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Jaune canari

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Le canari dont le plumage inspire le nom de couleur.

Le nom de couleur jaune canari, anciennement appelé jaune serin ou jaune queue de serin[1], jaune de primuline, jaune Clayton ou jaune de thiazol, désigne une nuance de jaune, d'après celle d'une partie du plumage de l'oiseau appelé Canari.

Les nuanciers donnent 250 jaune canari[2] ; 018 canari[3].

Le Répertoire de couleurs de la Société des chrysanthémistes de 1905 donne quatre tons de Jaune Canari que les auteurs classent entre le Jaune Pyrêthre et le Jaune soufre, tirant légèrement plus vers l'orangé. Il donne jaune serin, jaune de primuline, jaune Clayton, jaune de thiazol comme synonymes[4]. Le jaune de primuline avait été lancé en 1888[5]. Le nom de couleur jaune serin est attesté dès 1786[6], et en 1811 l'Encyclopédie méthodique indique que c'est le nom commercial d'une teinture de quercitron[7]. Le jaune Clayton et le jaude thiazol sont des colorants diazoaminés inventés dans les dernières années du XIXe siècle[8].

Cinquante ans auparavant, Michel-Eugène Chevreul, situant les couleurs les unes par rapport aux autres et par rapport aux raies de Fraunhofer, évalue le jaune canari comme 1 jaune 6 ton[9].

L'expression jaune canari est attestée en 1823[10].

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. « Définition de SERIN », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  2. « Toutes les couleurs de Caran d'Ache », sur carandache.com (consulté le ).
  3. « Marqueur Promarker », sur adam18.com (consulté le ).
  4. Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 1, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne), p. 18 « Jaune Canari ».
  5. Paul Julius, « Revue sommaire des progrès de la teinture », Le Moniteur scientifique,‎ (lire en ligne).
  6. « Magasin des modes nouvelles, française et anglaises », sur gallica.bnf.fr.
  7. « Botanique - Chêne quercitron », sur gallica.bnf.fr.
  8. Jules Garaçon, Traité général des applications de la chimie, Paris, (lire en ligne).
  9. Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33,‎ , p. 133 (lire en ligne). À la p. 39 il donne Jaune à 1/8 entre D et E, soit une longueur d'onde de 580 nanomètres. 1 jaune est 1 nuance plus vert, on peut l'évaluer, compte tenu de la discrimination visuelle des couleurs dans cette région et des autres repères de Chevreul, à 578,1 nm. La couleur est calculée à partir des fonctions colorimétriques CIE XYZ pour une luminosité de 65%, avec une pureté de 75%, puis converti en valeurs sRGB. Le rendu n'est correct que sur un écran conforme et réglé suivant cette recommandation.
  10. J.C. Petit, « Guide du commerce et de l'épicerie », sur gallica.bnf.fr.