Jaime Hilario
Jaime Hilario Saint catholique | |
Saint | |
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Naissance | Enviny |
Décès | (à 39 ans) Tarragone |
Nom de naissance | Manuel Barbal i Cosán |
Nationalité | Espagnole |
Ordre religieux | Frères des écoles chrétiennes |
Béatification | Rome par Jean-Paul II |
Canonisation | Rome par Jean-Paul II |
Vénéré par | l'Église catholique romaine |
Fête | 28 juillet |
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Saint Jaime Hilario (nom séculier : Manuel Barbal i Cosán), né le à Enviny, petite ville dans la comarque catalane de Pallars Sobirà, au pied des Pyrénées, dans le Nord de l'Espagne, est un frère des écoles chrétiennes, mort fusillé, pendant la guerre civile espagnole, le à Tarragone.
Sa vie
[modifier | modifier le code]Connu pour son caractère sérieux, il n'a que 12 ans quand, avec la bénédiction de ses parents, travailleurs courageux et pieux, il entre au séminaire du diocèse d'Urgell. Mais il a bientôt des problèmes d'audition et on lui conseille de rentrer dans sa famille. Convaincu que Dieu l'appelle, il éprouve beaucoup de joie quand, en 1917, il apprend que l'Institut des frères des écoles chrétiennes l'accepte au noviciat à Irun, près de la frontière hispano-française. Après seize ans de différentes affectations ses problèmes d'audition croissants l'obligent à abandonner la classe et il travaille au jardin de la maison de formation de San José de Cambrils, Tarragone.
En , alors qu'il se rend dans sa famille à Enviny, il se trouve à Mollerussa quand la guerre civile éclate. Reconnu comme Frère, il est arrêté et emprisonné. En décembre, il est transféré à Tarragone et envoyé dans un bateau-prison, le Mahon, avec plusieurs autres Frères. Le , il subit un jugement sommaire. Alors qu'il peut retrouver sa liberté en déclarant qu'il n'est que jardinier, il insiste sur sa qualité de religieux et scelle ainsi son sort. Le , il est conduit vers le cimetière dans la côte appelée Muntanya de l'Oliva pour être exécuté. Ses dernières paroles à ses assassins sont "Mourir pour le Christ, garçons, c'est vivre". Quand deux salves manquent leur cible, les soldats lâchent leurs fusils et s'enfuient. Leur chef, en hurlant des insultes grossières, tire cinq coups de pistolet à bout portant et la victime tombe à ses pieds[réf. nécessaire].
Béatification et Canonisation
[modifier | modifier le code]- Béatifié le
- Canonisé le
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Institut des Frères des écoles Chrétiennes, Biographies Lasalliennes : notices choisies -, vol. 4e série, Maison Saint Jean-Baptiste de La Salle, 476, Via Aurelia, Rome,