Escornebœuf
Escornebœuf | |||||
L'église paroissiale Sainte-Quitterie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Auch | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone | ||||
Maire Mandat |
Sergine Ageorges 2020-2026 |
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Code postal | 32200 | ||||
Code commune | 32123 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Escornebovois | ||||
Population municipale |
568 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 39′ 21″ nord, 0° 54′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 135 m Max. 232 m |
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Superficie | 25,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gimone-Arrats | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Escornebœuf (Escòrnabueu en gascon) est une commune française située dans l'est du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gimoès, un petit territoire autour de Gimont, traversé en son milieu par la Gimone.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, le Sarrampion, le ruisseau d'en Béjon, le ruisseau d'en Bon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Escornebœuf est une commune rurale qui compte 568 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Escornebeuvois ou Escornebeuvoises.
Les habitants d'Escornebœuf se nomment les Escornebovois, conformément à l'étymologie.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Jean de Las Monges, inscrite en 1981.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Escornebœuf est une commune située en Gascogne au nord-est de Gimont.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Escornebœuf est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Touget, Gimont, Aubiet, Catonvielle, Monferran-Savès, Razengues, Saint-Germier et Sainte-Marie.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 2 545 hectares ; son altitude varie de 135 à 232 mètres[2].
Escornebœuf se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, le Sarrampion, le ruisseau d'en Béjon, le ruisseau d'en Bon, un bras de la Marcaoue, le ruisseau d'Ayguebère, le ruisseau de Borde Vieille, le ruisseau de la Clède, le ruisseau d'en Carrignan, le ruisseau d'en Sarrade, le ruisseau du Tachon et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[5],[Carte 1].
La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[6].
La Marcaoue, d'une longueur totale de 36,4 km, prend sa source dans la commune de Simorre et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Gimone à Touget, après avoir traversé 15 communes[7].
Le Sarrampion, d'une longueur totale de 25,4 km, prend sa source dans la commune de Monferran-Savès et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gimone à Maubec, après avoir traversé 14 communes[8].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 717 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lahas à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[15] : les « prairies inondables de Gimont » (100 ha), couvrant 3 communes du département[16], et les « prairies inondables de la Marcaoue à En Saguens » (20 ha), couvrant 2 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[15] : le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (3 085 ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[18].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Escornebœuf est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), prairies (1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Accès avec les routes départementales D 12, D 120 et D 249. Ainsi que par la gare de Gimont-Cahuzac sur la ligne SNCF Toulouse - Auch.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Escornebœuf est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 254 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 254 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1989, 1995, 1999, 2009 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1994, 2003, 2011 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)[25],[26]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27],[26].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestation anciennes
[modifier | modifier le code]Le nom est attesté anciennement sous la forme Escornabou au XIIe siècle[28], identique à Écornebœuf (Dordogne, Escornabou 1163; Scornaboue 1192; Descornabus XIIIe siècle). La forme Scornebœuf apparait dans des cartes du XVIIe (Hubert Jaillot)[29] et XVIIIe (carte de Cassini)[30] siècles.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Même nom qu'Écornebœuf avec maintien de Es- initial à la place de É- (résultant régulièrement de l'évolution phonétique de Es- en français) et ce, conformément à l'étymologie et à la phonétique occitane.
Il s'agit d'un nom de lieu composé avec le nom du bœuf (occitan moderne buou), comme les noms du type Tombebœuf et Écorchebœuf. C'est un composé métaphorique « écorne bœuf » signifiant « endroit où souffle un vent à décorner.. les vaches »[31],[32] ou peut-être « abattoir » (cf. Tombebœuf, Tubœuf et Écorchebœuf).
Le nom est retrouvé, proche ou à l'identique, dans :
- Une rivière du pays agenais : l'Escornebœuf
- Un lieu-dit près de Saint-Geours-de-Maremne, sur la RN 124 : Escornebéou
- Un monument en la ville de Le Dorat, Limousin : la porte d'Escornebœuf
- Un lieu-dit près de Périgueux, Dordogne, siège d'un oppidum gaulois sur le coteau d'Escornebœuf.
Entre autres, c'est aussi celui d'un village de Catalogne : Vilanova d'Escornalbou à propos duquel Joan Coromines écrit : « Escornalbou: Compost de 'escorna el bou', en el sentit de 'lloc abrupte on els bous que pastegen, cauen i es trenquen les banyes'. Del verb 'escornar', derivat de 'corn' »[33].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'occupation des lieux est ancienne comme le prouvent les céramiques sigillés présentées au musée de Gimont.
L’implantation d'établissements romains, sur ou à proximité de la commune, est démontrée par la trouvaille d'amphores et d'une statue de Jupiter[34].
À l’époque romaine, la frontière entre la Narbonnaise et la Novempopulanie passait dans les parages des rivières Save, Gimone et, peut-être, la Marcaoue.
Au Moyen Âge, la frontière du comté de Toulouse serpente aussi dans les environs mais avec une orientation plutôt nord-ouest/sud-est.
Escornebœuf est traversée par la voie romaine et le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ce village faisait partie du Pays de Rivière-Verdun, ancienne paroisse du consulat de Gimont transformée en commune indépendante par l'ordonnance du comité départemental du 1er avril 1791 et associée à l'administration cantonale de Gimont pendant les dernières années de la Révolution.
Dans le supplément de l’un de ses ouvrages l’abbé J.J. Monlezun[35] nous donne une description d’un blason qu’il associe au nom du village sans préciser aucunement sa source : "d'azur à trois corbeaux de sable becqués et membrés de gueules".
Il n'y a pas d'habitat ancien groupé à Escornebœuf. L'ancien village (église et cimetière compris) a été complètement détruit au milieu du XIXe siècle car trop souvent inondé par les crues. Ne reste que la croix de la pierre tombale de l'abbé Sudre mort en 1773 et frère de l'avocat gimontois, Théodose Sudre, qui défendit Calas.
Le nouveau village présente un caractère éclaté.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[36],[37].
Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Commune faisant partie de la communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone et du canton de Gimone-Arrats (avant le redécoupage départemental de 2014, Escornebœuf faisait partie de l'ex-canton de Gimont) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes de l'Arrats-Gimone.
Elle fait aussi partie du Pays Portes de Gascogne.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].
En 2021, la commune comptait 568 habitants[Note 5], en évolution de +3,65 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[43] | 1975[43] | 1982[43] | 1990[43] | 1999[43] | 2006[44] | 2009[45] | 2013[46] |
Rang de la commune dans le département | 96 | 80 | 70 | 58 | 57 | 66 | 69 | 65 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]Escornebœuf fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités
[modifier | modifier le code]Activités sportives
[modifier | modifier le code]Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 215 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 531 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 700 €[I 5] (20 820 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 4,9 % | 6,9 % | 4,8 % |
Département[I 8] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 314 personnes, parmi lesquelles on compte 77,1 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs) et 22,9 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 55 emplois en 2018, contre 87 en 2013 et 94 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 235, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,1 %[I 11].
Sur ces 235 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 34 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]31 établissements[Note 8] sont implantés à Escornebœuf au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 31 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
11 | 35,5 % | (12,3 %) |
Construction | 1 | 3,2 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
4 | 12,9 % | (27,7 %) |
Information et communication | 2 | 6,5 % | (1,8 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
8 | 25,8 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
3 | 9,7 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 2 | 6,5 % | (8,3 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,5 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 31 entreprises implantées à Escornebœuf), contre 12,3 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 34 lors du recensement agricole de 2020[Note 10] et la surface agricole utilisée de 2365 ha[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Chapelle Saint-Jean-de-Las-Monges près de la Gimone, édifice du XIIe siècle inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[48].
-
La chapelle. -
Vue opposée. -
La chapelle dans son environnement. -
Rassemblement devant la chapelle.
- Église paroissiale Sainte Quitterie, datant du XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Escornebœuf sur le site de l'Institut géographique national
- Site de l'Office de Tourisme de la Communauté de communes Arrats-Gimone
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Escornebœuf » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Escornebœuf » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Escornebœuf » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Escornebœuf » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Escornebœuf » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Plan séisme
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale d'Escornebœuf », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « la Gimone »
- Sandre, « la Marcaoue »
- Sandre, « le Sarrampion »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Escornebœuf et Lahas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lahas » (commune de Lahas) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lahas » (commune de Lahas) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Escornebœuf », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « prairies inondables de Gimont » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « prairies inondables de la Marcaoue à En Saguens » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Escornebœuf », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Escornebœuf », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Barrage de la Gimone », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
- « Fiche réflexe du barrage de la Gimone », sur gers.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gers », sur gers.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Cartulaire de l'abbaye de Gimont, 1905: version numérisée de la BNF [1]
- « Diocèse de Toulouse », Alexis-Hubert Jaillot, 1695
- « Toulouse Nouvelle Edition N° 38 », César-François Cassini de Thury, BNF Ge CC707 (19G)
- Albert Dauzat, DELF.
- Ernest Nègre, TGF.
- (OnoCat, IV, p. 105)[source insuffisante].
- Bulletin Archéologique du Gers, 1973, pp 5-23
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