand nombre d'artistes célèbres, tels que Stevie Wonder, James Brown, David Bowie et Sting. Au milieu des années 1970, il est actif sur la scène du jazz fusion en rejoignant le groupe des Brecker Brothers et c'est avec eux qu'il enregistre en 1975 son premier album solo, Taking Off, considéré aujourd'hui comme un classique.
Bien qu'il ait pratiqué de nombreux genres — ses enregistrements en solo mêlent généralement le jazz à la pop instrumentale, au rhythm and blues et au jazz fusion —, il a souvent été identifié au smooth jazz.
David Sanborn a publié 25 albums, dont 16 albums solos, et a remporté six Grammy Awards, huit disques d'or et un de platine.
Biographie
[modifier | modifier le code]David William Sanborn naît le à Tampa en Floride et grandit à Kirkwood dans le Missouri. Atteint de poliomyélite encore enfant, son père décide de lui offrir un saxophone pour renforcer sa cage thoracique et améliorer sa respiration, suivant en cela les conseils des médecins[1]. Dès l'âge de 14 ans, il se produit avec Albert King et Little Milton[1], inspiré par les musiciens de Chicago blues, bien que le saxophoniste alto Hank Crawford, à l'époque membre du groupe de Ray Charles, eut également une influence précoce et durable sur lui[2].
David Sanborn étudie ensuite la musique à l'université Northwestern avant de passer à l'université de l'Iowa, où il joue et étudie avec le saxophoniste J. R. Monterose[3].
En 1967, il se rend en Californie et rejoint le Paul Butterfield Blues Band[1] avec lequel il enregistre quatre albums en tant que soliste et membre de la section de cuivres, et apparaît même avec eux au festival de Woodstock en 1969[4].
Après quatre années avec le groupe, il entame une carrière prolifique de musicien de studio et devient le saxophoniste le plus demandé, collaborant avec plus d'une centaine d'artistes[4].
En 1972, il part en tournée avec Stevie Wonder — il joue également sur l'album Talking Book de ce dernier —, collabore avec les Rolling Stones et tourne aussi avec David Bowie. C'est avec lui qu'il enregistre en 1975 le célèbre solo que l'on entend sur le titre Young Americans qui figure sur l'album du même nom[3]. À la même époque, il enregistre avec Gil Evans et partage son temps entre les deux musiciens. Après avoir déménagé à New York et étudié avec George Coleman, il entame sa carrière solo et collabore avec Paul Simon et James Taylor[4].
Au milieu des années 1970, il est actif sur la scène du jazz fusion en rejoignant le groupe des Brecker Brothers[5], et c'est avec eux, le batteur Steve Gadd et le pianiste Don Grolnick qu'il enregistre son premier album solo, Taking Off, considéré aujourd'hui comme un classique du genre et qui lui permet de consolider sa carrière[6]. En 1979, son album Hideaway est un succès populaire et contribue à son ascension, le single Seduction étant repris dans le film American Gigolo. En 1981, le bassiste Marcus Miller le rejoint sur l'album Voyeur et entame avec lui une longue collaboration. En 1983, David Sanborn sort Backstreet, un album à succès sur lequel Luther Vandross est invité à chanter. Les albums suivants accueilleront des artistes tels que Kenny Barron, Christian McBride et Eric Clapton[4].
Bien qu'il ait composé des musiques de films depuis 1975, sa carrière dans ce domaine prend son essor en 1986 avec Psychose 3. De la fin des années 1980 au milieu des années 1990, il compose également les musiques de L'Arme fatale 2, 3 et 4[4].
À la télévision, il anime l'émission Night Music de 1988 à 1990. Produite par Lorne Michaels, créateur du Saturday Night Live, ce programme présente des films de légendes du jazz telles que Thelonious Monk, Dave Brubeck et Billie Holiday, ainsi que des échanges et des jams avec des musiciens tels que Sonny Rollins, Miles Davis, Joe Sample, Pharoah Sanders et bien d'autres. En outre, il anime régulièrement l'émission télévisée After New Year's Eve sur ABC.
En 2017, il fait équipe avec son neveu et son beau-frère pour créer une chaîne YouTube intitulée Sanborn Sessions[7] où les invités jouent leur propre musique et font un bœuf avec l'orchestre de Sanborn. Parmi les premiers invités figurent Kandace Springs, Michael McDonald, Terrace Martin et Bob James[4].
En 2023, il crée sa propre série de podcasts disponibles sur la station de radio WBGO, Spotify et Apple Music — As We Speak — avec pour invités des légendes musicales telles que Sonny Rollins et John McLaughlin, au cours de conversations approfondies sur leur processus créatif et leur parcours personnel dans le jazz[8].
Mort
[modifier | modifier le code]David Sanborn meurt des suites de complications dues à un cancer de la prostate à Tarrytown (New York) le à l'âge de 78 ans[9],[10]. Il avait été diagnostiqué en 2018[11].
Style
[modifier | modifier le code]Bien qu'il ait pratiqué de nombreux genres — ses enregistrements en solo mêlent généralement le jazz à la pop instrumentale, au rhythm and blues et au jazz fusion —, David Sanborn a souvent été identifié au smooth jazz, ou « jazz d'ascenseur[12],[13] », alors que dans sa jeunesse, il a étudié avec des leaders de l'avant-garde tels que Roscoe Mitchell (en) et Julius Hemphill (en) et a participé à l'album Diminutive Mysteries (en) de Tim Berne, connu pour son jeu free jazz. Son album Another Hand de 1991, produit par Hal Willner, réunit aussi Charlie Haden, Jack DeJohnette, Bill Frisell, Marc Ribot et d'autres musiciens que l'on n'associe généralement pas au smooth jazz[14]. Caricaturé par une partie de la critique musicale[13], David Sanborn a pourtant été l'un des saxophonistes ayant connu le plus grand succès commercial dans les années 1970, « avec un son mordant, immédiatement reconnaissable, toujours passionné et totalement engagé[4] ». Il a publié 25 albums, dont 16 albums solos, et a remporté six Grammy Awards, huit disques d'or et un de platine[4],[3].
« David a été rejeté à tort par des critiques à l'esprit cérébral qui l'ont jugé du point de vue d'Ornette Coleman », déclare Christian McBride. « David ne vient pas de là ; il vient du R&B, de Ray Charles et de Hank Crawford. Beaucoup de critiques de jazz méprisent ça en considérant que c'est facile et pas sérieux. Mais nous, musiciens, ne jugeons pas David en fonction d'Eric Dolphy et de Sonny Rollins, car ce n'est pas ce qu'il essaie de faire[1]. »
David Sanborn : « J'aime vraiment toucher à tout comme ça. Vous gardez un regard neuf et vous ne restez pas enfermé dans une seule voie. Ça vous permet de comprendre que la musique est un continuum ; il n'y a pas de séparation entre la musique pop ici et le jazz là-bas[15]. »
Musicien de jazz accompli, Sanborn a cependant toujours affirmé qu'il n'était pas un musicien de jazz[16] : « Je suis parfois associé aux musiciens de jazz parce que je joue du saxophone et que j'improvise. Ce n'est pas que je sois offensé par cette description, mais je pense que l'orientation rythmique de ce que je fais n'est pas vraiment du jazz. D'où je viens, le contexte musical dans lequel j'ai grandi, le type de jeu que j'ai pratiqué quand j'étais jeune, et la façon dont mon jeu s'est formé, c'était plutôt dans un contexte de rythm and blues. La musique qui m'a vraiment donné envie de devenir musicien est celle de Ray Charles. David Newman et Hank Crawford étaient mes héros. Ils combinaient la sophistication, une certaine sensibilité harmonique, certainement le côté branché et le courant rythmique sous-jacent du jazz avec la franchise émotionnelle du gospel et les éléments structurels du R&B[17]. »
David Sanborn a notamment enregistré avec « Stevie Wonder, Gil Evans, Miles Davis, Jaco Pastorius, Donald Fagen, les Rolling Stones, Steely Dan, James Brown, Carly Simon, John McLaughlin, B.B. King, Sting, John Scofield, Mose Allison, les Eagles, Marcus Miller, Eric Clapton, Tim Berne, Elton John, Bonnie Raitt, Hiram Bullock, Larry Carlton, Esther Phillips, Billy Joel, Bruce Springsteen, Linda Ronstadt, Eddie Palmieri, Aretha Franklin, Roger Waters, Cat Stevens, Dr. John, Tommy Bolin, David Bowie, Paul Simon, les Brecker Brothers, Steve Khan (en), Bob Berg, Bill LaBounty, Mike Stern, Roberta Flack, Mick Jagger, Garland Jeffreys, George Benson, Paul Butterfield, Bob James, Joe Beck, Dave Grusin, Tony Williams, Larry Coryell, James Taylor, Chaka Khan et Toto[9] » (Fred Goaty, directeur de Jazz Magazine).
Matériel
[modifier | modifier le code]Sanborn jouait d'un saxophone alto Selmer Mark VI et avait une préférence pour les numéros de série 140 000 à 150 000 , tous produits en 1967[18].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]David Sanborn avait épousé Alice Soyer, une pianiste et chanteuse française[19],[20] également graphiste[21], en quatrièmes noces[22]. Il avait un fils bassiste[22] et deux petites-filles[23].
Discographie
[modifier | modifier le code]Albums studio
[modifier | modifier le code]- Butterfat (S. Khan)
- Way 'cross Georgia (C.T. Perkinson)
- Duck Ankles (S. Khan)
- Funky Banana (D. Matthews)
- The Whisperer (D. Grolnick)
- It took a long time (R. Brecker)
- Black light (D. Matthews)
- Blue night (D. Matthews)
- Flight (D. Matthews)
- Indio (R. De Leon)
- Smile (C.T. Perkinson/paroles Paul Simon)
- Mamacita (R. De Leon)
- Herbs (H. Bushler)
- Concrete Boogie (H. Bullock)
- I do it for your love (Paul Simon)
- Sophisticated Squaw (V. Lewis)
- 7th Ave. (V. Lewis)
- Promise me the moon (D. Kortchmar)
- Benjamin (J. Taylor)
- Stranger's arms (D. Kortchmar)
- Heart Lake (M. Egan)
- The rev. (H. Bullock)
- We fool ourselves (H. Bullock)
- Morning Salsa (R. De Leon/H. Bushler)
- The legends of Cheops (V. Lewis)
- Solo (Jaffe, Levine, Spinozza)
- Short visit (John Simon)
- Theme from "Love is not enough" (C.T. Perkinson)
- Lotus Blossom (D. Grolnick)
- Heba (D. Sanborn)
- Sunrise Gospel (H. Bushler)
- Anywhere I wander (Loesser)
- Hideaway (D. Sanborn)
- Carly's song (D. Sanborn)
- Anything you want (D. Sanborn/ Michael Mc Donald)
- The seduction (love theme) (Giorgio Moroder)
- Lisa (D. Sanborn)
- If you would be mine (Michael Colina)
- Creeper (D. Sanborn/ John Evans)
- Again and again (D. Sanborn/ Michael Mc Donald)
- Let's just say goodbye (D. Sanborn)
- It's you (D. Sanborn)
- Wake me when its's over (D. Sanborn/ Marcus Miller)
- one in a million (D. Sanborn)
- Run for cover (Marcus Miller)
- All I need is you (Marcus Miller)
- Just for you (Marcus Miller)
- Again and again (Marcus Miller)
- Port of call (Michael Sembello/ Dan Sembello)
- Better believe it (Marcus Miller)
- Rush hour (Marcus Miller)
- Over and over (Marcus Miller/ Don Freeman)
- Back again (Don Freeman/ Dennis Belfield)
- As We Speak (D. Sanborn/ Michael Sembello)
- Straight to the heart (Marcus Miller)
- Rain on christmas (D. Sanborn)
- Love will come sunday (Michael Sembello/ David Batteau)
- I told us so (D. Sanborn/ H.Bullock)
- When you smile at me (D. Sanborn)
- Believer (Marcus Miller)
- Backstreet (D. Sanborn)
- A tear for Crystal (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Bums Cathedral (D. Sanborn/ Michael Colina)
- Blue beach (D. Sanborn)
- Neiter one of us (Jim Weatherly)
- Hideaway (D. Sanborn)
- Straight to the heart (M. Miller)
- Run for cover (M. Miller)
- Smile (C. Perkinson)
- Lisa (D. Sanborn)
- Love and Happiness (Al Green / Mabon L. Hodges)
- Lotus Blossom (Don Grolnick)
- One hundred ways (Kathy Wakefield / Ben Wright . Tony Coleman)
- Maputo (Marcus Miller)
- More than friends (Marcus Miller)
- Moon tune (Bob James/ D. Sanborn)
- Since I fell for you (Woodrow Buddy Johnson)
- It's you (D. Sanborn)
- Never enough (Bob James/ D. Sanborn)
- You don't know me (Cindy Walker/ Eddy Arnold)
- Luthor (Copyright control)
- Hey Girl (Carole King/ Gerry Goffin)
- Chicago Song (Marcus Miller)
- Imogene (Marcus Miller)
- High Roller (D. Sanborn/ Michael Colina)
- Tintin (Philippe Saisse )
- Breaking point (D. Sanborn/ Michael Colina)
- A Change of Heart (D. Sanborn/ Michael Colina)
- Summer (Ronnie Foster)
- The dream (Michael Sembello)
- Slam (Marcus Miller)
- J.T. (Marcus Miller)
- Lesley Ann (Michael Ruff/ D. Sanborn)
- Goodbye (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Samegirl (Randy Newman)
- Pyramid (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Tough (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- So far away (D. Sanborn)
- You are everything (Thomas Bell/ Linda Creed)
- Camel Island (Marcus Miller)
- First song (Charlie Haden)
- MoniCa Jane (Bill Frisell)
- Come to me, nina (Terry Adams)
- Hobbies (Terry Adams)
- Another Hand (Marcus Miller)
- Jesus (Lou Reed)
- Weird from one step beyond (Harry Lubin)
- CEE (D. Sanborn/ Terry Adams)
- Medley (George Dunning/ Bernard Hermann)
- Dukes and Counts (Marcus Miller)
- Snakes (Marcus Miller)
- Benny (Marcus Miller)
- Crossfire (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Full House (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Soul Serenade (Curtis Ousley/ Luther Dixon)
- Hey (Marcus Miller/ D. Sanborn/ Ricky Peterson/ Steve Jordan/ William S. Patterson)
- Bang Bang (Jaime Sabater/ Joe Cuba)
- Alcazar (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Ramblin' (Ornette Coleman)
- Savanna (D. Sanborn/ Richard Patterson)
- The long goodbye (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Little face (Marcus Miller)
- Got to give it up (Marvin Gaye)
- Jaws (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Mirage (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Big foot (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Back to Memphis (Marcus Miller/ D. Sanborn)
- Ojiji (D. Sanborn/ Don Alias/ Steve Jordan/ William S. Patterson)
- Willow weep for me Ann Ronell
- Try a little tenderness (Harry Woods/ Jimmy Campbell/ Reg Connelly)
- Smoke gets in your eyes (J. Kern/ O. Harbach)
- Pearls (Sade Adu/ Andrew Hale)
- For all we know (J. Fred Coots/ Sam M. Lewis)
- Come rain or come shine (Johnny Mercer/ Harold Arlen)
- This masquerade (Leon Russell)
- Everything must change (Bernard Ighner)
- Superstar (Leon Russell. Bonnie Bramlett)
- Nobody does it better (Carole Bayer Sager/ Marvin Hamlisch)
- Relativity (D. Sanborn/ Ricky Peterson)
- D.S.P. (D. Sanborn/ Ricky Peterson/ Paul Peterson)
- Rikke (D. Sanborn)
- Listen Here (Eddie Harris/ Lynn Keyes)
- Spooky (Michael Shapiro/ Harry Middlebrooks/ Buddy Buie/ J.R. Cobb)
- Missing You (D. Sanborn/ Ricky Peterson)
- Rumpelstiltskin (D. Sanborn/ Ricky Peterson)
- Infant eyes (Wayne Shorter)
- Southern exposure (D. Sanborn/ Ricky Peterson/ Paul Peterson)
- Corners (for Herbie) (Marcus Miller)
- Daydreaming (Aretha Franklin)
- Trance (Marcus Miller)
- Brother Ray (Marcus Miller)
- Lisa (D. Sanborn)
- When I'm with you (Marcus Miller)
- Naked moon (Marcus Miller)
- Cane (Me' Shell Ndegeocello)
- Ain't no sunshine (Bill Wither)
- Miss you (D. Sanborn)
- Comin' home baby (Ben Tucker)
- Cristo redentor (Duke Pearson)
- Harlem nocturne (Earle Hagen)
- Man from Mars (Joni Mitchell)
- Isn't She Lovely? (Stevie Wonder)
- Sugar (Stanley Turrentine)
- Tequila (Chuck Rio)
- Little Flower (D. Sanborn)
- Spider b. (D. Sanborn/ Ricky Peterson)
- Delia (D. Sanborn)
- Tin tin Deo (Gil Fuller)
- Senor Blues (Horace Silver)
- Don't let me lonely tonight (James Taylor)
- Smile (Charles Chaplin)
- Enchantment (Horace Silver)
- Ballad of the sad young men (Tommy Wolf/ Fran Landesman)
- Another time, another place (D. Sanborn)
- Capetown Fringe (Abdullah Ibrahim)
- Poinciana (NAt Simon/ Buddy Bernier)
- You must believe in spring (Michel Legrand/ Aln Bergman/ MArilyn Bergman/ Jacques Demy)
- Sofia (D. Sanborn)
- Saint Louis Blues (W.C. Handy)
- Brother Ray (Marcus Miller)
- I'm gonna move to the outskirts of town (Roy Jordan/ William Weldon)
- Basin' street Blues (Spencer Williams)
- Stoney lonesome (Hank Crawford)
- I believe to my soul (Ray Charles)
- What will I tell my heart (Peter Tinturin/ Jack Lawrence/ Irving Gordon)
- Please send me someone to love (Percy Mayfield)
- I've got news for you (Roy Alfred)
- The peeper (Hank Crawford)
- Only Everything (D. Sanborn)
- Hard times (Paul F. Mitchell)
- Let the good time rolls (Fleecie Moore/ Sam Theard)
- Baby won't you please come home (Charles Warfield/ Clarence Williams)
- You've changed (Bill Carey/ Carl Fischer)
- Hallelujah, I love her so (Ray Charles)
- Blues in the night (Harold Arlen/ Johnny Mercer)
- A la verticale
- Ordinary People
- Drift
- Can't Get Next to You (Featuring Larry Braggs)
- Oublie-moi
- Seven Days Seven Nights
- Windmills of Your Mind (Featuring Randy Crawford)
- Spanish Joint
- Overture (From the Manchurian Candidate)
Compilations
[modifier | modifier le code]- Chicago Song ()
- The Dream ()
- Let's Just Say Goodbye ()
- Slam ()
- Lesley Ann ()
- Carly's Song ()
- Anything You Want ()
- A Tear for Crystal ()
- Over and Over ()
- Rain on Christmas ()
- Hideaway ()
- It's You ()
- As We Speak ()
- Lisa ()
- Neither One of Us Lyrics (Wants to Be the First to Say Goodbye) ()
- Lotus Blossom ()
- All I Need Is You (Marcus Miller)
- Straight To The Heart (Marcus Miller)
- One In A Million ()
- It's You ()
- The Seduction (Giorgio Moroder)
- Imogene (Marcus Miller)
- You Don't Know Me (Eddy Arnold, Cindy Walker)
- You are everything (Thom Bell, Linda Creed)
- I Do It For Your Love (Paul Simon)
- When You Smile At Me ()
- Lisa (D. Sanborn)
- The water is wide (Linda Ronstadt)
- Chicago Song ()
- Bang Bang ()
- Smile ()
- Anything You Want ()
- Neither One Of Us ()
- I Told You So ()
- Love & Happiness ()
- Slam ()
- Knockin' On Heaven's Door ()
- Smoke Gets In Your Eyes ()
- Nobody Does It Better ()
- This Masquerade ()
Participations
[modifier | modifier le code]- The Resurrection of Pigboy Crabshaw / Paul Butterfield Blues Band (1967)
- In My Own Dream / Paul Butterfield Blues Band (1968)
- Keep on Moving / Paul Butterfield Blues Band (1969)
- Live / Paul Butterfield Blues Band (1970)
- Sometimes I Just Feel Like Smilin' / Paul Butterfield Blues Band (1971)
- Svengali / Gil Evans (1973)
- Gil Evans' Orchestra Plays the Music of Jimi Hendrix / Gil Evans (1974)
- Upchurch/Tennyson / Phil Upchurch & Tennyson Stephens (1975)
- Second Childhood / Phoebe Snow (1975)
- The Manhattan Transfer / The Manhattan Transfer (1975)
- Beck / Joe Beck (1975)
- Brecker Brothers / Brecker Brothers (1975)
- There Comes A Time / Gil Evans & His Orchestra (1975)
- Teaser / Tommy Bolin (1975)
- Anything Goes / Ron Carter (1975)
- The Chicago Theme /Hubert Laws (1975)
- Mark Murphy Sings /Mark Murphy (1975)
- Primal Scream /Maynard Ferguson Orchestra (1975)
- The Rape of El Morro / Don Sebesky (1975)
- Jaco Pastorius / Jaco Pastorius (1976)
- What A Difference A Day Makes / Ester Phillips (1975)
- Back to Back / Brecker Brothers (1976)
- All American Alien Boy / Ian Hunter (1976)
- Tropea / John Tropea (1976)
- Aspects / Larry Coryell (1976)
- Still Can't Say Enough / John Lee & Gerry Brown (1976)
- House of the Rising Sun / Idris Muhammad (1976)
- Gate Of Dreams /The Claus Ogerman Orchestra (1976)
- Dune / David Matthews (1977)
- Fork It Over / The Section (1977)
- Love Play / Mike Mainieri (1977)
- Burnin' At The Stake / The Domenic Troiano Band (1977)
- Priestess / Gil Evans (1977)
- Spinozza / David Spinozza (1977)
- Tightrope / Steve Khan (1977)
- Electric Guitarist / John McLaughlin (1978)
- Touchdown / Bob James (1978)
- Electric Guitarist /Wilbert Longmire (1978)
- The Blue Man /Steve Khan (1978)
- On The Move /Jun Fukamachi (1978)
- Jun Fukamachi & The New York All Stars Live /Jun Fukamavhi (1978)
- Electric Dreams / John McLaughlin With One Truth Band (1978)
- Live at the Royal Festival Hall / Gil Evans (1978)
- Difference / Larry Coryell (1978)
- To Touch You Again / John Tropea (1978)
- The Path / Ralph MacDonald (1978)
- In Your Eyes / George Benson (1978)
- Touch My Love / Webster Lewis (1978)
- Tiger In The Rain / Michael Franks (1979)
- Arrows / Steve Khan (1979)
- Casiopea / Casiopea (1979)
- Stargazer / Gordon Michaels (1979)
- Super Funky Sax / David Matthews (1980)
- Hollywood / Maynard Ferguson (1981)
- Sleepwalk / Larry Carlton (1981)
- Torch / Carly Simon (1981)
- First Class Vagabond / Hiram Bullock (1982)
- Pyramid / Terumasa Hino (1982)
- Suddenly / Marcus Miller (1982)
- Grand Cross / David Matthews (1982)
- Rendezvous / Jorge Dalto & Superfriends (1983)
- A Day In The Paradise / Masaru Imada (1983)
- Neesh / Mike Stern (1983)
- Night - Lines / Dave Grusin (1983)
- Electric Outlet / John Scofield (1984)
- Perfect Guy / Marcus Miller (1984)
- Pin Point / Ronnie Cuber With David Sanborn (1985)
- Journeyman / Eric Clapton (1989)
- Diminutive Mysteries (Mostly Hemphill) / Tim Berne (1992)
Distinctions
[modifier | modifier le code]Grammy Awards
[modifier | modifier le code]- 1999: Contemporary Jazz Performance - Inside
- 1988: Best Pop Instrumental Performance - Close up
- 1987: Best Rhythm & Blues Instrumental Performance - A Change of Heart ("Chicago song")
- 1986: Best Jazz Fusion Performance - Double Vision
- 1985: Best Jazz Fusion Performance - Straight to the Heart
- 1981: Best Rhythm & Blues Instrumental Performance - Voyeur ("All I need is you")
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Partitions :
- The Best Of David Sanborn. Hal Leonard (Saxophone Partitions)
- David Sanborn Collection. Hal Leonard (Saxophone Partitions)
- Jamey Aebersold Jazz Tome 103 - David Sanborn - Songs. Jamey Aebersold (Saxophone Partitions, CD minus one)
Magazines :
- Jazz Journal International - « Straight to the heart », Mark Gilbert, page 8. Volume 38, n° 4 (avril 1985)
- Wire - « Pushing to the limits », Richard Cook, page 32. Sortie 55 (septembre 1988)
- Jazziz - « The Genuine article », Lee Jeske, page 42. Volume 16, n° 7 (juillet 1999)
Filmographie
[modifier | modifier le code]Live, concerts, apparitions TV
[modifier | modifier le code]- Live at Montreux (1981, 1984)
- Straight to the Heart (1984)
- Legends live at Montreux 1997 (avec Eric Clapton à la guitare, Marcus Miller à la basse et clarinette basse, Steve Gadd à la batterie et Joe Sample au piano et à l'orgue)
Fictions (compositeur, instrumentiste ou acteur)
[modifier | modifier le code]- Lethal Weapon (L'Arme fatale)
- Stella Sulla Citta
Vidéographie
[modifier | modifier le code]- Sanborn Sessions, chaîne Youtube officielle.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- David Sanborn : The Blues and The Abstract Truth, JazzTimes, novembre 2008.
- « David Sanborn », Saxophone Journal, janvier-février 1989, p. 28-32.
- Full biography, sur le site officiel.
- (en) « David Sanborn Songs, Albums, Reviews, Bio & Mo... » (consulté le )
- The Brecker Brothers, sur AllMusic.
- David Sanborn: Taking Off, sur Jazzwise.
- Sanborn Sessions, chaîne Youtube officielle.
- (en) « David Sanborn's 'As We Speak' podcast, from WBGO Studios, premieres Tuesday, Sep. 26 » (consulté le )
- Fred Goaty, « David Sanborn, du souffle au cœur », sur Jazz Magazine, (consulté le )
- (en-US) Kory Grow, « David Sanborn, Jazz Saxophonist Who Played on David Bowie's 'Young Americans,' Dead at 78 », sur Rolling Stone, (consulté le )
- (en) Lisa Respers France, « David Sanborn, Grammy award-winning saxophonist, dead at 78 », sur CNN, (consulté le )
- Mort du saxophoniste David Sanborn, élégant jusqu’au dernier souffle, Éric Dahan sur Libération, 14 mai 2024.
- David Sanborn, saxophoniste de légende américain, est mort, sur Le Monde, 14 mai 2024.
- David Sanborn, sur The Vogue.
- Citations, sur IMDB.
- Sanborn Makes a Case for Diversity Training, 19 juin 1996, Los Angeles Times.
- David Sanborn, sur Encyclopedia.com.
- The Legend of the Selmer Mark VI, 14 mai 2024, The New Yorker.
- Alice Soyer, site officiel.
- Alice Soyer, sur BilletRéduc.
- Du lundi 4 au lundi 18 décembre 2017 : exposition des dessins d'Alice Soyer sur La lucarne des écrivains.
- David Sanborn obituary, go-to sax player to rock’s aristocracy, The Times, 28 mai 2024.
- David Sanborn, Saxophonist Who Defied Pigeonholing, Dies at 78, 14 mai 2024, The New Yorker.
Liens externes
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- (en) Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :