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George Whipple

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George Whipple
George Whipple
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 97 ans)
RochesterVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Mount Hope Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
George Hoyt WhippleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Whipple House (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Prix Nobel de physiologie ou médecine ()
Médaille George M. Kober (d) ()
Médaille Jessie Stevenson Kovalenko ()Voir et modifier les données sur Wikidata

George Hoyt Whipple ( à Ashland, New Hampshire, États-Unis - ) est un médecin américain, chercheur en médecine, et professeur universitaire en médecine. Whipple a partagé le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1934 avec George Minot et William Murphy « pour leurs découvertes concernant l'utilisation thérapeutique de foie dans des cas d'anémie[1] » (plus précisément l'anémie pernicieuse).

C'est lui qui a décrit la maladie de Whipple.

Issu d'une dynastie de médecins du New Hampshire, Whipple suivit les cours de l'école préparatoire d'Andover avant d'étudier à l'université Yale de 1896 à 1900[2],[3]. Outre d'excellents résultats scolaires, il s'y imposa comme un sportif accompli, en gymnastique comme à l'aviron[4].

La fréquentation, en dernière année de licence, des biochimistes Russell Henry Chittenden et Lafayette Mendel, laissèrent sur Whipple une empreinte indélébile[3],[5]. Dans son autobiographie, Whipple dépeint Mendel comme « un homme peu ordinaire qui a exercé sur moi une forte influence... travailler avec lui fut une expérience stimulante et inoubliable[6]. »

À court d'argent pour ses études, Whipple s'interrompit après la licence pour enseigner les sciences, les mathématiques et même le sport à l'école militaire du Dr. Holbrook, à Ossining[3],[6] ; mais dès 1901, sur la prière de sa mère, Whipple s'inscrivit à la faculté de médecine de l'université Johns-Hopkins[3], où il passa sa thèse de doctorat en 1905[2]. Afin d'enrichir son expérience professionnelle tout en finançant ses études, Whipple concourut pour le poste d'assistant du Département de Chimie physiologique[3] : la qualité de l'enseignement qu'il assura aux étudiant de première année amena son recrutement comme maître de conférences en anatomie. Simultanément, il se passionnait pour l'histologie. Guidé dans ses recherches par William Welch, Eugene Opie et William McCallum, Whipple apprit à relier les symptômes cliniques aux altérations des tissus quel'on peut reconnaître par autopsie[3]. McCallum et Welch s'arrangèrent pour obtenir un poste de chercheur associé au département de pathologie, dans l'espoir qu'il se tournerait vers la pathologie pédiatrique, ce qui advint effectivment[3].

Notes et références

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  1. (en) « for their discoveries concerning liver therapy in cases of anaemia » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1934 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 27 novembre 2010
  2. a et b « George H. Whipple – Biographical », sur Nobel Prize (consulté le )
  3. a b c d e f et g (en) Leon L. Miller, George Hoyt Whipple : Biographical Memoirs V.66, The National Academies Press, (ISBN 978-0-309-05237-5, DOI 10.17226/4961), « 20#372 »
  4. « Catalogue of Beta Theta Pi »,
  5. G. H. Whipple, « Obituary notices », British Medical Journal, vol. 1, no 6007,‎ , p. 468–470 (ISSN 0007-1447, PMID 56205, PMCID 1638905, DOI 10.1136/bmj.1.6007.468)
  6. a et b George Hoyt Whipple, « Autobiographical Sketch », Perspectives in Biology and Medicine, vol. 2, no 3,‎ , p. 253–289 (ISSN 1529-8795, PMID 13645198, DOI 10.1353/pbm.1959.0003, S2CID 45464654)

Liens externes

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