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Flora Nwapa

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Flora Nwapa
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
EnuguVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Dr. Alban (neveu par le frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Œuvres principales
Efuru, One is Enough (d), Wives at War (d), This is Lagos, and other stories (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Florence Nwanzuruahu Nkiru Nwapa, plus connue sous le nom de Flora Nwapa (, Oguta - , Enugu) est une écrivaine et éditrice nigériane.

Enfance et éducation

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Flora Nwapa est née à Oguta[1] dans le sud-est du Nigeria. C'est l'aînée de 6 enfants. Son père est Christopher Ijeoma, agent de l'United Africa Company, et sa mère Martha Nwapa, professeur de théâtre[2]. Flora Nwapa suit les cours à Oguta, Port Harcourt et Lagos. Elle obtient un baccalauréat universitaire ès lettres en 1957 à l'université d'Ibadan. Elle voyage ensuite en Écosse, où elle obtient un diplôme d'éducation à l'université d’Édimbourg en 1958.

Carrière enseignante

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Elle retourne au Nigeria et travaille à Calabar comme agent d'éducation pour le ministère de l'éducation. Elle est ensuite embauchée comme professeur à la Queen's School d'Enugu, où elle enseigne l'anglais et la géographie à partir de 1959. Elle continue à travailler à la fois comme professeur, mais aussi à plusieurs fonctions de l'état, comme greffière adjointe à l'université de Lagos de 1962 à 1967[3]. Après la guerre civile nigériane de 1967-1970, elle accepte d'être ministre de la santé dans l'East Central State de 1970 à 1971, puis ministre des terres, des études et du développement urbain de 1971 à 1974[4].

Carrière d'écrivain

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Flora Nwapa commence sa carrière d'écrivain au début des années 1960 alors qu'elle enseigne l'anglais et la géographie à la Queen's school d'Enugu. C'est à cette époque qu'elle rédige son premier roman, Efuru, qu'elle fait parvenir à Chinua Achebe. Ce dernier, convaincu par la qualité de l'ouvrage, incite Nwapa à le faire parvenir aux éditions Heinemann à Londres[5]. En 1966, alors que vingt-cinq titres sont déjà parus dans la collection « African Writers Series » de cet éditeur, Efuru est publié, faisant de Flora Nwapa la première femme à rejoindre cette collection. Il faudra attendre à nouveau que trente titres soient publiés pour qu'une femme refasse son apparition dans la collection[6].

En parallèle de son activité d'écrivain, elle exerce aussi comme éditrice et, en 1977, elle est la première femme africaine à créer une maison d'édition majeure, en lançant à Enugu Tana Press. Cette société édite la majorité de ses œuvres. Par la suite elle crée une autre maison d'édition, Flora Nwap Books, qui publie des écrivaines africaines telles que Ama Ata Aidoo et Ifeoma Okoye ainsi que des titres de littérature jeunesse[7], par exemple Mammywater en 1979.

Le , elle meurt d'une pneumonie à Enugu[5].

Bibliographie

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Deux de ses romans, Efuru (1966)[8] et Idu (1970) se passent dans son village natal, près du Lac de la Dame et font connaître les coutumes locales. Ils mettent en scène le fonctionnement de la société patriarcale et par classes d'âge qui permet la résolution de problèmes et de conflits, ainsi que le rôle de la noix de kola dans toutes les cérémonies familiales. Ils évoquent déjà les thèmes qui se retrouveront dans toute son œuvre, le rôle des enfants de la famille, les conséquences de la stérilité féminine, la place de la femme dans la société nigérienne et son besoin vital d'indépendance économique.

Never again (« Plus jamais »), publié en 1975, évoque les terribles années de la guerre du Biafra et les ravages de la propagande, interdisant tout esprit critique.

Articles connexes

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Notes et références

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  1. Hamilton, Janice, Nigeria in Pictures, p. 71.
  2. "Interesting Things About Flora Nwapa, Nigeria’s First Female Novelist", Information Nigeria, 1 March 2013.
  3. Literary Encyclopedia
  4. Susan Leisure, "Nwapa, Flora", Postcolonial Studies @ Emory, Emory University, Fall 1996.
  5. a et b Brenda F. Berrian, « In Memoriam: Flora Nwapa (1931-1993) », Signs, vol. 20,‎ , p. 996-999 (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) Florence Stratton, Contemporary African Literature and the Politics of Gender, Routledge, , 200 p. (ISBN 978-0-415-09770-3, lire en ligne), p. 80.
  7. (en) Emmanuel Kwaku Akyeampong et Henry Louis Gates, Dictionary of African Biography, Oxford, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-538207-5, lire en ligne), p. 512.
  8. « Ebook Efuru de Flora Nwapa », sur harmatheque.com (consulté le ).

Liens externes

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