Gastonia (dinosaure)
Gastonia burgei, Gastonia lorriemcwhinneyae
Règne | Animalia |
---|---|
Classe | Sauropsida |
Super-ordre | Dinosauria |
Ordre | † Ornithischia |
Sous-ordre | † Thyreophora |
Infra-ordre | † Ankylosauria |
Famille | † Nodosauridae |
Sous-famille | † Polacanthinae |
Gastonia est un genre éteint de dinosaures ornithischiens de l'infra-ordre des ankylosauriens. Il vivait dans l'Utah au Crétacé inférieur il y a environ 125 millions d'années. Il est un proche cousin de Polacanthus[2]. Cet herbivore[3] fut découvert en compagnie du carnivore Utahraptor[3],[2].
L'espèce type : Gastonia burgei, a été décrite par James Kirkland en 1998[1].
Une seconde espèce, G. lorriemcwhinneyae , de la formation du Ruby Ranch, a été décrite par Kineer et al. en 2016 sur la base d'un grand lit d'os, probablement formé lorsqu'un groupe est mort d'une sécheresse ou par noyade[4],[5].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Le nom de genre Gastonia, donné par James Kirkland, honore son premier découvreur, Robert Gaston[2].
Découverte
[modifier | modifier le code]L'holotype de Gastonia burgei (référencé CEUM 1307) a été découvert dans un lit à ossements dans la partie inférieure de la formation géologique de Cedar Mountain en compagnie des restes d'un iguanodontidé et du spécimen type d'un grand théropode carnivore Utahraptor ostrommaysorum[1].
Description
[modifier | modifier le code]Son corps est très bas, près du sol, il est couvert d'épines, principalement sur les épaules et le dos[3], dont le nombre est difficile à estimer [2]. Gastonia possédait une énorme cuirasse qui le protégeait. Il était recouvert d'énormes pics et sa queue servait à blesser ses ennemis en utilisant ses plaques osseuses coupantes qui y étaient fixées comme des cisailles[6].
Taille
[modifier | modifier le code]Gastonia burgei mesurait 4,5 mètres de long et pesait une tonne[2]. En 2010, Gregory S. Paul retient une longueur de 4,5 mètres pour une masse de 1,9 tonne[7]. En 2011, Thomas Holtz[8] reprend l'estimation de 6 mètres de longueur totale indiquée par l'inventeur J. Kirkland[1].
Classification
[modifier | modifier le code]Gastonia est rattaché à la famille des Nodosauridae et à la sous-famille des Polacanthinae[9], cette dernière est parfois considérée comme une famille à part entière (Polacanthidae).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références taxinomiques
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Paleobiology Database : Gastonia Kirkland, 1998
- (en) Référence Paleobiology Database : Gastonia burgei Kirkland, 1998
- (en) Référence Paleobiology Database : Gastonia lorriemcwhinneyae Kineer, 2016
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) Kirkland, J.I. (1998). A polacanthine ankylosaur (Ornithischia: Dinosauria) from the Early Cretaceous (Barremian) of eastern Utah. In: S.G. Lucas, J.I. Kirkland, & J.W. Estep, (eds) Lower and Middle Cretaceous Terrestrial Ecosystems, New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 14: 271-281
- « Gastonia », sur scienceviews.com (consulté le ).
- « Meet the Armored Dinosaurs of the Mesozoic Era », sur ThoughtCo (consulté le ).
- (en) Billy Kinneer, Kenneth Carpenter et Allen Shaw, « Redescription of Gastonia burgei (Dinosauria: Ankylosauria, Polacanthidae), and description of a new species », Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen, , p. 37–80 (DOI 10.1127/njgpa/2016/0605, lire en ligne, consulté le )
- « PBDB », sur paleobiodb.org (consulté le )
- http://abcnews.go.com/Technology/story?id=98811&page=1#.Ts7bOfK1aWk (13e paragraphe)
- Paul, G.S., 2010, The Princeton Field Guide to Dinosaurs, Princeton University Press p. 228
- (en) Holtz, Thomas R. Jr. (2011) Dinosaurs: The Most Complete, Up-to-Date Encyclopedia for Dinosaur Lovers of All Ages, Winter 2010 Appendix.
- (en) Richard S. Thompson, Jolyon C. Parish, Susannah C. R. Maidment et Paul M. Barrett, « Phylogeny of the ankylosaurian dinosaurs (Ornithischia: Thyreophora) », Journal of Systematic Palaeontology, vol. 10, no 2, , p. 301–312 (DOI 10.1080/14772019.2011.569091, lire en ligne)