Dix Petites Clés
Dix Petites Clés | ||||||||
8e album de la série Mortadel et Filémon | ||||||||
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Auteur | Francisco Ibáñez | |||||||
Genre(s) | Bande dessinée, comédie, slapstick | |||||||
Personnages principaux | Filemón Pi, Mortadel, Profesor Bacterio | |||||||
Pays | Espagne | |||||||
Langue originale | Espagnol | |||||||
Titre original | La caja de los diez cerrojos | |||||||
Autres titres | Dix Petites Clés[1] | |||||||
Éditeur | Editorial Bruguera (Espagne), Aredit (France) | |||||||
Première publication | (Espagne), (France) | |||||||
Format | Papier | |||||||
Nombre de pages | 44 | |||||||
Albums de la série | ||||||||
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La caja de los diez cerrojos (français : Dix Petites Clés[1]) est une bande dessinée espagnole illustrée par Francisco Ibáñez, appartenant à la franchise Mortadel et Filémon, éditée en 1971 ( en France sous le nom de Futt et Fill[1]).
Synopsis
[modifier | modifier le code]À cette occasion, Mortadel et Filémon doivent ouvrir un coffre-fort dans lequel un multimillionnaire a placé toute sa fortune, bien que les agents de la T.I.A. ne sachent pas de quoi il s'agit. Le coffre est blindé, il est donc impossible de l'ouvrir autrement que par dix serrures, dont les clés sont cachées dans les coins les plus inattendus du monde, du Congo à la Lune (qui s'avère finalement être le nom d'un bar de la rue de Mortadel et Filémon), et la mission des agents consiste donc à récupérer les clés une à une.
Au bout de la boîte, une marionnette géante jaillit et, croyant à une plaisanterie, ils la jettent à la mer, toute brisée. La dernière vignette montre la boîte au fond de la mer avec la tête de la marionnette cassée, qui contenait un diamant gigantesque qu'ils n'avaient pas remarqué.
Influences et postérité
[modifier | modifier le code]Le gag consistant à écraser les hippopotames en les prenant pour des pierres était apparu dans la série d'animation Le gorille a bonne mine de Spirou et Fantasio en 1956. Ce gag est repris dans la série d'animation La litrona... ¡vaya mona! Elle est la première bande dessinée de Mortadel et Filémon où l'on retrouve un schéma qui sera répété dans les aventures suivantes : les agents doivent récupérer dix MacGuffins différents dans des lieux différents[2]. D'autres exemples de cette technique sont Los diamantes de la gran duquesa (1972), El plano de Alí-gusa-no (1974) ou El caso del calcetín (1976).
Le seul candidat à avoir gagné les 50 millions de pesetas du jeu télévisé 50 x 15 a répondu correctement à l'une des questions finales, à savoir qui étaient les Hottentots, parce qu'il avait lu dans ce dessin animé le mot de passe « ces types à la moustache ont le visage d'un Hottentot »[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « La caja de los diez cerrojos » (voir la liste des auteurs).
- « Dix Petites Clés - Futt et Fil, tome 1 », sur Senscritique (consulté le ).
- Miguel Fernández Soto 2008, p. 115.
- (es) ABC (Madrid) - 21/09/2000, p. 85.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (es) Fernando Javier de la Cruz Pérez, Los cómics de Francisco Ibáñez, Cuenca: Ediciones de la Universidad de Castilla-La Mancha, (ISBN 978-84-8427-600-5).
- (es) Miguel Fernández Soto, El mundo de Mortadelo y Filemón, Palma de Mallorca, Dolmen Editorial. Colección Storyteller #3, (ISBN 84-96121-86-0).
- (es) Antoni Guiral, El gran libro de Mortadelo y Filemón: 50 aniversario, Ediciones B (ISBN 978-84-666-3092-4).