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Jacques Cavalier

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Jacques Cavalier (1772-1846) est un officier de l'armée révolutionnaire française et ensuite de la Grande Armée.

Jacques Cavalier est né le dans les Cévennes à Saint-André-de-Valborgne, d'une famille calviniste[1], et mort le à Alençon. Il est fils d'un aubergiste, Jacques Cavalier et de Marie Pignon. On le dit de la famille du chef Camisard Jean Cavalier[2], descendant d'un frère aîné[3].

En , à l'âge de treize ans, il entre au service de Louis XVI dans le régiment de la vieille Marine[4].

En 1788, il passe au régiment de Bresse[réf. souhaitée]. En , il s'engage au 1er régiment de volontaires Nationaux du Gard, où il est nommé sous-lieutenant[4]

Puis en , il est nommé lieutenant au premier bataillon franc de la République. En , il participe au siège de Lyon qui s'est soulevée contre la Convention. Il y sera gravement blessé. Durant l'année 1796, il combat en Italie où il reste jusqu'en 1798 sous les ordres de Bonaparte qui le remarque. Il est à nouveau grièvement blessé en prenant la tête du siège de Mantoue. Le Directoire, pour qui la popularité de Bonaparte devient gênante, l'éloigne de France, le nomme général en chef de l'expédition d'Égypte (1798-1801).

Bonaparte a pour mission de chasser les Anglais, de s'emparer du pays tout en maintenant les bonnes relations avec le gouvernement turc de Constantinople. Ainsi, le , Cavalier débarque en Égypte. Le , il est nommé chef de bataillon adjoint à l’État Major général de l'armée d’Égypte[5]. Le , il devient commandant du Régiment des dromadaires. Le , il est nommé chef de brigade.

En , ses dromadaires s'illustrent en s'emparant d'une redoute anglaise afin de faire diversion au début de la bataille de Canope. La bataille perdue, tandis que Menou s'enferme à Alexandrie et Béliard au Caire, Cavalier escadronne dans le delta du Nil et ramène de la subsistance. Chargé d'une opération de ravitaillement[6], il est encerclé en par les Anglais et les Turcs, et se rend avec les honneurs de la guerre[7].

En , il est de retour en France avec ses hommes. Il est accusé de lâcheté, voire de trahison par Menou[8]. Ces accusations sont rejetées par Berthier ministre de la guerre[7]. Il est néanmoins réprimandé pour sa capitulation par Napoléon[9].

Le , Cavalier est nommé chef de la troisième légion de Gendarmerie à Alençon. Puis, sous la Restauration, il se retire au château de Glatigny de Cuissai. Il meurt à Alençon dans son hôtel de la rue de Balzac. Son corps repose au cimetière de cette bourgade[10].

Il était commandeur de la Légion d'honneur[11] et chevalier de Saint-Louis[12].

  • La cour d'honneur du centre hospitalier d'Alençon porte son nom[13].

Références

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  1. Yves Roth, Bulletin trimestriel de la société historique et archéologique de l'Orne, Alençon,
  2. Gabriel Hanotaux, Histoire de la nation égyptienne, vol. 5, p. 330 , Éd. Société de l'histoire nationale, 1931
  3. Œuvres complétes de Voltaire : avec des remarques et des notes historiques, scientifiques et littéraires revues par une société d'hommes de lettres, p.185, éd. Bazouge-Pigoreau, 1832
  4. a et b Archives de l'honneur, Vol. 1, p. 403-405, 1805
  5. Charles Antoine Morand, Lettres sur l'expédition d’Égypte : de l'Italie à la prise du Caire , p. VI Éd. La Vouivre, 1998
  6. Charles-Théodore Beauvais, Jacques Philippe Voïart , Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français, vol.14, p. 68-70, Éd. C.L.F. Panckoucke, 1819
  7. a et b Académie des sciences d'outre-mer, Présences françaises outre-mer,[1], tome 1, p.177 , Éd. ASOM Karthala, 2012
  8. Jean Luc Sébastien Carbuccia, Edme Francois Jomard, Armée d'Algerie. Du dromadaire comme bête de somme et comme animal de guerre, p. 222, éd. J. Dumaine, 1853
  9. « Il dirigeait le régiment de dromadaires de Napoléon », sur ouest-france.fr,
  10. Leclère, Alençon, Éd. Collection XIX, 2016, (ISBN 9782346102679)
  11. base Leonore [2]
  12. Le Moniteur judiciaire, page 8, 1820
  13. Jacques Cavalier Alençon Histoire