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Gwenaëlle Aubry

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Gwenaëlle Aubry
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Gwenaëlle Laurence AubryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Distinctions
Prix Femina ()
Pensionnaire de la Villa Médicis (d)
Chevalier des Arts et des LettresVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Personne, Mercure de France, 2009
Partages, Mercure de France, 2012
Perséphone 2014, Mercure de France, 2016

La Folie Elisa, Mercure de France, 2018.

Gwenaëlle Aubry, née le , est une romancière et philosophe française.

Elle a grandi à Paris, où elle a été élève aux lycées Jules-Ferry et Condorcet. Après deux années de classe préparatoire au lycée Henri-IV, elle intègre en 1989, à dix-huit ans, l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. Elle mène ses premiers travaux de recherche, consacrés à Plotin, sous la direction de Pierre Hadot. Après un séjour à la Scuola Normale de Pise, elle est reçue en 1992 à l'agrégation de philosophie. Lauréate du Knox Scolarship de Trinity College (Cambridge), elle obtient un M.Phil. en philosophie et soutient en 1999 sa thèse de doctorat en philosophie à l'université Paris-Sorbonne[1].

Directrice de recherche au CNRS (Centre Jean Pépin, UMR 8230)[2], elle a été maîtresse de conférences à l'université Nancy-II et a également enseigné à l'université Paris-IV et à l'ENS-Ulm[3]. Elle est mariée au philosophe Quentin Meillassoux[4].

Son premier roman, Le diable détacheur, a paru chez Actes Sud en 1999. Elle a été lauréate de la Villa Médicis en 2005[5] et a reçu en 2009 le prix Femina pour Personne. Ses romans sont traduits dans une dizaine de langues.

Œuvre littéraire

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Récit d'initiation « aux résonances raciniennes »[6], Le diable détacheur est finaliste du Goncourt du premier roman et du prix Emmanuel-Roblès[7], et lauréat du prix de soutien à la création littéraire Cino del Duca 1999[8].

En 2002 paraît L'Isolée (Stock, réédition Mercure de France 2010), inspiré par la figure de Florence Rey [9]. Ce roman fait partie des « 15 coups de cœur » du Monde des livres et est sélectionné pour le prix Médicis[10]. Il est prolongé en 2003 par un bref récit, L'Isolement[11].

Notre vie s'use en transfigurations, dont le titre est emprunté à Rilke, paraît en 2007 chez Actes Sud. Pour parler de la laideur « comme au-delà de la forme », le livre cherche une « forme nouvelle » faite de « récits, contes, collages, portraits » et « développe une écriture poétique en constante évolution » (Tâm van Thi, Le Magazine littéraire)[12].

En 2009, Gwenaëlle Aubry reçoit le prix Femina pour Personne, un roman-abécédaire, « portrait en vingt-six angles et au centre absent » d'un mélancolique[13],[14]. Le livre a également été lauréat du prix Thyde Monnier de la SGDL[15], et figurait sur la dernière sélection des prix Médicis et de l'Académie française et sur la liste des prix Novembre et de Flore. Il a été traduit dans une dizaine de langues et a paru aux États-Unis avec une préface de Rick Moody[16]. Il a été interprété par l'autrice accompagnée de Theo Hakola et Marcial Di Fonzo Bo. En 2022, il inspire à Annette Messager le titre de son exposition « Comme si » au LaM[17].

En 2012 paraît Partages, décrit par Henri Raczymow comme un « poème à deux voix contrapunctiques »[18] qui dispose en miroir, parfois dans une alternance page à page[19], les voix de deux jeunes filles, l’une juive, l’autre palestinienne, en Israël pendant la seconde Intifada « pour en faire surgir la tragique gémellité »[20]. Sélectionné pour le prix Goncourt, ce roman a été finaliste du Goncourt des lycéens[21] et du grand prix du roman de l’Académie française[22].

En 2015, le collectif L'Une et l'autre réunit les textes de six autrices consacrés à leurs modèles littéraires, comme un « autoportrait en creux ». Gwenaëlle Aubry y fait paraître Lazare mon amour sur Sylvia Plath, qu'elle adapte pour la scène et qui fait l'objet, en 2016, d'une réédition séparée[23].

Elle a également consacré des textes parus en revue ou dans des collectifs à Yves Bonnefoy, W. G. Sebald, et Georges Perec.

En 2016, paraît Perséphone 2014, « un livre charnel et violent, qui creuse l'espace et le temps, “crypte dans l'anonymat du mythe” le matériau autobiographique pour ouvrir de nouveaux territoires » (Sophie Joubert, L'Humanité)[24]. Le Monde des livres en souligne la « musicalité puissante et troublante »[25]. Selon Le Matricule des Anges, « quelque chose d'aussi mystérieux que le pouvoir hypnotique du désir habite ces pages comme resserrées autour d'une chambre secrète abritant l'écho d'une confession chiffrée[26] ». Le texte est lu par l'auteure accompagnée du guitariste Sébastien Martel.

En 2018, Gwenaëlle Aubry publie La Folie Elisa, un roman choral où s'organisent les récits de quatre femmes qui « dans un monde qu'ensanglantent les attentats et qui se couvre de murs et de barbelés, ont décidé de se défaire des murs qui étaient en elles » (Richard Blin, Le Matricule des Anges[27]). Salué comme « un grand livre du chaos porté par une prose incandescente » (Jérôme Garcin, L'Obs[28]) et dont « la rythmique a la vitalité de la pensée en mouvement, totalement en tension » (Frédérique Roussel, Libération[29]), le texte est lu par l'auteur à l'Opéra Bastille à l'invitation de la Maison de la Poésie avec le guitariste Seb Martel et l'actrice Judith Chemla[30],. Il est mis en voix par Baptiste Guiton au Festival d'Avignon dans le cadre du cycle Voix d'auteurs (France Culture-SACD), avec la participation de l'autrice accompagnée de Judith Chemla, Marianne Denicourt, Marie-Sophie Ferdane et Céline Sallette[31], puis diffusé par France Culture[32].

À la rentrée 2021 paraît Saint Phalle. Monter en enfance, un portrait de l'artiste Niki de Saint Phalle à partir de son oeuvre maîtresse, le Jardin des Tarots[33]. Camille Laurens, dans Le Monde des Livres, en parle comme d'une « biographie initiatique »[34], pour Nathalie Crom, dans Télérama, « Il faudrait inventer un genre littéraire inédit pour qualifier le beau livre né de l'immersion de Gwenaëlle Aubry dans le Jardin des Tarots »[35]. Selon Bertrand Leclair, « ce qui fait le puissant intérêt du livre tient à sa forme [...] et d'autant plus que cette forme prend la dimension d'un jeu»[36]. Le livre est finaliste du Prix Médicis essai[37] et du Prix Renaudot de l'essai[38].

À la rentrée 2024 paraît Zone Base Vie aux éditions Gallimard, un roman choral sur la pandémie du Covid-19 où se croisent plusieurs personnages résidant dans le même immeuble parisien[39].

Dans l'essai qu'il a consacré à l'oeuvre narrative de Gwenaëlle Aubry, Fabio Scotto distingue entre les premiers romans et la période ouverte par Personne. L'unité réside selon lui dans la recherche d'une forme à chaque fois nouvelle, « dans une constante intersection des modes et des stylèmes », ainsi que dans une prose poétique où « sont souvent individualisables des mesures métriques-versales » : « On est face à une modalité ludique et oulipienne mise au service, d'une façon, elle, non oulipienne, de l'exploration du sens »[40].

Dans ses textes théoriques, l'autrice explique que la question de la forme romanesque est liée pour elle à celle de la survie, dans les deux sens du terme : à la fois « la vie en excès, la vie portée à une intensité maximale » et « la vie qui persévère par-delà ce qui la menace ». D'où la recherche d'une articulation entre poésie et roman : au centre de ses livres, il y a toujours « un instant de faille, un instant arrêté ». Or si le poème est, comme l'écrit Sylvia Plath, « un monument de l'instant », la prose (du latin prorsus, « en avant ») « relance un mouvement », transforme « l'intensité statique, sidérante, en une intensité dynamique »[41].

Personne et la question de l'autofiction

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Dans sa préface à l'édition américaine de Personne, l'écrivain Rick Moody range le livre sous la catégorie d'autofiction[42]. Claude Burgelin considère pour sa part que « Personne n'a rien d'un roman »[43], et Maxime Decout et Stéphane Chaudier que « son positionnement générique, entre roman, autobiographie ou biographie “à romancer”, ne laisse pas de faire problème »[44]. L'autrice revendique l'appellation de « roman » et défend plus généralement l'idée de l'écriture comme « exercice de dépersonnalisation »[45].

Philosophie

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La recherche philosophique de Gwenaëlle Aubry s'organise autour de deux principaux axes problématiques, orientés par la question du sujet et par celle de la puissance.

À partir de ses premiers travaux sur le hêmeis (ἡμεῖς, « nous ») plotinien, elle a cherché à « dégager un concept alternatif du sujet comme pluriel, virtuel, sans identité, et à retracer la lignée souterraine qui, jusqu'à Deleuze, en porte l'héritage »[46].

Elle est par ailleurs l'auteur d'une Archéologie de la puissance qui prend la forme d'un diptyque composé par Dieu sans la puissance. Dunamis et energeia chez Aristote et Plotin (Vrin, 2007 ; nouvelle édition revue et augmentée en 2020) et Genèse du Dieu souverain (Vrin, 2019). Le projet général consiste à dissocier l'ontologie moderne de la puissance et de l'action de l'arkhè (ἀρχή) aristotélicienne à laquelle on la renvoie généralement, pour dégager « à la source même de la métaphysique, un modèle radicalement différent de celui qu'on croit la gouverner ». À travers une lecture inédite de la Métaphysique d'Aristote, le premier volume met ainsi en évidence un dispositif singulier qui pense l'être et le dieu sans la puissance. À la fois genèse critique et déconstruction de la métaphysique chrétienne de la toute-puissance, le second volume identifie en celle-ci la source de l'ontologie de la puissance, tout en dérivant les effets politiques du concept de toute-puissance comme « principe hors-la-loi de toute loi », « pouvoir arbitraire et souverain »[47],[48].

Bibliographie

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Romans et récits

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  • Le Diable détacheur, Actes Sud, 1999 ; réédition Mercure de France, 2012, lauréat de la bourse Cino Del Duca
  • L'Isolée, Stock, 2002
  • L'Isolement, Stock, 2003 (L'isolée/L'isolement, rééd. Mercure de France, 2010, Folio no 5201)
  • Notre vie s'use en transfigurations, Actes Sud, 2007
  • Personne, Mercure de France, 2009, Folio no 5200. Prix Femina. Prix Thyde Monnier de la SGDL. Traduit en allemand, anglais (États-Unis), arabe, coréen, croate, hongrois, italien, roumain.
  • Partages, Mercure de France, 2012 ; Le Livre de poche, 2013. Traduit en croate.
  • Lazare mon amour, L'Iconoclaste, 2016 (édition canadienne Lazare mon amour. Avec Sylvia Plath, Héliotrope, 2016). Traduit en allemand et en roumain.
  • Perséphone 2014, Mercure de France, 2016. Traductions américaines partielles par Benjamin E. Stevens dans Arion, Winter 2018, par Wendeline A. Hardenberg dans Asymptot, April 2019, et par Richard Jonathan https://www.maramarietta.com/greek-mythology/persephone/, 2021.
  • La Folie Elisa, Mercure de France, 2018. Traduction américaine partielle par Wendeline Hardenberg dans le Columbia Journal, oct. 2021.
  • Saint Phalle. Monter en enfance, Stock, 2021; Le Livre de poche, 2023.
  • Zone Base Vie, éditions Gallimard, 2024.

Philosophie

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  • Plotin. Traité 53 (I, 1). Introduction, traduction, commentaire et notes, Paris, Cerf, 2004.
  • Dieu sans la puissance : Dunamis et Energeia chez Aristote et chez Plotin. Archéologie de la puissance I, Paris, Vrin, 2007. Nouvelle édition revue et augmentée Vrin, 2020 (Prix de l'Association des Études grecques)[49].
  • G. Aubry et F. Ildefonse (dir.), Le moi et l'intériorité, Vrin, 2008
  • G. Aubry (dir.), « L'impuissance de Dieu », in Revue philosophique de la France et de l'étranger, no 3, juillet-.
  • Genèse du Dieu souverain. Archéologie de la puissance II, Vrin, 2018.
  • G. Aubry, L. Brisson, Ph. Hoffmann, L. Lavaud (dir.), Relire les Éléments de théologie de Proclus. Réceptions, interprétations antiques et modernes, Hermann, 2021.

Revues, collectifs

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  • «Personne n'y marcherait comme sur terre étrangère: présences de Plotin chez Yves Bonnefoy», dans D. Lançon et P. Née (éd.), Yves Bonnefoy. Poésie, recherche et savoirs, Actes du colloque de Cerisy, Hermann, 2007.
  • «Le journal», dans Le roman: tout dire?, Actes des Assises du roman 2010, éd. Christian Bourgois, 2010.
  • «Abécédaire de l'absence. Personne et le pronom manquant» La Trame n° 3, 2010, p. 13-22.
  • «Le page blanc», dans WGS. Face à Sebald, Éditions Inculte, 2011.
  • L'extase de l'archive, dans «Le lieu de l'archive» (Supplément à la Lettre de l'IMEC), 2012.
  • «Court traité des fantômes familiers», Des fantômes, NRF no 602, .
  • «Le moi multiple, le il absolu et le sujet de l'écriture», dans S. Crinquand et P. Bravo (éd.), L'intime à ses frontières, Bruxelles, E.M.E., 2012, p. 153-169.
  • «La trace de l'informe : à propos de Personne », dans V. Montémont et C. Viollet (éd.), Archives familiales : modes d’emploi. Récits de genèse, Academia-L’Harmattan, 2013, p. 81-89.
  • « Modifier les distances », Décapages no 46, hiver-printemps 2013.
  • «Nager», dans De la tête aux pieds, NRF no 608, ; traduction allemande par Dieter Hornig, «Schwimmen», Lettre International 118, Herbst 2017.
  • «Nommer la foule des soldats», L'Orient littéraire no 100, .
  • «Traquer la même proie», dans L'art de bien choisir ses amis (50 ans de la GF-50 écrivains s'engagent pour les classiques), GF, 2015.
  • «Lazare mon amour», dans L'Une et l'autre, éd. L'Iconoclaste, 2015.
  • «Composer/Consoler», dans C. Burgelin, M. Heck et C. Reggiani (éd.), Les Cahiers de l'Herne: Perec, 2016.
  • «Get in get out», Possession immédiate, vol. VII, 2017.
  • «La place du mort», dans M. Pic et J. Ritte (éds), W.G. Sebald. Littérature et éthique documentaire- Colloque de Cerisy, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, 2017.
  • «Désir et sidération: sur quelques images, et les livres qui en sont nés», dans L'Image événement intérieur, Les Carnets du BAL 08, 2017.
  • «La dritta via», https://www.operadeparis.fr/magazine/la-dritta-via
  • «Ultrasons», NRF n° 635, ; traduction allemande par Dieter Hornig, «Ultraschall», Lettre International 125, Sommer 2019.
  • «La taille de nos âmes», Concordan(s)e 6, Éditions l'Oeil d'or, 2019.
  • «Prendre corps», Compagnies de Mathieu Riboulet, Verdier, 2020.
  • «Signer le corps», L'Atelier du roman n° 101, 2020.
  • «Se souvenir des confins», Tracts de crise. Un virus et des hommes, Gallimard, 2020.
  • «KRUMP», AOC, 15 janvier 2021; traduction allemande par Dieter Hornig, Lettre International 132, Frühjahr 2021.

Lectures-concerts, performances

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  • Personne, texte lu par l'auteur avec Marcial di Fonzo Bo (voix) et Theo Hakola (guitare et chant), lecture musicale créée au CENTQUATRE, festival «Paris en toutes lettres», , reprise au musée des Beaux-Arts de Besançon pour le festival «Les Petites Fugues»[50].
  • Lazare mon amour, texte lu par l'auteur avec Theo Hakola (piano et chant), Léopoldine Hummel (voix, chant), Bastien Lallemant (guitare et chant), Maëva Le Berre (violoncelle), lecture-concert créée à la Maison de la Poésie en , reprise en 2015-2016 notamment à la MC 93 Bobigny (festival Hors Limites), à Manosque (festival «Correspondances»), à Rennes (Champs-libres), à Lille, Gare Saint-Sauveur, festival «Escales hivernales», à Lagrasse, en ouverture du Banquet du livre[51].
  • Perséphone 2014, performance de l'auteur accompagnée par Seb Martel (guitare, chant), créée au TnBA-Escale du Livre, Bordeaux, en , reprise à la Maison de la Poésie et à Montélimar, festival «Cafés littéraires»[52].
  • La taille de nos âmes, trio formé avec la chorégraphe Julie Nioche et la compositrice Sir Alice, créé pour l'édition 2018 du festival «Concordan(s)e».
  • La Folie Elisa, texte lu par l'autrice avec Judith Chemla (voix, chant) et Seb Martel (guitare, chant), lecture musicale créée à l'Opéra Bastille le 13 novembre 2018 à l'invitation du festival Paris en toutes lettres/Maison de la Poésie[53].
  • Saint Phalle. Monter en enfance, lecture musicale par l'auteure, Marianne Denicourt et Theo Hakola, créée à la Maison de la Poésie le 16 novembre 2021 dans le cadre du festival Paris en toutes lettres[54].

Elle a été membre de la commission roman du CNL de 2019 à 2022 [55] et l'est actuellement (2024) du conseil d'administration du Théâtre national de la Colline[56].

En 2004, elle adapte pour France Culture La mort de Virgile de Hermann Broch (réalisation Blandine Masson, texte dit par André Wilms).

En 2015, elle participe à Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour la liberté d'expression. Paris : Le Livre de poche n° 33861, janvier 2015, p. 14. (ISBN 978-2-253-08733-5).

En 2019, elle donne pour France Culture une lecture de Si c'est un homme de Primo Levi, série «Pages arrachées à Primo Levi», 5 épisodes, 11-15 novembre[57].

Études critiques sur Gwenaëlle Aubry

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  • « Défigurations du réel », Entretien pour Le Matricule des anges, juillet-.
  • F. Scotto, «Le Personae nell'opera narrativa di Gwenaëlle Aubry», postface à Nessuno, trad. T. Gurrieri, Firenze, Barbès Editore, 2010.
  • E.K. Kaplan, «Personne by Gwenaëlle Aubry », The French Review 84/3, February 2011, pp. 605-606.
  • R. Moody, Préface à No One, Portland-New York, Tin House Books, 2012.
  • E.K. Kaplan, «Partages by Gwenaëlle Aubry », The French Review 87/1, October 2013, p. 260.
  • L. Amanieux, « Le récit siamois dans Personne de Gwenaëlle Aubry », dans Damlé et Rye (éd.), Aventures et expériences littéraires: écritures des femmes au début du vingt-et-unième siècle, Rodopi 2014.
  • M. Vanderhyden, «Writing Memory, Writing the Self: Autofiction in Aubry's No One», AGNIOnline, Boston University, 2014.
  • B. Ocal, L'expérience de la marge ordinaire chez Gwenaëlle Aubry, Master thesis, Université de Lausanne. Faculté des Lettres, 2014.
  • A. Jeric, Diana Meheik, « "You need a myth for yourself when you write a novel": An interview with Gwenaëlle Aubry », Multimedijalni Institut [mi2.hr], 2014, https://www.academia.edu/43777387/You_need_a_myth_for_yourself_when_you_write_a_novel_An_interview_with_Gwena%C3%ABlle_Aubry
  • S. Abroug, Quête du passé, quête du sens : Pierre Bergougnioux, Pierre Michon, Gwenaëlle Aubry, Michel Del Castillo, thèse de troisième cycle sous la direction de Guy Larroux soutenue le 23-05-2016 à l'Université Toulouse 2.
  • A. Dean, «"To be novelized": an Investigation of Autofiction and How it Operates in Gwenaelle Aubry's No One», University Honors Theses, 2017.
  • A. Nouss, «Folie de (sur)vivre- Sur La Folie Elisa, de Gwenaëlle Aubry», AOC, 04.09.18, https://aoc.media/critique/2018/09/04/folie-de-survivre-.
  • G. Larroux, Et moi avec eux. Le récit de filiation contemporain, Genève, La Baconnière, 2020.
  • C. Burgelin, «Écrire pour prononcer son nom. Gwenaëlle Aubry, Personne», Recherches & Travaux 97/2020, https://doi.org/10.4000/recherchestravaux.2886.
  • B. Leclair, « Derrière les miroirs déformants de la légende– sur Saint Phalle de Gwenaëlle Aubry », AOC, 7 octobre 2021, https://aoc.media/critique/2021/10/06/derriere-les-miroirs-deformants-de-la-legende-sur-saint-phalle-de-gwenaelle-aubry/.
  • K. Kukkonen, «Interview with Gwenaëlle Aubry », Écrire le hasard/Writing Chance/Séries/Serie, Episode 1, 17/06/ 2022, https://hasard.hypotheses.org/4792.
  • « J'écris en écho à des instants de foudre », Entretien avec Gwenaëlle Aubry, dans A. Aubry, Oser écrire. Conversations avec quelques autrices contemporaines, Grenade, Editorial Comares, 2023, p. 19-34.
  • « La tribu de l'enfance fait confiance à la langue », Rencontre avec Gwenaëlle Aubry, dans Mental n°48, 2023, p. 195-203.
  • Mathilde Savard-Corbeil, « L'autothéorie comme forme d'engagement de la littérature contemporaine. Esthétique et féminisme dans Saint Phalle. Monter en enfance de Gwenaëlle Aubry », Revue critique de fixxion française contemporaine [En ligne], 27, 2023, https://journals.openedition.org/fixxion/13271

Adaptations théâtrales

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  • «Donnez-moi donc un corps!», mise en scène Sarah Oppenheim d'après des textes d'Ovide, Rainer Maria Rilke, Georges Rodenbach, Gwenaëlle Aubry (Notre vie s'use en transfigurations), Théâtre du Soleil, janvier-février 2017, avec Jonathan Genet, Fany Mary, Jean-Christophe Quenon[58].
  • Perséphone 2014, mise en scène Anne Monfort, création et tournée Festival de Caves mai-juin 2016, avec Léopoldine Hummel et Léa Masson[59].
  • Perséphone ou le combat de vivre, spectacle musical écrit par Pauline Cheviller et Claude Lemesle à partir d'extraits de Perséphone 2014 et de textes de Grisélidis Réal, création Théâtre Le Liberté, Toulon, septembre 2019.
  • La Folie Elisa, mise en voix et réalisation Baptiste Guiton, Festival d'Avignon, juin 2019, dans le cadre du cycle Voix d'auteurs (France Culture-SACD) avec Gwenaëlle Aubry, Judith Chemla, Marianne Denicourt, Marie-Sophie Ferdane et Céline Sallette. Diffusion France Culture, Théâtre & Cie, le 6 octobre 2019.
  • Personne, mise en scène Elisabeth Chailloux, avec Sarah Karbasnikoff, Paris, Théâtre 14 (en partenariat avec le Théâtre de la Ville), 9-27 janvier 2024[60].

Notes et références

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  1. Notice de la thèse dans le catalogue du Sudoc.
  2. « Page personnelle de Gwenaëlle Aubry », sur umr8230.cnrs.fr (consulté le ).
  3. Curriculum vitae sur le site du Centre Jean Pépin (CNRS-ENS, UMR 8230) [http://umr8230.vjf.cnrs.fr/
  4. (en) Graham Harman, Quentin Meillassoux: Philosophy in the Making, Edinburgh, Edinburg University Press, (lire en ligne), p. 161
  5. « Villa Médicis. Académie de France à Rome. ».
  6. Jean Soublin, « Ariane et les démiurges de l'illusion », Le Monde des livres,‎
  7. François Nourissier, « «Les rendez-vous de Blois» », Le Point,‎
  8. (fr) « Fondation Simone et Cino del Duca. Prix et subventions. » (consulté le ).
  9. Jean-Luc Douin, « «La dérive d'une militante» », Le Monde des livres,‎
  10. « Médicis: première sélection », LivresHebdo,‎
  11. Bertrand Leclair, « Gwenaëlle Aubry, L'Isolement », La Quinzaine littéraire,‎ 16-31 juillet 2003
  12. Tâm Van Thi, « Notre vie s'use en transfigurations », Le Magazine littéraire,‎
  13. Claire Devarrieux, « Pour le prix Femina “Personne” est parfait », Libération,‎ (lire en ligne)
  14. Marie-Laure Delorme, « Gwenaëlle Aubry : Au nom du père », Journal du dimanche,‎ (lire en ligne)
  15. (fr) « Prix Thyde Monnier-SGDL » (consulté le ).
  16. (en) Andrew Haig Martin, « No One by Gwenaëlle Aubry », New York Times,‎ (lire en ligne)
  17. « Annette Messager. Conte à rebours. Interview », LM,‎ (lire en ligne)
  18. Henri Raczymow, « Gwenaëlle Aubry, Partages », Regards,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  19. (en) Edward K. Kaplan, « Aubry, Gwenaëlle. Partages », The French Review, vol. 87, n°1,‎
  20. Alain Nicolas, « Deux destins au miroir de la tragédie », L'Humanité,‎
  21. « Cinq finalistes pour le Goncourt des lycéens ».
  22. « Grand Prix de l'Académie française: la short list-BibliObs ».
  23. Francine de Martinoir, « Le désir, la mort, l'écriture », La Croix,‎ (lire en ligne)
  24. Sophie Joubert, « Le ravissement de Perséphone », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  25. Florence Bouchy, « Gwenaëlle Aubry, mythomane », Le Monde des livres,‎ (lire en ligne)
  26. Richard Blin, « La voix de la chair », Le Matricule des anges,‎ n 169. janvier 2016 (lire en ligne)
  27. Richard Blin, « Les fastes de la perte », Le Matricule des anges n°196,‎ (lire en ligne)
  28. Jérôme Garcin, « Les reines de la nuit », BibliObs,‎ (lire en ligne)
  29. Frédérique Roussel, « Gwenaëlle Aubry, Scènes de rupture », Libération,‎ (lire en ligne)
  30. Valérie Marin La Meslée, « La Folie Elisa. Le chœur battant des femmes », Le Point,‎ (lire en ligne)
  31. « La Folie Elisa. », sur festival-avignon.com.
  32. « La Folie Elisa de Gwenaëlle Aubry », sur franceculture.fr.
  33. Alexandra Schwartzbrod, « Niki de Saint Phalle, super nana », Libération,‎ (lire en ligne Accès limité)
  34. Camille Laurens, « « Saint Phalle. Monter en enfance », de Gwenaëlle Aubry: le feuilleton littéraire de Camille Laurens », Le Monde des Livres,‎ (lire en ligne)
  35. Nathalie Crom, « Saint Phalle. Monter en enfance. Gwenaëlle Aubry », Télérama,‎ (lire en ligne)
  36. Bertrand Leclair, « Derrière les miroirs déformants de la légende - sur « Saint Phalle », de Gwenaëlle Aubry », AOC,‎ (lire en ligne)
  37. Isabel Contreras, « Les finalistes du Médicis 2021 », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne)
  38. Isabel Contreras, « Les finalistes du Renaudot 2021 », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne)
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Liens externes

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