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Ko Yong-hui

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Ko Young-hee
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Fonction
Épouse du dirigeant suprême de la Corée du Nord (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
高田姫 ou 고용희Voir et modifier les données sur Wikidata
Romanisation révisée
Go Yeong-huiVoir et modifier les données sur Wikidata
McCune-Reischauer
Ko YŏnghŭiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Université de musique et de danse de Pyongyang (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Ko Gyon-tek (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ko Yong-suk (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Autres informations
A travaillé pour
Mansudae Art Troupe (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ko Yong-hui
Hangeul 고용희
Hanja 高英姬
Romanisation révisée Go Yeong-hui
McCune-Reischauer Ko Yŏnghŭi

Ko Yong-hui, ou Ko Young-hee (en coréen : 고용희), née le à Osaka (Japon) et morte le à Paris[1],[2],[3], est une danseuse nord-coréenne devenue l'une des épouses du dirigeant Kim Jong-il et la mère de Kim Jong-un.

Ko Yong-hui est née à Osaka dans le quartier de Tsuruhashi au Japon en 1953[4] dans une famille d'origine coréenne.

L’identité de son père n’est pas certaine, il s’agirait soit de Ko Kyong Thaek (un résident coréen au Japon) soit de Ko Tae Mun (judoka originaire de l’ile Jeju)[4].

Elle arriva en Corée du Nord en 1961[5]. Au début des années 1970, elle intègre la troupe de danse Pyongyang Mansudae Art[6].

C'est en 1975[6] que Ko Young-hee rencontre Kim Jong-il avec qui elle eut trois enfants : Kim Jong-chol, Kim Yo-jong et Kim Jong-un, qui a été désigné pour prendre la succession de son père à la tête du pays[7]. Elle reste le grand amour de Kim Jong-il.

La propagande nord-coréenne a instauré un culte de la personnalité la désignant comme « la mère respectée qui est la sujette la plus fidèle et la plus loyale au cher dirigeant camarade commandant suprême », « la mère respectée de Pyongyang » ou encore comme « la mère de la nation »[6].

En , elle meurt à Paris[8], où elle suivait un traitement[9] d'un cancer du sein.

Elle aurait dû devenir « mère respectée » dans le cadre d’une opération de propagande à la fin des années 1990 en vue de la succession de Kim Jong-il, pour l’un de ses fils[8].

Généalogie

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Notes et références

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  1. (ko) Yoo Kwang-seok, « 김정은 이모부 “고영희 본명은 고용희…권력 비정함 때문에 망명” », KBS News, Seoul,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (ko) Kim Jong-hyeon, « 北 김정은 어머니 고영희 묘비명은 '고용희' », Yonhap, Tokyo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Ko Young-ki, « Happy Birthday, Koh Young Hee », Daily NK,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 377
  5. « Ko Tae Mun, Ko Chung Hee, and the Osaka Family Origins of North Korean Successor Kim Jong Un », sur The Asia-Pacific Journal: Japan Focus (consulté le )
  6. a b et c « Corée du Nord : le petit prince rouge de Pyongyang », sur Le Figaro, (consulté le )
  7. « Asie-Pacifique - Actualités, vidéos et infos en direct », sur Le Monde.fr (consulté le )
  8. a et b Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 378
  9. « Une Nord-Coréenne morte en France », sur L'Express, (consulté le )

Articles connexes

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