Dolmen de Caranda
Dolmen de Caranda | |||||
Croquis du dolmen avant son enfouissement. | |||||
Présentation | |||||
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Type | Dolmen | ||||
Période | Néolithique | ||||
Protection | Classé MH (1889) | ||||
Caractéristiques | |||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 10′ 03″ nord, 3° 35′ 01″ est | ||||
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Commune | Cierges | ||||
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Picardie
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Le dolmen de Caranda est un dolmen situé sur le territoire de la commune de Cierges, dans le département de l'Aisne, en France.
Historique
[modifier | modifier le code]Des découvertes fortuites du dolmen sont rapportées en 1851. Une première fouille est menée par la Société historique et archéologique de Château-Thierry en 1872. L'année suivante, Frédéric Moreau fouille la nécropole de Lhommée et notamment le dolmen[1]. Le monument fut enfoui après fouille et rien n'indique sur place son emplacement.
Le monument est classé au titre des monuments historiques en 1889[2].
Description
[modifier | modifier le code]D'après les relevés de Moreau, le dolmen était orienté sud-ouest/nord-est. Il comportait une chambre funéraire de forme rectangulaire mesurant 3,60 m de longueur sur 1,60 m de largeur sur 2 m de hauteur. Elle était délimitée par neuf orthostates (quatre côtés gauche, cinq côté droit), une dalle de chevet et trois dalles de fermeture. La chambre était recouverte par trois tables de couverture de taille inégale. Le sol de la chambre était dallé[3].
Matériel archéologique
[modifier | modifier le code]Moreau découvrit à l'intérieur de la chambre trois squelettes humains, deux dents d'animaux (une de cheval, l'autre de castor), un poinçon en corne de cerf, et un matériel lithique en silex (des armatures de flèches, un couteau, six lames en silex, trois grattoirs, un poignard)[3].
De 1877 à 1893, Moreau fit paraître une série de fascicules connus sous le nom d'album Caranda, illustré par l'archéologue Jules Pilloy, qui reproduit une partie du matériel archéologique découvert au cours des fouilles du dolmen. La collection Moreau a été pour partie dispersée et pour partie léguée au Musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye[4], au Musée Alexandre-Dumas de Villers-Cotterêts, et au Musée de la Princerie de Verdun.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Millescamps 1874
- « Dolmen de Carauda », notice no PA00115600, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Baudet 1908
- Joconde Portail des collections des musées de France
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gustave Millescamps, « Le cimetière de Caranda et la coexistence de l'usage des instruments de pierre avec ceux de bronze et de fer jusqu'à l'époque mérovingienne », Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, iI, vol. 9, , p. 506-516 (DOI https://doi.org/10.3406/bmsap.1874.3075, lire en ligne).
- Pol Baudet, « Dolmens de l'Aisne », L'Homme préhistorique, no 1, , p. 7-9 (lire en ligne).