Jacques Boutard
Jacques Boutard | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans, 8 mois et 21 jours) |
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Élection | 30 juin 1968 |
Circonscription | 2e de la Haute-Vienne |
Législature | IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | PDM |
Prédécesseur | Marcel Rigout |
Successeur | Marcel Rigout |
– (8 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Réélection | 25 novembre 1962 |
Circonscription | 2e de la Haute-Vienne |
Législature | Ire et IIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Marcel Rigout |
Maire de Saint-Yrieix-la-Perche | |
– (36 ans, 7 mois et 21 jours) |
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Prédécesseur | Jean-Baptiste Fourteaux |
Successeur | Marc Debusschère |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean Jacques Louis Boutard |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 17e (Seine) |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Limoges (Haute-Vienne) |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO, PS, PDM |
Profession | Médecin |
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Jacques Boutard (né le [1] à Paris (Seine) et mort le à Limoges (Haute-Vienne)) est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils du député radical Jean-Baptiste Boutard, Jacques Boutard est né le à Paris. Il effectue ses études secondaires au lycée de Poitiers et, comme son père, les poursuit à la faculté de médecine de Paris. Élève de l’Institut Pasteur à partir de 1935, il est mobilisé en 1939. Il fait l’objet de trois citations. À l’issue des combats, Jacques Boutard est fait prisonnier mais il s’évade, soutient sa thèse de médecine en 1943 et s’installe comme médecin généraliste à Saint-Yrieix-la-Perche. Il s’engage comme médecin volontaire FFI dans la Résistance Française.
Inscrit à la SFIO depuis 1920, c’est sous cette étiquette que Jacques Boutard se présente avec succès à l’élection municipale Le Chalard en 1936 à l’âge de 30 ans. Jusqu’à sa mort en 1982, il conserve un mandat municipal dans son département. Après dix ans à la mairie du Chalard, Jacques Boutard est élu maire de Saint-Yrieix-la-Perche en mai 1945. En outre, en 1958, il devient conseiller général du canton de Saint-Yrieix-la-Perche et le demeure jusqu’à son décès. Aux élections législatives de Au premier tour, le maire de Saint-Yrieix-la-Perche affronte quatre listes dont celle de son principal adversaire, le communiste Marcel Rigout, tourneur sur métaux. Dans cette circonscription nettement ancrée à gauche, il s’agit en effet de l’emporter face au candidat du PCF : lors des élections anticipées de 1956, les communistes ont remporté deux sièges, comme les socialistes, le cinquième étant revenu à Roland Dumas, candidat de l’Union démocrate et socialiste de la résistance (UDSR). Pourtant, dans sa profession de foi, il concentre surtout ses attaques contre « ceux qui, prêts à imposer la dictature, prétendent avoir le monopole de la République » c'est-à-dire les gaullistes.
Au cours de la première législature de la Ve République, Jacques Boutard s’impose au Palais-Bourbon comme l’un des spécialistes des affaires culturelles et en particulier du cinéma. Inscrit au groupe socialiste, le nouveau député de la Haute-Vienne est nommé membre de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales. Il appartient également à la commission consultative du cinéma et de la commission de contrôle sur l’union générale cinématographique. C’est à ce domaine qu’il consacre l’essentiel de son activité de parlementaire. En effet, il dépose trois avis concernant le cinéma sur les projets de loi de finances (1960, 1961, 1962). Ses nombreuses interventions concernent aussi principalement l’industrie cinématographique et son contrôle. En 1973, le député de Haute-Vienne se porte une dernière fois candidat sous l’étiquette « socialiste indépendant ». Au terme d’un premier tour très mobilisateur (la participation est de 83%), Jacques Boutard ne recueille que 28,6% des suffrages soit dix points de moins que Marcel Rigout. A la différence du précédent scrutin, le Parti socialiste a investi un candidat, Pierre Desvalois, qui a d’ailleurs obtenu 18,6% des voix – ce qui explique le mauvais score du député sortant. Au deuxième tour, son adversaire communiste bénéficie largement du report des voix du candidat du PS. Une majorité solide (52,5%) permet à Marcel Rigout de retrouver le chemin du Palais-Bourbon tandis que le maire de Saint-Yrieix-la-Perche décide de consacrer la fin de sa carrière à ses mandats locaux. Jacques Boutard meurt le
Détail des fonctions et des mandats
[modifier | modifier le code]- Mandats parlementaires
- - : Député de la 2e circonscription de la Haute-Vienne
- - : Député de la 2e circonscription de la Haute-Vienne
- - : Député de la 2e circonscription de la Haute-Vienne
- Mandats locaux
- - : Maire de Saint-Yrieix-la-Perche
- 1958 - 1982 : Conseiller général du canton de Saint-Yrieix-la-Perche
Décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur
- Officier de l'ordre du Mérite agricole
- Officier de l'ordre des Palmes académiques
Hommages
[modifier | modifier le code]Le Centre hospitalier à Saint-Yrieix-la-Perche porte son nom.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Député de la Haute-Vienne
- Député de la Ire législature de la Ve République
- Député de la IIe législature de la Ve République
- Député de la IVe législature de la Ve République
- Chevalier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Officier du Mérite agricole
- Officier des Palmes académiques
- Naissance en janvier 1906
- Naissance dans le 17e arrondissement de Paris
- Naissance dans le département de la Seine
- Décès en janvier 1982
- Décès à Limoges
- Décès à 75 ans