Jane Elizabeth Harley
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Edward Harley (à partir de ) |
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Jane Elizabeth Harley (d) Charlotte Bacon (en) Alfred Harley Frances Harley (d) |
Jane Elizabeth Harley, comtesse d'Oxford et Mortimer, dite lady Oxford, est une aristocrate anglaise née en 1774 et morte en 1824 connue pour son soutien au mouvement radical.
Elle a eu une relation avec Lord Byron[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Jane Elizabeth est la fille du révérend James Scott, vicaire d'Itchen Stoke dans le Hampshire et est élevée en faveur de la pensée révolutionnaire française et du radicalisme.
Le 3 mars 1794, elle épouse Edward Harley, comte d'Oxford et de Mortimer.
Le couple a huit enfants, dont [2],[3] :
- Lady Jane Elizabeth Harley (2 mars 1796 - Innsbruck le 1er septembre 1872), mariée le 17 août 1835 à Henry Bickersteth, 1er baron Langdale ;
- Edward Harley, Lord Harley (20 janvier 1800 - 1er janvier 1828) ;
- Lady Charlotte Bacon (en) (12 décembre 1801 - 9 mai 1880), mariée le 4 mars 1823 à Anthony Bacon (officier) (en) ;
- Lady Anne Harley (31 juillet 1803 - Florence, 18 mai 1874) mariée en 1836, à Giovanni Battista Rabitti (3 novembre 1797 - 5 novembre 1844) [4] ;
- Lady Frances Harley (26 janvier 1805 - 15 octobre 1872) mariée le 20 avril 1835, au lieutenant-colonel Henry Venables Vernon Harcourt (1791 - 26 février 1853), fils de l'archevêque de York [5] ;
- Alfred Harley comte d'Oxford et comte Mortimer (10 janvier 1809 - 19 janvier 1853)
- Un fils (17 décembre 1811 - 3 avril 1812) ;
- Lady Louisa, morte jeune.
Le mariage n'est pas un mariage d'amour et son grand nombre d'enfants est connu sous le nom de la "Harleian Miscellany" en raison des incertitudes quant à l'identité de leur père. Elle prend en effet fréquemment des amants parmi les figures du radicalisme, dont Francis Burdett et Lord Byron de 1812 à 1813. Même dans le monde tolérant de l'aristocratie de la Régence, ses liaisons l'excluent de la société et peu de gens sont prêts à la recevoir. Ironiquement, compte tenu de leur intérêt commun pour Lord Byron, Lady Caroline Lamb est l'une de ses rares amies, même si elle ne résiste pas à la caricaturer dans son roman Glenarvon[6]. Elle est aussi une amie de la princesse de Galles Caroline de Brunswick.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Catherine Dufour, Ada ou la beauté des nombres, Fayard,
- (en) Bernard Burke, A Genealogical History of the Dormant, Abeyant, Forfeited, and Extinct Peerages of the British Empire, Harrison, (lire en ligne), p. 266
- (en) Anne Innes, Eliza Innes et Maria Innes, The Peerage of the British Empire as at Present Existing: Arranged and Printed from the Personal Communications of the Nobility, Saunders and Otley, (lire en ligne), p. 413
- « The Law Journal Reports », E.B. Ince, (consulté le )
- LordByron.org: Lady Frances Venables-Vernon- Harcourt (née Harley), Lt.-Col. Henry Venables-Vernon- Harcourt
- Cecil, David. Melbourne Pan Books. 1969. p.90-91
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :