Gouvernement Maurice Rouvier (3)
Président de la République | Armand Fallières |
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Président du Conseil | Maurice Rouvier |
Formation | |
Fin | |
Durée | 17 jours |
Coalition | ARD - PRRRS - RI |
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Chambre des députés |
295 / 589 |
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Le troisième gouvernement Maurice Rouvier est le gouvernement de la Troisième République en France du au .
Composition
[modifier | modifier le code]Portefeuille | Titulaire | Parti | |
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Président du Conseil | Maurice Rouvier | ARD | |
Ministres | |||
Ministre des Affaires étrangères | Maurice Rouvier | ARD | |
Ministre de la Justice | Joseph Chaumié | ARD | |
Ministre de l'Intérieur | Fernand Dubief | PRRRS | |
Ministre des Finances | Pierre Merlou | PRRRS | |
Ministre de la Guerre | Eugène Étienne | ARD | |
Ministre de la Marine | Gaston Thomson | ARD | |
Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes | Jean Bienvenu-Martin | PRRRS | |
Ministre des Travaux publics | Armand Gauthier de l'Aude | PRRRS | |
Ministre du Commerce, de l’Industrie, des Postes et Télégraphes | Georges Trouillot | RI | |
Ministre de l'Agriculture | Joseph Ruau | PRRRS | |
Ministre des Colonies | Étienne Clémentel | PRRRS | |
Sous-secrétaires d’État | |||
Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts | Henri Dujardin-Beaumetz | RI | |
Sous-secrétaire d'État aux Postes et Télégraphes | Alexandre Bérard | PRRRS |
Politique menée
[modifier | modifier le code]Le gouvernement Rouvier III semblait assuré de la durée, bien que trop modéré aux yeux des radicaux. Dans un certain nombre de régions, les catholiques s’opposèrent par la force aux inventaires prévus par la loi, en vue de la dévolution des biens d’église aux associations cultuelles.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
[modifier | modifier le code]Le , à l'occasion des inventaires liés à la séparation des Églises et de l'État, considérés comme sacrilèges par les catholiques, des affrontements eurent lieu entre les forces de l'ordre et des habitants du village de Boeschepe. À cette occasion, Géry Ghysel fut tué par balle à l'intérieur de l'église. C'est l'un des deux morts recensés lors des inventaires de 1906 (le deuxième étant André Régis, dans la Haute-Loire). Lors de ses obsèques, Mgr Lobbedey le définit comme « un martyr, un héros, un témoin du Christ ! »[1].
Le lendemain, le gouvernement Rouvier chute et les inventaires sont suspendus.
Le , Armand Fallières nomme Ferdinand Sarrien à la présidence du Conseil.