Dora Bouchoucha
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
درّة بوشوشة |
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Enfant | |
Parentèle |
Mohamed Fourati (beau-père) |
Dora Bouchoucha (arabe : درّة بوشوشة), de son nom complet Dora Bouchoucha Fourati, née le [1], est une universitaire et productrice de cinéma tunisienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études supérieures en littérature anglaise à la Sorbonne, elle fonde, en 1995 avec Ibrahim Letaïef[2], sa société de production, Nomadis Images[3]. À partir de 1997, elle dirige une association qu'elle a créée, Sud Écriture, et qui forme des auteurs africains et arabes[4].
Mis à part son travail dans la production de films et l'enseignement de la littérature anglaise à l'université[5], elle initie l'Atelier des projets des Journées cinématographiques de Carthage en 1992[5]. Elle dirige notamment le festival pendant trois sessions, entre 2008 et 2015[1].
Elle est reconnue pour sa présence régulière dans les festivals du cinéma, en tant que membre de jurys (Berlinale en 2017) ou en tant qu'intervenante dans des débats et tables rondes[6].
En 2017, elle est élue membre permanente du comité de CineMart rattaché au Festival international du film de Rotterdam[5]. En 2018, elle intègre la Commission des libertés individuelles et de l'égalité qui a pour mission de préparer un projet de réforme conformément aux impératifs de la Constitution tunisienne de 2014 et des standards internationaux des droits de l'homme[7],[8]. En juin, l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences l'invite à faire partie de ses membres[9],[10].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand officier de l'Ordre national du Mérite (Tunisie, 2010)[11] ;
- Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres (France, 2015)[12] ;
- Officier de l'Ordre de la République tunisienne (Tunisie, 2016)[13],[14] ;
- Prix du meilleur premier film de la Berlinale (Allemagne, 2016)[15] ;
- Désignée par le magazine New African parmi les 100 Africains les plus influents (2017)[16],[17] ;
- Hommage du Festival du film d'El Gouna pour l'ensemble de sa production cinématographique (2018)[18].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Nom du film | Réalisateur | Style | Année |
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Sabriya | Abderrahmane Sissako | Court métrage | 1997 |
Demain, je brûle | Mohamed Ben Smaïl (ar) | Long métrage | 2000 |
La Saison des hommes | Moufida Tlatli | Long métrage | 2000 |
One Evening in July | Raja Amari | Court métrage | 2001 |
Avec tout mon amour | Amalia Escriva | Long métrage | 2001 |
Satin rouge | Raja Amari | Long métrage | 2002 |
Le Soleil assassiné | Abdelkrim Bahloul | Long métrage | 2003 |
Seekers of Oblivion | Raja Amari | Documentaire | 2004 |
Slaget om Tobruk | Václav Marhoul | Long métrage | 2008 |
Les Secrets | Raja Amari | Long métrage | 2009 |
C'était mieux demain | Hinde Boujemaa | Long métrage | 2012 |
Ouled Ammar | Nasreddine Ben Maati | Documentaire | 2013 |
Hedi, un vent de liberté | Mohamed Ben Attia | Long métrage | 2016 |
Corps étranger | Raja Amari | Long métrage | 2018 |
Weldi | Mohamed Ben Attia | Long métrage | 2018 |
Vie privée
[modifier | modifier le code]Dora Bouchoucha est la mère du mannequin Kenza Fourati[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Dora Bouchoucha : une icône tunisienne », sur hebdo.ahram.org.eg, (consulté le ).
- Alya Hamza, « Dora Bouchoucha : cinéma addict », sur turess.com, (consulté le ).
- Jules Crétois, « Dora Bouchoucha, grande dame du cinéma tunisien », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
- « Pour Dora Bouchoucha, produire des films c'est "accompagner des talents" », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Dora Bouchoucha Fourati », sur africine.org (consulté le ).
- « La cinéaste tunisienne Dora Bouchoucha parmi les 100 personnalités les plus influentes d'Afrique », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
- « Décret présidentiel », Journal officiel de la République tunisienne, no 65, , p. 2613 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « Béji Caid Essebsi annonce la création de la commission des libertés individuelles et de l'égalité présidée par la députée Bochra Belhaj Hmida », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
- « Dorra Bouchoucha élue membre de l'Académie des Oscars », sur webdo.tn, (consulté le ).
- Rihab Boukhayatia, « La productrice tunisienne Dorra Bouchoucha fait son entrée à l'académie des Oscars », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
- « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 26, , p. 859 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « Fleur Pellerin remettra les insignes de commandeur des Arts et des Lettres à Dorra Bouchoucha à Cannes », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
- « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 67, , p. 2584 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « Des compétences tunisiennes décorées des insignes de l'Ordre de la République », sur letemps.com.tn, (consulté le ).
- (en) « Inhebbek Hedi », sur berlinale.de (consulté le ).
- (en) « New African Magazine announces its 100 Most Influential Africans of 2017 », sur newafricanmagazine.com, (consulté le ).
- « La cinéaste tunisienne Dora Bouchoucha parmi les 100 personnalités les plus influentes d'Afrique », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
- « Égypte : hommage à Dora Bouchoucha à El Gouna Film Festival », sur kapitalis.com, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Productrice tunisienne de cinéma
- Critique tunisien de cinéma
- Universitaire tunisienne
- Féministe tunisienne
- Femme de lettres tunisienne
- Officier de l'ordre de la République (Tunisie)
- Grand officier de l'ordre national du Mérite culturel (Tunisie)
- Commandeur des Arts et des Lettres
- Naissance en octobre 1957
- Naissance en Tunisie