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John Nash (architecte)

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John Nash
Buste de John Nash (All Souls, Langham Place, Londres).
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Cowes (île de Wight)
Sépulture
St. Mildred's Church, Whippingham (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Maître
Œuvres principales

John Nash, né le à Lambeth (Grand Londres) et mort le à Cowes (île de Wight), est un architecte britannique.

John Nash.

Probablement né à Londres, John Nash est le fils d’un ingénieur et mécanicien d’origine galloise.

Élève de l'architecte Robert Taylor pendant une dizaine d'années[1], John Nash connaît, sur le plan professionnel, des débuts difficiles. Sa première commande publique - une prison - n’intervient qu’en 1789. Sa carrière ne prend d’ailleurs véritablement son essor qu’à partir de 1793[2]. C’est également à cette époque qu’il quitte Carmarthen, pays de Galles, pour venir s’installer à Londres.

Devenu l'urbaniste et l'architecte attitré du roi George IV[3], il modifie considérablement la physionomie du centre de Londres au cours du premier tiers du XIXe siècle.

Sa carrière prend fin avec la mort du souverain, survenue en 1830.

Décédé en 1835, John Nash est enterré sur l'île de Wight.

Réalisations principales

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Le grand œuvre de John Nash est l’aménagement du centre de Londres. Avec l’appui du prince-régent, il dessine les jardins de Regent's Park, ouvre l’artère Regent Street et diverses rues environnantes, bâtit un grand nombre de terraces[4] et autres crescents[5]. Ce faisant, il modifie profondément le cœur de la capitale britannique.

Son œuvre oscille entre néoclassicisme et éclectisme « pittoresque ».

Royal Opera Arcade, près de Waterloo Place.

En dehors de Londres

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Musique à Petworth
William Turner, vers 1835, Tate Britain, Londres
.

Accueil critique

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John Nash vers 1798.

De son vivant, la personnalité de John Nash, connu pour son ambition, ne fait pas l’unanimité. On lui reproche d’être un brillant homme d’affaires mais un architecte de second plan, n’ayant rien réalisé qui mériterait de lui conférer une réputation durable[8]. Sa relation privilégiée avec le roi George IV lui vaut d’être à plusieurs reprises la cible des caricaturistes[9].

Plus près de nous, le Concise Dictionary of National Biography (1992) juge que « son style manque de grandeur et qu’une grande monotonie est produite par son utilisation systématique du stuc. »

Certains commentateurs contemporains critiquent un style jugé monumental, emphatique, voire prétentieux. Mais les travaux de Nash, voulus et soutenus par le prince-régent, ont une fonction politique éminente : il s’agit de donner à Londres une architecture royale et de répondre ainsi à Napoléon qui qualifiait l’Angleterre de « nation de boutiquiers ». Prenant connaissance des plans de Nash, le prince-régent se serait d’ailleurs exclamé : « It will eclipse Napoléon! »[10].

Quoi qu’il en soit, John Nash, par son œuvre, a marqué durablement la physionomie de la capitale britannique.

Notes et références

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  1. John Summerson, The life and work of John Nash, architect, 1980.
  2. The Concise Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 1992.
  3. Dictionnaire des architectes, Encyclopedia Universalis, Albin Michel (ISBN 9782226109521).
  4. Le mot terrace désigne ici une rangée de maisons individuelles alignées et accolées les unes aux autres, de même hauteur et de style uniforme, de façon à constituer un ensemble harmonieux.
  5. Terraces disposées en croissant.
  6. Bâtiments rénovés par John Nash ; pour ces travaux, il n'exigea pas de rétribution mais demanda l'accrochage de son portrait dans le hall.
  7. Notice de la Tate Britain.
  8. Annual Register, 1835.
  9. L’un d’eux représente l’architecte empalé sur le clocher de l’église All Souls.
  10. Mark Meynell, An Historical Guide to All Souls Church, 2009.

Articles connexes

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Bibliographie

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Il n'existe pas de livre en français consacré à John Nash. Il faut donc se contenter des ouvrages suivants (en anglais) :

  • sa biographie : John Summerson, The life and work of John Nash, architect, 1980.
  • le catalogue de ses œuvres : Michael Mansbridge, John Nash - A complete catalogue, Phaidon, 1991.

Liens externes

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