Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Jacques Nicolas Colbert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques-Nicolas Colbert
Portrait de Colbert, archevêque de Rouen. École française, XVIIIe siècle, musée des beaux-arts de Rouen
Fonctions
Archevêque catholique
Archidiocèse de Rouen
à partir du
Archevêque titulaire
Carthage
à partir du
Fauteuil 11 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 52 ans)
Paris
Activité
Père
Autres informations
Ordre religieux
Consécrateurs
Membre de

Jacques-Nicolas Colbert, né le à Paris où il est mort le , est un ecclésiastique français.

Fils du ministre Colbert, il a pour tuteur le théologien Noël Alexandre. Docteur en Sorbonne, il est abbé du Bec-Hellouin, prieur commendataire et seigneur spirituel et temporel de la Charité-sur-Loire en , d'Ambierle, de Saussure et de Saint Just de Troyes[2]. Élu à l’Académie française grâce à l’influence de son père, il remplace Jacques Esprit le et est reçu le par Racine.

Très vite, il est donné comme coadjuteur, le [3], à François Rouxel de Médavy[4], auquel il succéda en . Il est également nommé archevêque in partibus de Carthage le .

Le , à la tête du clergé de France, il harangue Louis XIV, en faveur des protestants[5]. Colbert intégra également l’Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il fut l'un des premiers membres.

« Le grand mérite dont il avait fait preuve, ses connaissances en théologie, les études approfondies auxquelles il s’était livré sur les matières religieuses, le rendaient précieux pour un diocèse où il fallait convaincre par la parole […]. L’Archevêque Colbert était d’ailleurs très empreint des idées de la Cour[6]. »

Il fait réaliser par Mansart et Le Nôtre d'importants travaux de restauration au château de Gaillon, résidence d'été des archevêques de Rouen ; il est également le restaurateur du prieuré de La Charité-sur-Loire.

Colbert a été le principal consécrateur de :

Iconographie

[modifier | modifier le code]
  • Portrait gravé en par Antoine Masson (-)[7].
  • Portrait gravé par Robert Nanteuil en .
  • Portrait peint par Hyacinthe Rigaud en contre 1 400 livres[8].
  • Gravure à mi-corps d'après Hyacinthe Rigaud par Pierre Drevet en selon Hulst : « rien que le buste, car le tableau est de la figure entière »[9].
  • Gravé d'après Hyacinthe Rigaud en buste par Nicolas Habert.
  • Gravé d'après Hyacinthe Rigaud par Étienne Jehandiers Desrochers sans date.
  • Gravé d'après Hyacinthe Rigaud par Michel Dossier en .

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les co-consécrateurs sont François de Nesmond (évêque de Bayeux) et Léonor II de Goyon de Matignon (évêque de Lisieux).
  2. Jean-Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, Paris, 1829, X, p. 21.
  3. Confirmé le
  4. Évêque de Séez, conseiller d’État puis archevêque de Rouen dès
  5. Pierre Blet, Les assemblées du clergé et Louis XIV de 1670 à 1693, Rome, 1972, p. 475
  6. Fallue, Histoire de la cathédrale de Rouen, 1851, p. 252.
  7. Lugt, 1061 ; Robert-Dumesnil, Tome II, 19.
  8. « M. l’archevesque de Rouën Colbert ». voir J. Roman, 1919, p. 52, 60, 61, 74, 76, 77
  9. H. 45,3 ; L. 36,3. Sur le pourtour de l’ovale, de part et d’autre d’une composition aux armes : JACOBUS NICOLAUS COLBERT ARCHIEPISCOPUS ROTHOMAGENSIS NORMANIÆ PRIMAS ABBAS BECCENSIS ET PRIOR DE CHARITATE. Sur le dessus de la corniche du socle, de part et d’autre de la même composition aux armes, à gauche : Hyacint Rigaud pinxit ; à droite : Petr. Devret Sculpsit. Trois états connus.

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Philosophia vetus et nova, ad usum scholae accommodata, in regia Burgundia novissimo hoc biennio pertractata ()
  • Harangue faite au roi, à Versailles, le , par monseigneur l'illustrissime et révérendissime Jacques-Nicolas Colbert, archevêque et primat de Carthage, assisté de messeigneurs les archevêques, évêques, et autres députés de l'Assemblée générale tenue à Saint-Germain-en-Laye en ladite année 1685, en prenant congé de Sa Majesté ()

Liens externes

[modifier | modifier le code]