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Gan (Pyrénées-Atlantiques)

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Gan
Gan (Pyrénées-Atlantiques)
Vue sur le bas de Gan et les Pyrénées.
Blason de Gan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées
Maire
Mandat
Francis Pées
2020-2026
Code postal 64290
Code commune 64230
Démographie
Gentilé Gantois
Population
municipale
5 622 hab. (2021 en évolution de +1,37 % par rapport à 2015)
Densité 142 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 46″ nord, 0° 23′ 11″ ouest
Altitude Min. 186 m
Max. 478 m
Superficie 39,62 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Pau
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Gan
Géolocalisation sur la carte : France
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Gan
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Gan
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Gan
Liens
Site web villedegan.fr

Gan est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Gantois[1].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Gan se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 9,5 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 16 km de Nay[4], bureau centralisateur du canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bosdarros (3,0 km), Uzos (5,7 km), Rontignon (6,0 km), Narcastet (6,0 km), Mazères-Lezons (6,1 km), Gelos (6,2 km), Jurançon (6,5 km), Baliros (6,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Gan fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Bosdarros, Buzy, Gelos, Jurançon, Lasseube, Lasseubetat, Rébénacq, Saint-Faust et Buziet.

Le site naturel fossilifère de Gan est un lieu unique de grande valeur géologique et écologique. À la suite de la cessation d’activité de l’ancienne tuilerie de Gan, en 1974, la fosse d’extraction de marne s’est peu à peu remplie pour former un étang. Au fil des ans, la nature a investi les lieux et ce site abrite aujourd’hui une biodiversité importante. Les zones aquatiques, la végétation des rives, les boisements, les prairies, sont autant de milieux naturels qui favorisent le développement d’une faune et d’une flore caractéristiques.

Ce site est bien connu des géologues pour sa richesse en fossiles. On le date de l'étage yprésien, soit il y a environ 50 millions d'années. Des fossiles caractéristiques de milieux marins y ont été trouvés. Ce site a été identifié d'intérêt prioritaire par le conseil général des Pyrénées-Atlantiques lors d'un inventaire du patrimoine géologique réalisé il y a quelques années. Au début des années 2000, le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[8] met en évidence la valeur écologique du site. Un partenariat est ainsi mis en place avec la réserve naturelle nationale géologique de Saucats et la Brède pour l'évaluation du patrimoine géologique du site, en complément de l'étude naturaliste réalisée. Ce rapprochement a abouti à un projet de plan de gestion et de mise en valeur pédagogique du site.

Le site est désormais géré par le CEN Aquitaine, en partenariat avec le RNG de Saucats sur les aspects fossilifères, dans le cadre d'une convention signée avec la commune de Gan. Une valorisation du site a été réalisée avec l'aménagement d'un sentier de découverte équipé de panneaux pédagogiques conçus avec la participation des élèves de l'école élémentaire Paule-Constant. Hélas, hormis les panneaux d'accueil, la quasi-totalité de ces supports a été lourdement vandalisée. En 2013, un nouveau projet collaboratif a été initié, coordonné par le CPIE Béarn et associant de multiples acteurs, dans le but de développer de nouveaux outils pédagogiques pour la découverte des nombreuses richesses de ce site.

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Gan.

Les terres de la commune sont arrosées[9] par des affluents du gave de Pau, la Bayse (rejointe sur la commune par le ruisseau la Peyrouse), le Neez (ainsi que par ses tributaires, les ruisseaux de Trébessot et de Tolou) et las Hies et deux tributaires de ce dernier, les ruisseaux l'Arribeu et de Casabonne. Un affluent du ruisseau de Labagnère, qui rejoindra plus loin la Bayse, le ruisseau les Courrèges, traverse également le territoire de Gan.

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 326 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Asson à 15 km à vol d'oiseau[13], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 376,5 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[18], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 4] encore vivace[19],[Carte 1].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[20],[Carte 2] : le « site fossilifère de Gan » (20,39 ha)[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[20],[Carte 3] : les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du département[22].

Au , Gan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau[Note 7], une agglomération intra-départementale regroupant 55 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 8],[24],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 9],[2]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25],[26].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,3 %), forêts (31,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %), zones urbanisées (5,8 %), terres arables (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), cultures permanentes (0,2 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Lieux-dits et hameaux

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  • Acots
  • Andoins
  • Haut-de-Gan
  • Ibos
  • Latapy
  • Saint-Georges

Voies de communication et transports

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Voies routières

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La commune est traversée par la route nationale 134, ainsi que par les routes départementales 134, 217 et 230.

Transports urbains

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Réseau de bus IDELIS à Gan
Bus du réseau.

Gan est desservie par le réseau de bus Idelis :

  • Ligne 11 Gan — Mairie ↔ Idron — Domaine du Roy / Sendets — Mairie

Transports interurbains

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Gan est desservie par la Citram et la Sobetra.

  • Citram : La ligne 0806 - Pau<>Gourette
  • TPO : La ligne 823- Lasseube <> Pau (transport à la demande)

Voies ferroviaires

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Gare de Gan.

La gare de Gan est située sur la ligne Pau-Canfranc. Elle est desservie par les TER Nouvelle-Aquitaine reliant Pau à Oloron-Sainte-Marie.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Gan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Nez, les Hiès et la Baïse de Lasseube. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1997, 2007, 2008, 2009, 2014, 2018 et 2021[30],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gan.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[31]. 98 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[32].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1991 et par des mouvements de terrain en 2010, 2016 et 2018[28].

À l'instar de nombreuses autres villes neuves fondées à la même époque, Gan emprunte son nom à une ville prestigieuse, Gand en Flandre-Orientale, comme gage du succès de son développement[33].

Le toponyme Gan apparaît sous les formes Guan (1358[34], titres de Buzy[35]), Gant (1385[34], censier de Béarn[36]), Guant (1559[34], titres de Béarn[37]) et Gand (1675[34], réformation de Béarn[38]).

Son nom béarnais est Gant[39] ou Gan[40].

Le quartier d’Acots est mentionné en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[34]), tout comme Andoins, fief créé en 1591 sur la commune et vassal de la vicomté de Béarn.

Gan est une bastide fondée en 1335 par Gaston II de Foix-Béarn. Il lui donne ce nom, homonyme de Gand en Belgique, en souvenir de la campagne de Flandres à laquelle il a participé.

Important point de passage de la transhumance, elle s'étend rapidement. En 1385 Gan compte 175 feux[34], elle est à l'époque plus importante que Pau. Elle dépend alors du bailliage de Nay. La notairie de Gan englobait également Rébénacq[34]. En 1685 Loustau prêtre vicaire de Gan, rédige le testament de Jean de Menjolet (alias de la Nape) en l'absence de notaire.

Politique et administration[41]

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La mairie de Gan.

Liste des maires

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Liste des maires successifs de Gan
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1805 Jean-Pierre de Catriulet    
1805 1813 M. Cuyalaa    
1813 1815 Jacques Nogue    
1815 1815 M. Bonnafon    
1815 1818 Jacques Nogue    
1818 1831 Pierre-Antoine Darrac    
1831 1848 Pierre Claverie    
1848 1849 Barthélémy Duserm    
1849 1851 M. Acot    
1855 1855 M. Tillet    
1852 1855 Jean-Marie Sarthou    
1855 1864 Théodore de Courrèges    
1864 1872 Jean-Urbain Barthes    
1872 1874 Michel Latapie    
1874 1882 Jean-Achille Camy    
1882 1912 Xavier Fondeville   Conseiller d'arrondissement (Canton de Pau-Ouest)
1913 1919 Théodore Arbes    
1919 1943 Léonce Dissez    
1943 1944 Jean Mondinet    
Eugène Laborde    
Louis Bidau    
Pierre Renon    
Pierre Foussats   Médecin généraliste
Albert Baubion    

(décès)
Jean-Pierre Léris UDF Directeur de l’institution Saint-Dominique de Pau
Conseiller général du canton de Jurançon (1992 → 2004)
Éliane Mounat UDF  
Jean-Michel Tissanié PS Ingénieur informatique
En cours Francis Pèes DVD Chef d'entreprise
Vice-président de la CA de Pau-Pyrénées puis de la CA Pau Béarn Pyrénées (2014 →)

Intercommunalité

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Gan fait partie de l'aire d'attraction de Pau et est membre de cinq structures intercommunales[42] :

Population et société

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 5 622 habitants[Note 11], en évolution de +1,37 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5522 8482 8193 0173 0273 1503 2373 0763 136
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0513 0183 1152 8302 7593 2742 7002 6722 698
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7102 6602 5382 2622 3632 1822 3262 3952 643
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 9153 1253 5434 0474 7244 9715 1975 2255 517
2017 2021 - - - - - - -
5 5105 622-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Gan fait partie de l'aire d'attraction de Pau.

Enseignement

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La commune dispose de deux écoles élémentaires publiques (école de Haut-d- Gan : 1 classe, école Paul- Constant : 11 classes), d'une école maternelle publique (école Pierre-Emmanuel : 6 classes) ainsi que d'une école primaire privée (école Pierre-de-Marca).

Le pôle santé comprend :

  • deux maisons de soins et de convalescence ;
  • deux maisons d'accueil pour personnes âgées ;
  • deux cabinets médicaux regroupant médecins et infirmières ;
  • deux pharmacies ;
  • kinésithérapeutes.

Le marathon de Pau emprunte la route de Gan, en provenance de Jurançon.

Cave des vins de Jurançon.

La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn.

Dans une région de polyculture traditionnelle le paysage agricole se transforme avec une émergence des élevages de vaches blondes, une production laitière discrète et quelques troupeaux d'ovins.

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Deux marbreries y sont en activité (Marbrerie Tucoulat et Marbrerie du Neez).

Le siège de la société Famille Michaud Apiculteurs - numéro 1 mondial du miel - y est installé depuis 1965, tout comme celui de l'Entreprise Pèes, acteur significatif du secteur du bâtiment et de la rénovation en Béarn, depuis 1936.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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La porte de la prison[47] date du XIVe siècle (1335) ; elle a été inscrite Monument historique par arrêté du 30 décembre 1994.

D'autres éléments du patrimoine témoignent également du passé tels que :

  • les bains romains (1748) (eaux ferrugineuses et soufrées) ;
  • la maison de Bazirus (rue d'Ossau) ;
  • la maison de Guytou (sur la route de Lasseube) ;
  • les maisons d'Arrac (1548), d'Andoins (1593) et le château Marca antérieur à 1600 maison natale de Pierre de Marca.

Patrimoine religieux

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L'église Saint-Pierre à Haut de Gan.

L'église Saint-Barthélémy a été rebâtie à proximité de l'ancienne église Saint-Jean[48] qui fut restaurée en plusieurs phases entre 1811 et 1930. L'église Saint-Pierre[49] (Haut de Gan) date, elle, de 1838.

On découvre également dans ces églises des vitraux des maitres verriers Mauméjean (en plusieurs épisodes de 1891 à 1939), un chemin de croix (1937 - céramiques de E. Cazaux, artiste biarrot) et un retable en bois doré du XVIIIe siècle.

L'église Saint-Pierre du Haut de Gan est bien antérieure à 1838, puisqu'on en retrouve traces dans le archives paroissiales en 1759 (baptêmes, mariages, sépultures).

Personnalités liées à la commune

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Gan (Pyrénées-Atlantiques).

Héraldique

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Blason de Gan Blason
Écartelé d'or à trois pals de gueules, et de gueules aux chaines d'or passées en orle en croix et en sautoir, l'écu accompagné à la droite d'un gand d'azur de la main gauche, bordé d'or, et à la gauche deux vaches passantes de gueules accornées, accollées et clarinées d'azur[50].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Gan
Alias du blason de Gan
Écartelé, au premier et au quatrième d'or à deux vaches de gueules passant l'une sur l'autre, au deuxième et au troisième, d'azur au gant renversé d'argent, le pouce à dextre.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  4. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pau comprend une ville-centre et 54 communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Gan », sur geoportail.gouv.fr.
  2. « ZNIEFF de type I sur la commune de Gan », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Gan », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Gan ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Gan et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Gan et Nay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Gan », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. Le site du CEN Aquitaine
  9. Notice du Sandre sur Gan, consultée le 2 décembre 2008
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Orthodromie entre Gan et Asson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Asson » (commune d'Asson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Asson » (commune d'Asson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Gan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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