Ganges
Ganges | |||||
Mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Lodève | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises (siège) |
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Maire Mandat |
Michel Fratissier 2020-2026 |
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Code postal | 34190 | ||||
Code commune | 34111 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gangeois, Gangeoises | ||||
Population municipale |
3 984 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 232 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 56′ 06″ nord, 3° 42′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 138 m Max. 330 m |
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Superficie | 17,16 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Ganges (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lodève | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | ganges.fr | ||||
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Ganges [gɑ̃.ʒə] (en occitan Gange ['gan.d͡ʒe]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Elle est au confluent de l’Hérault, du Rieutord et de La Vis. Ses habitants sont appelés les Gangeois. Le sommet de la ville à 330 mètres d'altitude est dominé par le château ou couvent des Dominicaines, transformé en EHPAD et véritable merveille architecturale... Les villages alentours forment avec la commune le dit "pays gangeois"... L'altitude maximum de ce canton est alors de 540 mètres (Domaine de l'Eglisette à Moulès-&-Baucels, village micro-climat, où régulièrement des records de chaleur régionaux, voire nationaux sont enregistrés)
Exposée à un climat méditerranéen à tendance caniculaire en été, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ganges est une commune urbaine qui compte 3 984 habitants en 2021. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Ganges et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Gangeois ou Gangeoises.
Géographie et climat
[modifier | modifier le code]La commune, située au confluent de l'Hérault et du Rieutord, a une superficie de 746 hectares. Elle est située à 37 km au nord de Montpellier, à 62 km au nord-ouest de Nîmes, à 50 km au sud-ouest d'Alès, à 105 km à l'ouest d'Avignon, et à 20 km de la sous-préfecture du Gard, Le Vigan. La ville se trouve dans un bassin entouré par les premiers contreforts des Cévennes (Séranne…) - Ganges est appelée « la porte sud des Cévennes » -. Elle bénéficie ainsi d'étés légèrement plus chauds que sur le littoral méditerranéen, mais d'hivers plus frais. L'été, il n'est pas rare de dépasser les 34 degrés. L'hiver, de légères gelées, bien que peu fréquentes, ne sont pas à exclure. Les printemps sont très doux, voire chauds en mai et juin. Les mois d'automne sont souvent assez pluvieux, jusqu'au début de la période hivernale : c'est durant cette saison qu'ont lieu les épisodes méditerranéens ou cévenols, qui provoquent des pluies diluviennes (jusqu’à trois mois de précipitations peuvent tomber en quelques heures). Malgré les très importantes précipitations, Ganges n'est pas sur une zone inondable, contrairement à une petite partie de son village voisin, Laroque.
Localisation
[modifier | modifier le code]Saint-Julien-de-la-Nef | Sumène | Sumène | ||
Saint-Laurent-le-Minier | N | Moulès-et-Baucels | ||
O Ganges E | ||||
S | ||||
Cazilhac | Cazilhac | Laroque |
Climat
[modifier | modifier le code]- Nombre de jours avec une température inférieure à −2 °C : 1,5 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 32,3 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 19,3 °C
- Cumuls annuels de précipitation : 915 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,5 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet : 1,3 j
- Moyenne annuelle de température : 15 °C
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales.
Par exemple, sur la station météorologique historique de « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 43 km[6], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[7], à 15,1 °C pour 1981-2010[8], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,1 | 2,8 | 5 | 6,6 | 10,1 | 14,3 | 16 | 15,8 | 12,4 | 9,8 | 4,8 | 4,1 | 8,9 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 9,4 | 11,9 | 12,4 | 18,9 | 22,8 | 23,6 | 23,4 | 20,1 | 14,7 | 12,5 | 8,6 | 15 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,9 | 13,9 | 16,7 | 18,8 | 24,1 | 28,7 | 31,5 | 31 | 25,8 | 19,5 | 15,3 | 11,6 | 20,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,5 16.01.1991 |
−7,5 11.04.1991 |
−8,1 01.03.05 |
−3,1 05.04.1996 |
1 15.05.1995 |
8,5 06.06.1993 |
8,6 17.07.00 |
10,5 31.08.1997 |
3 29.09.1993 |
−2,9 31.10.1997 |
−4 27.11.1993 |
−9,4 30.12.1996 |
−9,4 1996 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,8 20.01.07 |
25,7 24.02.20 |
29 21.03.1990 |
30,4 29.04.05 |
35,7 30.05.01 |
44,5 28.06.19 |
43,8 12.07.22 |
42,7 12.08.03 |
36,6 04.09.06 |
33,9 02.10.22 |
24,7 04.11.10 |
23,4 26.12.22 |
44,5 2019 |
Ensoleillement (h) | 142,9 | 168,1 | 220,9 | 227 | 263,9 | 312,4 | 339,7 | 298 | 241,5 | 168,6 | 148,8 | 136,5 | 2 668,2 |
Précipitations (mm) | 104,8 | 89,5 | 26,5 | 67,9 | 42,5 | 26,2 | 10,7 | 18,7 | 152,7 | 100 | 169,3 | 74,7 | 915 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »[11], d'une superficie de 12 308 ha, comportent des milieux escarpés, des falaises, et sont un biotope de prédilection pour l'avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces à très forte valeur patrimoniale : l'Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le Circaète Jean-le-Blanc[12].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « Ranc de Banes » (600 ha), couvrant 3 communes dont une dans le Gard et deux dans l'Hérault[14] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] :
- la « montagne de la Fage et gorges du Rieutord » (5 561 ha), couvrant 7 communes dont cinq dans le Gard et deux dans l'Hérault[15] ;
- les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et une dans l'Hérault[16].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ganges est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ganges[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 7],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,2 %), forêts (29,4 %), zones urbanisées (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), prairies (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Ganges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault et le Rieutord. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2011, 2014 et 2015[20],[18].
Ganges est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 828 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 790 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[25]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Ganges est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La ville de Ganges est fort ancienne puisqu'elle est mentionnée à l'époque gallo-romaine sous le nom d'Aganticum.
Un four à chaux dans les faubourgs de Ganges est cité dans un contrat d'association pour son exploitation en 1575[28].
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée société populaire républicaine en l’an II[29].
La révolution industrielle s'accompagne de l'essor de l'industrie du fil de soie puis de la bonneterie qui vont marquer durablement la ville au XIXe et au XXe siècle. Un grand nombre d'archives et de bas de haute couture fabriqués par des bonneteries gangeoises sont conservés au Musée cévenol du Vigan.
Le difficile positionnement administratif de Ganges
[modifier | modifier le code]Un livre de l'historien Pierre Gorlier paru en 1955[30] est probablement à l'origine[31] de la thèse selon laquelle, lors de la création des départements français en 1790, le canton de Ganges aurait été, à la demande des Gardois, échangé contre celui d'Aigues-Mortes, d'abord héraultais, afin que le département du Gard possède un débouché sur la Méditerranée.
Plusieurs études montrent que cet échange de cantons est une légende[31]. En effet, sous l’Ancien Régime, la paroisse de Ganges appartient déjà au diocèse et à la sénéchaussée de Montpellier, alors que celle d’Aigues-Mortes est incluse dans ceux de Nîmes[32], qui administrent cette zone située entre le Vidourle, le Petit-Rhône et le Rhône Mort.
D’autre part, lorsqu’on apprend que des départements vont être créés, les élus de la communauté exigent, dès le 4 décembre 1789, que la ville de Ganges soit comprise dans le département dont Montpellier sera le chef-lieu. Leur argument est qu’il y a des liens commerciaux entre leur cité et Montpellier, alors que Nîmes est une ville rivale. Enfin, ils souhaitent que Ganges soit un chef-lieu de district intégrant une zone allant du futur canton de Sumène (situé dans le diocèse d’Alès) à celui de Saint-Martin-de-Londres, dont elle est au centre[33]. Déçus que cela n’ait pas été accepté, les élus de la commune demandent cette fois, le 9 novembre 1790, que le canton de Ganges soit rattaché au Gard, et qu’il en devienne un chef-lieu de district[34]. Cela leur est à nouveau refusé, d’autant plus que les élus de Laroque et de Brissac font connaître leur mécontentement.
En 1792, considérant qu’elle est trop petite et prenant prétexte de troubles, la commune de Ganges tente alors d’annexer, toujours en vain, celle de Laroque. Une dernière tentative de devenir chef-lieu de district (à la place du Vigan), en étant rattaché au département du Gard, a lieu le 4 décembre 1830. S’appuyant sur une pétition d'habitants, le conseil municipal de Ganges réclame cela au nom de son enclavement qui l’isole alors que ce changement la placerait dans une position centrale[35]. Ce sera également refusé.
Le positionnement géographique de Ganges fait qu'en effet, ses connexions avec le département limitrophe ont toujours été très fortes, notamment au niveau des échanges commerciaux (activité séricicole oblige) et obligatoirement routiers (l'ancienne ligne Nîmes-Le Vigan passe par Ganges[36]).
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Ganges se blasonnent ainsi : écartelé d'argent et de sable, à quatre lions de l'un en l'autre. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
En 2021, la commune comptait 3 984 habitants[Note 10], en évolution de +0,86 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 1 891 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 3 581 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 040 €[I 6] (20 330 € dans le département[I 7]). 28 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 17 % | 17,2 % | 18 % |
Département[I 9] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 134 personnes, parmi lesquelles on compte 69,3 % d'actifs (51,4 % ayant un emploi et 18 % de chômeurs) et 30,7 % d'inactifs[Note 13],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 902 emplois en 2018, contre 1 928 en 2013 et 1 810 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 120, soit un indicateur de concentration d'emploi de 169,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,4 %[I 12].
Sur ces 1 120 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 569 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 70,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 22,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]598 établissements[Note 14] sont implantés à Ganges au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 598 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
36 | 6 % | (6,7 %) |
Construction | 71 | 11,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
164 | 27,4 % | (28 %) |
Information et communication | 9 | 1,5 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 21 | 3,5 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 30 | 5 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
69 | 11,5 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
152 | 25,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 46 | 7,7 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,4 % du nombre total d'établissements de la commune (164 sur les 598 entreprises implantées à Ganges), contre 28 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
- Super Distribution Gangeoise, hypermarchés (35 767 k€) ;
- Leader Garance, supermarchés (2 523 k€) ;
- Elixir D'oc, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (1 581 k€) ;
- Mecaservice, mécanique industrielle (1 059 k€) ;
- Altheice, commerces de détail d'optique (704 k€).
Agriculture
[modifier | modifier le code]1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 17 | 21 | 2 | 1 |
SAU[Note 16] (ha) | 24 | 148 | 0 | 2 |
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 2 ha[49],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Les Traverses sont caractéristiques des vieilles villes cévenoles ; le vieux centre historique de Ganges est un dédale de passages voûtés, de ruelles, avec jardins et cours en étage qui composent un véritable labyrinthe[50].
- Temple de Ganges. Le temple protestant (1851) de forme rare et originale heptagonale possédant un haut et curieux clocher (30 mètres) presque en forme de minaret qui domine toute la ville et qui contient une unique cloche.
- Le beffroi communal (fin XVIIe siècle) supportant un très gracieux campanile qui abrite une très ancienne cloche du XVIe siècle qui sonne les heures (le tout récemment restauré). Cette horloge domine les anciennes casernes.
- La vieille ville est entourée d'une agréable petite ceinture de boulevards ombragés de tilleuls.
- Les halles métalliques de la fin du XIXe siècle sont malheureusement peu mises en valeur.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Ganges. L'église fut construite de 1860 à 1866 dans le style néo-roman par l'architecte Henri Antoine Revoil. Elle possède deux clochers qui supportaient, à l'origine, deux flèches et où l'on trouve trois cloches, servant aux offices et à la sonnerie de l'angélus, baptisées Marie, Jeanne d'Arc et Thérèse (le bourdon). À l'intérieur de l'édifice se trouvent des mosaïques ainsi qu'un bel orgue installé en 1869 par la Manufacture Théodore Puget Père et Fils de Toulouse et offert par l'impératrice Eugénie sous le Second Empire.
- Le monument aux morts 1914-1918 dessiné par Maxime Real del Sarte.
- Le couvent et la maison de retraite des dominicaines, éloignés du centre-ville mais dominant les environs du fait de sa position élevée, sur une colline.
- Chapelle du couvent des Dominicains de Ganges.
- Le cours.
- Récemment, une partie de l'ancien centre historique, situé au sud est des halles, où se trouve notamment l'hôtel Bertrand, a fait l'objet d'une requalification complète. Plusieurs pâtés de maisons ont ainsi été rasés, d'autres démolitions sont prévues dans la foulée.. Une entreprise contestée au sein de la commune mais ouvrant un bel espace en centre-ville.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- La famille de Vissec de La Tude.
- Diane de Joannis de Chateaublanc dite la marquise de Ganges (1635-1667). L'affaire de son assassinat en 1667 par ses deux beaux-frères, l'abbé et le chevalier de Vissec de la Tude, eut un très grand retentissement.
- Jean Antoine Soulier (1766-1835), général français de la Révolution et de l’Empire, né et mort à Ganges.
- Antoine Fabre d'Olivet (Ganges, 8 décembre 1767-Paris, 27 mars 1825). Écrivain, philologue et occultiste français.
- Isaac Tarteyron, né le à Ganges et mort le 1er juillet 1814 à Bon-Encontre, négociant et homme politique français.
- Jules Émile Planchon (21 mars 1823-1er avril 1888). Botaniste né à Ganges. La rue qui descend du temple jusqu'au pont sur le Rieutord porte son nom.
- Armand Sabatier (1834-1910). Savant né à Ganges et mort à Montpellier, professeur à la Faculté de médecine de Montpellier.
- Élie Gounelle (1865-1950). Né à Sauve, il est le fils du pasteur méthodiste Gédéon Gounelle. Il devient lui-même pasteur à Alès puis à Roubaix. Elie Gounelle est l'une des principales figures du christianisme social en France et un pionnier du mouvement œcuménique dans l'entre-deux-guerres. Il meurt dans sa maison à Ganges. L'ancienne rue des Écoles porte désormais son nom.
- Victor Brugairolles, né à Ganges en 1869-1936 et décédé à Paris. Artiste peintre.
- Louis Stehlé (1882-1933), dit Delpont-Delascabras, poète et félibre, né à Ganges.
- René Méjean, né à Ganges en 1904-1988, poète occitan, félibre.
- François Bluche (1925-2018), historien français spécialiste de l'Ancien Régime.
- Christophe Gibelin (1967). Scénariste et coloriste français de bandes dessinées.
- Nicolas Cozza (1999), footballeur professionnel au Montpellier Hérault Sport Club.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
L'église catholique Saint-Pierre-et-Saint-Paul
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Le temple protestant.
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Beffroi et monument aux morts.
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Plaquette de la maison natale d'Antoine Fabre d'Olivet.
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Marché 2011.
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L'Hérault à Ganges. Carte postale envoyée le 20 août 1929. Phototypie Combier, Mâcon.
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Rue Jeu de Ballon.Carte postale envoyée le 28 septembre 1929. Phototypie Combier, Mâcon.
Anecdotes
[modifier | modifier le code]Le Rieutord, la rivière traversant Ganges, est la plupart du temps à sec puisqu'une partie de ses eaux s'écoule de façon souterraine après qu'elles ont passé Sumène. Son eau réapparaît à Ganges lors de fortes pluies en amont, ce qui ne se produit qu'une ou deux fois par an[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Une fête votive est également organisée autour du 14 juillet.
Enfin, le rallye des Cévennes a également lieu début novembre.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Ganges, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Ganges », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Ganges ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ganges » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ganges » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ganges » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Ganges » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ganges et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Ganges », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112012 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Ganges », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Ranc de Banes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « montagne de la Fage et gorges du Rieutord » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « vallées amont de l'Hérault » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Ganges », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Ganges », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Étude Scanning de Géodéris », sur piece-jointe-carto.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Exploitation d'un four à chaux (1575), Livre des sources médiévales. Archives Départementales de l'Hérault, série II E 35/33, minutes de Maître François Martial, folio 146 verso. Acte daté du 3 mai 1575.
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 413.
- Pierre Gorlier, LE VIGAN A TRAVERS LES SIÈCLES. Histoire d'une Cité Languedocienne, Montpellier, Editions de La Licorne, , 359 p..
- « La légende d'un échange: le poids du religieux était marquant », Midi libre, (lire en ligne).
- http://www.nemausensis.com/Gard/CreationGard1790.html Création du département du Gard en 1790
- Comité Départemental pour la commémoration du Bicentenaire dans l’Hérault, La naissance de l’Hérault, Vendargues, Axone, , 232 p. (ISBN 2-90-59-00-18-0), p. 29.
- Comité Départemental pour la commémoration du Bicentenaire dans l’Hérault, La naissance de l’Hérault, Vendargues, Axone, , 232 p. (ISBN 2-90-59-00-18-0), p. 31.
- « Registres des délibérations communales de Ganges », sur Archives départementales de l’Hérault.
- « Ganges a-t-elle un jour été gardoise ? », Midi libre, (lire en ligne).
- « Registres des délibérations communales », sur Archives départementales Pierres Vives (consulté le ).
- Notice WOJCIK Jean-Pierre par Olivier Dedieu, version mise en ligne le 31 juillet 2016, dernière modification le 10 novembre 2016
- Exclu du Parti socialiste en mars 2010.
- Réintégré en décembre 2011.
- GANGES - Un nouveau Maire PRG !
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Entreprises à Ganges », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Ganges - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Les Traverses de Ganges (decouverte34.com)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mission Archives 34, Archives contemporaines de Ganges : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 124 p.
- Raymond Dugrand, Ganges : étude d'une petite ville sub-cévenole, Montpellier, P. Déhan, , 142 p.
- Raymond Dugrand et Pascal Coularou, Il était une fois Ganges : 1850-1950, Liouc (Gard, Le Plein des sens, , 115 p.
- Jean Philip, Ganges, vous connaissez ? : recueil de textes anciens, [Ganges], [J. Philip], , 123 p.
- Julien Rouquette, Histoire de la ville de Ganges, Montpellier, Impr. de la manufacture de la Charité, , 300 p.
- Madeleine Vitry-Martin, Racontez-moi Ganges, [S.l], [S.n], , 212 p.
- Pierre Clément et Michel Fratissier, « Ganges, ville du congrès 2002 », Causses et Cévennes : revue du Club cévenol 2002, t. XIX, no 2, , p. 478-508 (lire en ligne)
Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Série : Délibérations consulaires et municipales (1644-1955) [17 registes]. Fonds : Archives communales de Ganges; Cote : 124 PUB. Ganges : Mairie de Ganges (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Ganges sur le site de l'office de tourisme Cévennes Méditerranée
- Ganges site de Ganges 1900
- Ganges sur le site de l'Institut géographique national
- Ganges sur Géoportail