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Georgel

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Georgel
Nom de naissance Georges Job
Naissance
10e arrondissement de Paris
Décès (à 61 ans)
10e arrondissement de Paris
Activité principale Chanteur
Genre musical Caf' conc'
Années actives 1903-1945
Influences Félix Mayol
Harry Fragson

Georges Job dit Georgel, né le dans le 10e arrondissement de Paris[1] et mort le dans le même arrondissement[2], est un chanteur français.

Georgel fait à dix-huit ans ses débuts aux Folies-Belleville en 1903 en empruntant à Mayol son répertoire et son style (coiffure à houppette, boutonnière). Mayol lui apporte alors son soutien, un dévouement que Georgel n'oubliera jamais.

Il enchaîne dans le registre de Fragson avec des chansons comme Dans mon aéroplane (1908). Ensuite, il interprète son propre répertoire, dont quelques grands succès : La Vipère du trottoir, L’Épervier ou Le Dernier tango (1912).

Ce sont surtout les chansons de Vincent Scotto qui vont le faire entrer dans la légende. Il chante notamment Ton cœur a pris mon cœur, Caroline, Caroline[3] et enfin il crée l'immortel Sous les ponts de Paris en avril 1913.

Jusqu'au début des années 1930, il obtient de nombreux succès. Il crée Où est-il donc ? en 1925, chanson qui est reprise, une dizaine d'années plus tard, par Fréhel dans le film Pépé le Moko de Julien Duvivier. Il y aura encore Alaska et Visite nocturne en 1926, Sans un en 1929 et Les Marchands d’illusions en 1930.

C'est lors de l’une de ses dernières représentations qu’il va à son tour donner un coup de pouce à un jeune débutant : Bourvil[3].

Mort à 61 ans en son domicile dans le 10e arrondissement de Paris qui l'avait vu naître[4], Georgel était marié à Éveline Allard[5], une artiste belge qu'il avait épousé en octobre 1928[6]. Il est inhumé au cimetière parisien de Pantin (42e division)[7].

Répertoire

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comme auteur
  • 1913 : L'Assommoir, chanson dramatique, paroles de Georgel et Henri Delormel, musique de René de Buxeuil
  • 1915 : Quand nous en serons, paroles de Georgel et André Decaye, musique d'Émile Doloire
  • 1916 : Deux copains, musique d'Émile Doloire[8]
  • 1916 : Le Dernier vol, musique d'Émile Doloire
  • 1917 : Un soir en passant, musique de René Mercier
  • 1918 : Le Fossoyeur, paroles de Georgel et Henri Delormel, musique de René de Buxeuil
  • 1943 : Ne m'aime pas, musique de Serge Bessière.
comme interprète
  • 1904 : Double pari, chansonnette, paroles de Léo Lelièvre, musique de Félix Chaudoir
  • 1906 : Le Cœur d'un fils, paroles d'Émile Caffe, musique d'Achille Flament[9]
  • 1908 : Dans mon aéroplane, chanson, paroles d'Henri Christiné, musique de Fragson
  • 1909 : Ton cœur a pris mon cœur, paroles de Pierre Chapelle et Plébus, musique de Vincent Scotto
  • 1910 : Nina la Bella, idylle espagnole, paroles de Louis Raynal, musique de José Garcia et M. Lespinasse[10]
  • 1911 : La Ronde du soir, paroles de Jean Rodor et Xam, musique de Vincent Scotto
  • 1911 : Gardez-vous de sortir le soir, paroles de Gitral et Vincent Scotto, musique de Vincent Scotto
  • 1911 : Pantin d'amour, chanson, paroles de Jean Péheu, musique d'Eugène Gavel et Romain Desmoulins
  • 1912 : Pensez aux mamans, chanson vécue, paroles d'Ernest Dumont, musique d'Eugène Gavel
  • 1912 : L’Épervier, valse, paroles d'Henri Harment, musique de G. Dardany
  • 1912 : Le Dernier tango, paroles de A Foucher, musique d'Émile Doloire[11]
  • 1913 : Sous les ponts de Paris, chanson, paroles de Jean Rodor, musique de Vincent Scotto
  • 1919 : Prenez donc une femme, paroles de Jean Rodor, musique de Vincent Scotto
  • 1919 : Les Pantins ou Qui veut des pantins ?, fox-trot, paroles de Pierre Alberty, paroles de Léojac[12]
  • 1919 : Dansez-vous le fox-trot ?, paroles d'Henri Delormel, musique de Maurice Yvain
  • 1920 : Si ce n'est qu' pour ça, paroles de Jean Rodor, musique de Vincent Scotto
  • 1920 : Le Tango chaviré, chanson, paroles d'Émile Audiffred, musique de Paul Nast
  • 1921 : Ah ! Quel retard, chanson satirique, paroles de Jean Rodor, musique de Vincent Scotto[13]
  • 1922 : La Vipère du trottoir / La Vipère, chanson vécue, paroles de Jean Rodor, musique de Vincent Scotto[14]
  • 1923 : Sa robe blanche, chanson, paroles d'Émile Gibert, musique de Léo Daniderff
  • 1925 : Où est-il donc ?
  • 1925 : Yasmina, fox-trot hindou, paroles de Suzanne Quentin, musique d'Albert Lebail
  • 1925 : On n'a pas l'sou, two-step, paroles de Suzanne Quentin, paroles d'Albert Lebail
  • 1926 : La Margot de chez nous, paroles d'André Decaye et Lucien Carol, musique de Vincent Scotto, créée à l'Empire
  • 1926 : Alaska, fox-trot, paroles de Louis Lemarchand, Lucien Carol et André Decaye, musique de Vincent Scotto
  • 1926 : Visite nocturne
  • 1927 : Les choses que l'on dit..., fox-trot, paroles de Jean Bertet et Jean Rodor, musique de Vincent Scotto
  • 1928 : Maman (Souvenirs), paroles de Jean-Paul Monteil, musique d'Ernest Cloërec-Maupas
  • 1929 : Sans un
  • 1929 : Caroline, Caroline, chansonnette, paroles de Louis Bénech et Vincent Telly, musique de Vincent Scotto
  • 1930 : Les Marchands d’illusions, paroles de René Sarvil et Henri Poupon, musique de Blanche Poupon
  • 1930 : Ohé ! Les petits bateaux !, chansonnette, paroles de René-Paul Groffe, musique de Jean Eblinger
  • 1931 : Du gris, paroles d'Ernest Dumont, musique de Louis Bénech
  • 1932 : Moi j'ai fait ça machinalement, paroles d'Albert Willemetz, musique de Maurice Yvain[15]
  • 1935 : Celle que j'aime est parmi vous, paroles de Jean Rodor et Jean Bertet, musique de Vincent Scotto
  • 1935 : La Berceuse de bébé, paroles d'Henri Darsay, musique de Jules Vercolier
  • Non daté : Si vous voulez vous marier, one-step, paroles de Jean Bertet et Henri Delormel, musique de Vincent Scotto
  • Non daté : J'ai peur de vous aimer, chanson-valse, paroles de Louis Raynal, musique de Jean Battle

Filmographie

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comme acteur
comme chanteur

Distinction

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Notes et références

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  1. Archives de Paris 10e, acte de naissance no 2979, année 1884 (avec mentions marginales de mariage et de décès) (page 10/31)
  2. Archives de Paris 10e, acte de décès no 2063, année 1945 (page 9/31)
  3. a et b La reprise par Bourvil en 1950 de Caroline, Caroline (paroles de Joseph Vincentelli dit « Telly » et musique de Léonce Chomel/Vincent Scotto/Ferdinand Bénech), n'est sans doute par fortuite, mais un hommage rendu à celui qui l'aida à ses débuts.
  4. rue La Fayette, il est mort boulevard de Strasbourg.
  5. La carrière de cette artiste n'est pas documentée.
  6. Acte de mariage n° 1588 (vue 19/31). Archives en ligne de la Ville, état-civil du 10e arrondissement, registre des mariages de 1928.
  7. Registre journalier d'inhumation du Cimetière de Pantin (page 30/31)
  8. Partition originale à lire en ligne sur Gallica.
  9. Partition petit format à lire en ligne sur Gallica.
  10. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  11. « Le dernier tango », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  12. Comment naissent et vivent les chansons que vous entendez. Les Pantins. Dimanche illustré, 1er août 1937, p. 14, à lire en ligne sur Gallica.
  13. Partition petit format à lire en ligne sur Gallica.
  14. Jean-Paul Sermonte, L'Amant de l'au-delà : roman, Paris, Éditions Textes Gais, , 146 p. (ISBN 979-10-294-0032-2, lire en ligne)
  15. « Ta bouche [extr.] Yvain, Maurice », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  16. Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. Officiers de l'Instruction publique et officiers d'Académie. Journal Officiel, 14 février 1926, p. 2063, à lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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