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Jenny d'Héricourt

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Jenny d’Héricourt
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Jeanne-Marie PoinsardVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Félix LambVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Archives conservées par
Prononciation

Jeanne-Marie Poinsard, dite Jenny d’Héricourt, née le [1] à Besançon et morte le à Saint-Ouen, est une écrivaine féministe révolutionnaire française.

D’abord institutrice, mariée, elle réclame, après sa séparation, le rétablissement du divorce et adhère aux idées de Cabet (communisme icarien). Elle publie un roman, Le Fils du réprouvé (1844), sous le pseudonyme de « Félix Lamb » et étudie l’homéopathie. Elle joue un rôle public et actif pendant la Révolution de 1848, fondant avec d’autres femmes la Société pour l'émancipation des femmes dont elle est secrétaire[réf. nécessaire].

Après l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République, elle devient sage-femme et continue son combat pour l’émancipation de la femme qu’elle définit ainsi : « Émanciper la femme, c’est la reconnaître et la déclarer libre, l’égale de l’homme devant la loi sociale et morale et devant le travail ». Elle s’oppose en particulier aux théories des principaux philosophes sociaux de son époque sur l’infériorité féminine[2].

La publication de son article « M. Proudhon et la question des Femmes »[3], dans le numéro de décembre 1856 de la Revue philosophique et religieuse, déclenche une polémique avec ce dernier qui publie en réponse une lettre en 1857 dans la même revue, refusant cependant de répondre à ses arguments en invoquant « son infériorité intellectuelle naturelle ».

En 1860, elle publie son principal ouvrage, La Femme affranchie, réponse à MM. Michelet, Proudhon, É. de Girardin, Legouvé, Comte et autres novateurs modernes. Après la traduction de cet ouvrage en anglais, elle gagne les États-Unis où elle séjourne jusqu’en 1872, participant aux activités des féministes américaines[réf. nécessaire].

Une rue du quartier des Vareilles, dans sa ville natale de Besançon, porte son nom, ainsi qu'une salle dans le quartier de la résidence universitaire de la Bouloie[réf. nécessaire].

Notes et références

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  1. « Acte de naissance no 724 (vue 242/374, acte au centre de la page) » Accès libre, sur Archives de Besançon, (consulté le ) - Note. L'acte a été rédigé le 10 septembre 1809 et elle est née le jour d'hier.
  2. Jenny P. d’Héricourt, La Femme affranchie : réponse à MM. Michelet, Proudhon, É. de Girardin, Legouvé, Comte et autres novateurs modernes, Bruxelles, A. Lacroix, Van Meenen et Cie, , 2 vol. in-8 (BNF 30596318)
  3. Jenny P. d’Héricourt, « M. Proudhon et la question des femmes », La Revue philosophique et religieuse, vol. VI,‎ , p. 5-15 (lire en ligne)

Bibliographie

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Liens externes

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  • Biographie en anglais [1]