Henry Sass
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Henry Sass, né le à Londres et mort le dans la même ville, est un artiste et professeur de peinture britannique, qui fonde une importante école d'art, la Sass's Academy (plus tard la "Cary's Academy"), à Londres, afin de former ceux qui souhaitent entrer à la Royal Academy. De nombreux peintres britanniques distingués y reçoivent leur formation initiale. L'engagement de Henry Sass envers l'éducation artistique est tel que Sir David Wilkie dit qu'il aurait pu « apprendre à une pierre à dessiner ».
Biographie
[modifier | modifier le code]Henry Sass naît le à Londres[1]. Son père, qui est également artiste, appartient à une ancienne famille courlandaise originaire de l'actuelle Lettonie. Le père et la mère de Henry Sass s'installent à Londres après leur mariage et son demi-frère aîné Richard Sass devient un peintre paysagiste et un professeur d'art de membres de la famille royale[2].
Henry Sass devient étudiant à la Royal Academy et pratique son art en copiant des peintures conservées à la British Institution. Parmi ses premières œuvres, exposées en 1807 et en 1808 à la Royal Academy, figurent "La descente d'Ulysse en enfer", que Henry Sass exécute également sous forme de gravure. Cependant, son travail ultérieur est un portrait. En 1815, il épouse Mary Robinson, dont la famille est apparentée aux comtes de Ripon. La même année, il se rend en Italie, y revenant deux ans plus tard[2]. Cependant, bien qu'il ait publié un livre sur son voyage en Italie[3] il ne peut pas vivre de sa peinture.
Henry Sass décide d'ouvrir la première école de dessin pour les artistes qui ont l'intention d'étudier à l'école de la Royal Academy. Henry Sass l'établit dans une maison au n°6 de la Charlotte Street, à l'angle de la Streatham Street, à Bloomsbury, à Londres. Parmi les élèves de Henry Sass, on compte Sir John Millais PRA, Charles West Cope KA, William Powell Frith RA, William Edward Frost RA[Note 1]. Sir Thomas Lawrence, président de la Royal Academy, est l'un des soutiens de l'école. L'engagement de Henry Sass en faveur de l'éducation artistique est tel que Sir David Wilie dit qu'il aurait pu « apprendre à une pierre à dessiner »[4].
L'Académie de Sass est caricaturée dans le roman The Newcomes de Thackeray, qui était autrefois élève à l'école[2]. La véritable académie n'est cependant utilisée que comme base pour l'école d'art fictive et Thackeray ne fait pas référence à Henry Sass ou à son école en particulier[5].
Henry Sass est maintenant aisé et lui et Mary divertissent l'intelligentsia de l'époque. Parmi ses amis se trouvent Sir Edwin Landseer, William Etty et en particulier JMW Turner. Deux ans avant sa mort, Henry Sass cède la direction de l'école à Francis Stephen Cary en raison de sa santé mentale défaillante[4]. Henry Sass meurt le dans sa ville natale[1], après avoir eu neuf enfants, dont un fils aîné survivant, Henry William Sass qui est architecte et Edwin Etty Sass qui entre dans la profession médicale.
Reconnaissance artistique
[modifier | modifier le code]Un buste de Henry Sass par William Grinsell Nicholl a été commandé en 1820[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Henry Sass » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- P.R.A. = Président de la Royal Academy; R.A. = Royal Académicien.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Sass, Henry », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- (en) « Sass, Henry », dans Dictionary of National Biography, vol. 50, , 310-311 p. (lire en ligne)
- (en) Henry Sass, A Journey to Rome and Naples, Performed in 1817 : Giving an Account of the Present State of Society in Italy, and Containing Observations on the Fine Arts, Londres, Longman, Hurst, Reese, Orme & Brown, , 345 p. (lire en ligne)
- (en) London Higher : The Establishment of Higher Education in London, (lire en ligne), p. 282
- (en) Rowland McMaster, Thackeray's cultural frame of reference : Allusion in The Newcomes, McGill–Queen's University Press (en), (lire en ligne), p. 91-92
- (en) Rupert Gunnis (en), Dictionary of British Sculptors 1660–1851 (en)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- William Powell Frith. My autobiography and reminiscences, volume 1 (New York: Harper & Brothers, 1888), chapitre 4 - "The School of Art".
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Sass's Academy