Jacob Alting

Biographie
Naissance	27 septembre 1618; Heidelberg
Décès	20 août 1679 (à 60 ans); Groningue
Nom dans la langue maternelle	Jacobus Alting
Activités	Théologien, linguiste, professeur d'université
Père	Johann Heinrich Alting
A travaillé pour	Université de Groningue (1673-1679); Université de Groningue (1667); Université de Groningue (1643-1679); Université de Groningue
Propriétaire de	Album amicorum of Jacobus Alting (1618-1679), orientalist (d)
	Album amicorum of Jacobus Alting (1618-1679), orientalist (d)

Jacob Alting (né le 27 septembre 1618 à Heidelberg, mort le 20 août 1679) est un théologien protestant allemand.

Biographie

Jacob Alting était le fils de Johann Heinrich Alting^[1] et de son épouse Suzanna Belier. Le synode de Dordrecht de 1618-1619 contraint la famille à déménager à Leyde en 1622 et à Groningue en 1627. En 1631, il s'inscrit à l'université de Groningue. Il apprend l'hébreu auprès d'un rabbin d'Emden en 1638^[2]. Deux ans plus tard, Alting se rend en Angleterre, où il est ordonné prédicateur par l'évêque de Worcester John Prideaux^[3]. En 1643, il est nommé professeur de langues orientales à Groningue. Quatre ans plus tard, il reçoit également une charge de prédicateur et en 1667 prend en charge une chaire de théologie.

Alting a une dispute théologique avec Samuel Maresius qui l'accuse d'hétérodoxie, Alting est défendu par Johannes Cocceius et Jacob Rhenferd. Alting est impliqué dans diverses réfutations du Traité théologico-politique de Spinoza et commence à rédiger des arguments à partir des écrits d'Esdras et de Néhémie pour une réfutation du Traité théologico-politique publié par le théologien cartésien de Deventer Antonius Perizonius^[4].

Ses écrits sont publiés avec la supervision de Balthazar Bekker en cinq volumes à Amsterdam de 1685 à 1687. Les ouvrages Opera omnia theologica, exegetica, practica, problemata et philologica: in tomos quinque distributa et Academicarum dissertationum heptades duae: prior theologicarum, posterior philologicarum : accessit heptas orationum, publié en 1671, sont mis à l’Index librorum prohibitorum par décret le 3 avril 1685 jusqu'en 1758^[1].

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Jacob Alting » (voir la liste des auteurs).

↑ ^{a et b} Jesús Martínez de Bujanda, Index librorum prohibitorum : 1600-1966, Genève/Montréal/Sherbrooke, Médiaspaul, 2002, 980 p. (ISBN 2-89420-522-8, lire en ligne), p. 950
↑ M. Kayserling, « Les hébraïsants chrétiens du XVII^e siècle », Revue des études juives, vol. 20,‎ 1890, p. 262-268 (lire en ligne)
↑ (en) John Pye Smith, William Farrer, First Lines of Christian Theology, Jackson and Walford, 2008, 744 p., p. 22
↑ « Bulletin de bibliographie spinoziste XLI. Revue critique des études spinozistes pour l’année 2018 », Archives de Philosophie, vol. 82, n^o 4,‎ 2019, p. 853-890 (lire en ligne)

Liens externes

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Pays-Bas
- Israël
- Suède
- Vatican
- Tchéquie
- Lettonie
- WorldCat

[Index-1] {a et b} Jesús Martínez de Bujanda, Index librorum prohibitorum : 1600-1966, Genève/Montréal/Sherbrooke, Médiaspaul, 2002, 980 p. (ISBN 2-89420-522-8, lire en ligne), p. 950

[2] M. Kayserling, « Les hébraïsants chrétiens du XVII^e siècle », Revue des études juives, vol. 20,‎ 1890, p. 262-268 (lire en ligne)

[3] (en) John Pye Smith, William Farrer, First Lines of Christian Theology, Jackson and Walford, 2008, 744 p., p. 22

[4] « Bulletin de bibliographie spinoziste XLI. Revue critique des études spinozistes pour l’année 2018 », Archives de Philosophie, vol. 82, n^o 4,‎ 2019, p. 853-890 (lire en ligne)

[1]

[2]

[3]

[4]