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Front islamique (Syrie)

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Front islamique
الجبهة الإسلامي
Image illustrative de l’article Front islamique (Syrie)

Idéologie Islamisme sunnite
Nationalisme syrien
Salafisme (certains groupes)
Objectifs Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad
Instauration en Syrie d'un État islamique régi par la charia
Statut Inactif
Fondation
Date de formation
Pays d'origine Syrie
Actions
Mode opératoire Lutte armée
Période d'activité -
Organisation
Chefs principaux Ahmed Abou Issa
Abou Rateb
Hassan Aboud
Zahran Allouche
Membres 45 000 à 80 000[1],[2],[3]
Financement Financé par :
Drapeau de la Turquie Turquie
Drapeau du Qatar Qatar
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite
Guerre civile syrienne

Le Front islamique (arabe : الجبهة الإسلامية, al-Jabhat al-Islāmiyyah) était une alliance de groupes rebelles lors de la guerre civile syrienne, active de 2013 à 2016.

Le Front islamique est formé le par des brigades venues du Front islamique de libération syrien (islamistes modérés) et du Front islamique syrien (islamistes salafistes) à la suite de la dissolution de ces deux mouvements.

Selon des sources diplomatiques, sa création aurait été financée par la Turquie et le Qatar[4]. Il est également parrainé par l'Arabie saoudite[5].

Effectif et commandement

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Annonce de la formation du Front islamique, le 22 novembre 2013.

Fort de 50 000 à 80 000 hommes, le Front islamique devient alors le plus important groupe rebelle de Syrie, devant ses rivaux de l'Armée syrienne libre, de l'État islamique de l'Irak et du Levant et du Front al-Nosra[2],[3].

Les principaux membres sont :

  • Ahmed Abou Issa (Chef du Front islamique), membre de Suqour al-Cham[3] ;
  • Abou Rateb (Secrétaire-général), membre du Liwa al-Haq[3] ;
  • Hassan Aboud (Chef politique), membre d'Ahrar al-Cham, tué en septembre 2014[3] ;
  • Zahran Allouche (Chef militaire), membre de Jaych al-Islam, tué en décembre 2015[3] ;
  • Abou Firas (Porte-parole du mouvement), chef du Liwa al-Tawhid[3].

Composition

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Le Front islamique rassemble sept groupes armés[3] :

Dans une déclaration publiée le 27 novembre, le Front islamique annonce que son objectif est de créer un État islamique dirigé par une choura et établir la charia comme base du droit. Il affirme que dans cet État, les minorités religieuses et ethniques seraient protégées. Il rejette la démocratie et le nationalisme kurde[2].

Dissolution

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Le Front islamique disparaît progressivement à partir de l'année 2014. Trois groupes sur sept — Suqour al-Sham, Liwa al-Haq et le Front islamique kurde — rallient Ahrar al-Cham fin 2014 et début 2015. Le , Suqour al-Cham se retire d'Ahrar al-Cham et redevient indépendant[16]. Puis, il rejoint à nouveau Ahrar al-Cham le [17].

Jaych al-Islam reste indépendant et garde des distances avec les autres groupes tandis que Liwa al-Tawhid éclate en 2014 pour former le Front du Levant et Al-Fauj al-Awwal[18],[19],[20].

Début 2015, Aron Lund, chercheur à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, indique que seul Ahrar al-Cham continue d'opérer sous le nom de « Front islamique »[15].

Le , Ansar al-Cham fusionne avec Jaych al-Islam[21], puis avec Hayat Tahrir al-Cham le [22],[23].

Liens externes

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Références

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  1. a b c et d (en) « Syria crisis: Guide to armed and political opposition », BBC,
  2. a b et c « Syrie: le Front islamique dévoile son programme politique », RFI,
  3. a b c d e f g et h Hassane Zerrouky, « En Syrie, sept groupes armés constituent un Front islamique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur L'Humanité,
  4. Benjamin Barthe, « Les actions du Front islamique affaiblissent l'Armée syrienne libre », Le Monde,
  5. Georges Malbrunot, « Le nouveau visage de la rébellion syrienne », Le Figaro,
  6. a b et c Catherine Gouëset, « Djihadistes, islamistes, rebelles... La guerre dans la guerre en Syrie », L'Express,
  7. a b c d et e OLJ avec AFP, « Des groupes rebelles créent la plus importante force islamiste en Syrie »,
  8. a b c d e et f « Almanar : Le front al-Nosrat contre le front islamique »,
  9. a et b « L'Expression : Syrie: islamistes indépendants, Frères musulmans, salafistes et jihadistes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  10. « Un important chef rebelle syrien tué », Le Figaro avec AFP,
  11. (en) « The Non-State Militant Landscape in Syria », Combating Terrorism Center (consulté le )
  12. a et b (en) « The Free Syrian Army » [PDF], Understanding War, (consulté le )
  13. (en) « Front to Back », Foreign Police (consulté le )
  14. Reuters, « Fusion d'Ahrar al-Cham avec un autre groupe islamiste en Syrie », sur L'Orient-le-Jour,
  15. a b et c (en) Aron Lund, « Islamist Mergers in Syria: Ahrar al-Sham Swallows Suqour al-Sham », Carnegie,
  16. (ar) « لوية صقور الشام تنفصل عن حركة أحرار الشام الإسلامية », Eldorar,‎
  17. « InfoGraphic: Syrian Opposition factions mergings »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Archicivilians,
  18. Mojahed Abo Aljood, « À Alep, des habitants rêvent d’unir à nouveau les rebelles "modérés" », France 24,
  19. « Syrie : le 1er régiment, le groupe rebelle syrien patronné par la Turquie », France Soir,
  20. (en) Jennifer Cafarella et Genevieve Casagrande, « Syrian Armed Opposition Forces in Aleppo » [PDF], Institute for the Study of War,
  21. (en) « استجابة للمطالب الشعبية.. "أنصار الشام" تندمج بـ"جيش الإسلام" - شبكة بلدي الإعلامية »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  22. Hassan Ridha, « Ansar al-Sham Battalion joins Tahrir al-Sham. Al-Qaeda still swallowing up other groups + occasional defection from Ahrar al-Sham »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur twitter,
  23. InfosWars MENA, « La Katiba Ansar al-Sham rejoint l'organisation Hayat Tahir Sham #HTS #Syria #Syrie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur twitter,