Famille de Cosnac
Famille de Cosnac | |
Armes | |
Blasonnement | D'argent semé de molettes de sable, au lion de même armé, lampassé et couronné de gueules brochant sur le tout. |
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Devise | « Neque auro neque argento, sed honore » |
Allégeance | Royaume de France |
Fonctions militaires | Mestre de camp d'infanterie, officiers |
Fonctions ecclésiastiques | Cardinal de Comminges Archevêque d'Aix Archevêque de Sens Evêque de Lombez Evêque de Saint-Bertrand-de-Comminges Evêque de Tulle Evêque de Valence et de Die Evêque de Meaux Evêque d'Auxerre |
Récompenses civiles | Palmes académiques Mérite Agricole |
Récompenses militaires | Ordre du Saint-Esprit Ordre de Saint-Louis Ordre de Saint-Lazare Ordre national de la Légion d'honneur |
Preuves de noblesse | |
Admis aux honneurs de la Cour | Honneurs de la Cour en 1782 et 1783 |
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La famille de Cosnac est une famille subsistante de la noblesse française sur preuves de 1200 ou 1223, originaire du Limousin.
Elle compte parmi ses membres plusieurs prélats de l'église catholique.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]La famille de Cosnac est originaire du Limousin[1]. Elle tient son nom de la terre de Cosnac, près de Brive-la-Gaillarde, et elle est considéré comme l'une des plus illustres familles du Bas-Limousin[2].
Sans pouvoir établir un lien on trouve en 924 un Immon de Cosnac et Itiburge, sa femme, qui firent donation au monastère de Tulle d'une vigne située à Donzenac et d'une ferme nommée Chazlada dans la paroisse de Naves[3].
Dans les manuscrits de Chérin, le généalogiste Berthier écrit dans son rapport pour les honneurs de la cour qu'« Elle a pour auteur certain Marcel de Cosnac qui était mort avant le milieu du XIe siècle (…) Mais la filiation est littéralement prouvée depuis Guillaume de Cosnac (…) qui vivait vers 1200. »[2].
Premiers membres
[modifier | modifier le code]En 1190, Elie de Cosnac se croisa d'après un acte d'emprunt, souscrit en 1191 à Saint-Jean d'Acre. Le nom et les armes de ce chevalier ont été inscrits aux Salles des Croisades du Château de Versailles[2].
Ainsi, la filiation prouvée de cette famille remonte à 1223 avec Guillaume, chevalier, seigneur de Cosnac, qui se croisa à cette date contre les Albigeois[1].
Tout au long de son histoire, la famille de Cosnac a donné de nombreux dignitaires à l'Église ce qui faisait dire à Saint-Simon : « dans cette famille on est évêque de père en fils »[réf. nécessaire]. Parmi ses religieux les plus illustres on compte sept évêques, deux archevêques et un cardinal.
En 1352, Bertrand de Cosnac, nonce du pape Clément VI, participe en tant que trésorier de l'église à la construction du Palais des Papes à Avignon[réf. nécessaire].
En 1530, Louis de Cosnac, en tant que premier écuyer de la reine et gentilhomme de François Ier, accompagne à Madrid le vicomte de Turenne (François de la Tour) pour signer le contrat de mariage entre François Ier et la sœur de Charles Quint, Eléonore.[réf. nécessaire]
Le titre de marquis est attribué à Armand de Cosnac, mestre de camp d'infanterie du régiment de Cosnac, en 1657[2].
Le baron de Cosnac est admis aux Honneurs de la Cour le , puis le vicomte de Cosnac obtient cette même faveur le [2].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Bertrand de Cosnac (1297-1374), évêque de Comminges en 1352, cardinal en 1372[2].
- Bertrand de Cosnac (1330-1376), évêque de Tulle en 1371[2].
- Pierre de Cosnac (1331-1405), évêque de Tulle.
- Daniel de Cosnac (1628-1708), dernier évêque de Valence et de Die (1655-1687), archevêque d'Aix en 1687[2].
- Gabriel de Cosnac (1649-1739), évêque de Die en 1701[2].
- Daniel Joseph de Cosnac (1700-1741), évêque de Die.
- Jean-Joseph de Cosnac (1764-1843), évêque de Noyon en 1817, archevêque de Sens en 1830.
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Bertrand de Cosnac (1297-1374)
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Daniel de Cosnac (1628-1708)
Armes, devise et titres
[modifier | modifier le code]Blasonnement : D'argent semé de molettes de sable (alias : étoiles), au lion de même armé, lampassé et couronné de gueules brochants sur le tout.[1],[2]
Couronne : de marquis. Supports deux sauvages à la ceinture feuillée de sinople, appuyés sur leurs mas- sues. Cimier un lion issant de sable[2].
Devise : « Neque auro neque argento, sed honore »[2]
Principales alliances
[modifier | modifier le code]Les principales alliances de la famille de Cosnac sont : d'Ornhac, de Molceaux (1323), de Born (1369), de Beynac, de Ginel (1423), de Noailles (1452), de Lastour (1482), de Saint-Michel de Banières (1550), du Plat (1547), de Reilhac (1577), de Juyé (1582), de Beaupoil de Saint-Aulaire (1608), de Talleyrand (1618), d'Espeyrac (1624), de Boussac (1654), Gaubert (1656), de la Jugie-Faucon (1691), Texier (1697), de Bomet (1757), d'Ussel, de Geoffre de Chabrignac (1746), de Lostanges Saint-Aulaire (1751), de Darna de Negelles (1768), Guillaume de Chavaudon (1783).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome III, page 61.
- Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume XII, 1913, page 6 à 10.
- P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, volume VIII, 1843, page 18.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. XII. Cos-Cum., Evreux, imprimerie Charles Herisseys, (lire en ligne), p. 6-10, « Cosnac (de) ». .
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome III, page 61.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Armorial des familles du Limousin
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles de la noblesse française d'Ancien Régime (A à K)
Liens externes
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