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Kurt Weill

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Kurt Weill
Description de cette image, également commentée ci-après
Kurt Weill, en 1932.

Naissance
Dessau
Duché d'Anhalt
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Décès (à 50 ans)
New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale Compositeur
Lieux d'activité Berlin, Paris, New York
Années d'activité 1920-1950
Collaborations Bertolt Brecht
Maîtres Ferruccio Busoni
Conjoint Lotte Lenya

Œuvres principales

Kurt Weill est un compositeur d'origine allemande né à Dessau le et mort à New York le .

Sa musique, considérée comme dégénérée par les nazis, lui vaut de voir ses partitions brûlées. Ses origines juives et ses sympathies pour le communisme font qu'il est contraint de quitter l'Allemagne en 1933 avec Lotte Lenya qu'il avait épousée en 1927 et qu'il épouse à nouveau en 1937 après un divorce en 1933. Il séjourne à Paris, où il compose Les Sept Péchés capitaux (Die sieben Todsünden) sur un texte de Brecht pour le Théâtre des Champs-Élysées et termine sa Seconde symphonie avant de se rendre aux États-Unis en 1935.

Famille et jeunesse (1900–1918)

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Kurt Weill vers 1919.

Kurt Weill, né le , est issu d’une famille juive. Son père, Albert Weill, était originaire de Kippenheim, une importante communauté juive rurale du Pays de Bade. À l’époque de la naissance de Kurt, son troisième fils, il est chantre de la communauté juive de Dessau et l’a ensuite été à Eichstetten am Kaiserstuhl. Les frères de Kurt, Nathan et Hans, naissent en 1898 et 1899, sa sœur Ruth en 1901. À l’âge de 5 ans, Kurt commence le piano et il compose dès sa jeunesse. Il fréquente le collège supérieur (Oberrealschule (de)) de Dessau et y brille par ses capacités musicales. Avant l’âge de 18 ans, il accompagne au piano une cantatrice locale lors de soirées de chant, grâce auxquelles il peut faire entendre ses premiers airs.

Période berlinoise (1918–1933)

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Plaque commémorative, à Berlin-Mitte.

En 1918, il commence des études de musique à l'École supérieure de musique de Berlin (Akademische Hochschule für Musik). Il suit l’enseignement de Ferruccio Busoni, enseignement déterminant pour son œuvre future, surtout pour son esthétique de l’opéra. En 1920, il est engagé comme chef d’orchestre au théâtre de la ville de Lüdenscheid. À partir de 1925, il travaille à ses premiers projets d’opéras avec des écrivains importants comme Georg Kaiser et Yvan Goll, son lointain cousin. En 1927, il commence à collaborer avec Bertolt Brecht, ce qui aboutit à L'Opéra de quat'sous en 1928. Très tôt, son travail est influencé par la musique de danse contemporaine, par exemple dans l’opéra Royal Palace. Le style de Weill, le Songstil, qui se développe à partir de 1927, est fortement marqué par cette musique, particulièrement par le jazz symphonique de Paul Whiteman. Cette stylistique est des plus prégnantes dans L'Opéra de quat'sous et dans Happy End. Parallèlement, il fait usage d’une expression musicale néoclassique, précisément néobaroque, par exemple dans l’ouverture de L’Opéra de quat’sous, dans les scènes d’ouragan de Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny, et dans l’ensemble de l’opéra Die Bürgschaft (de).

L’accueil fait à sa musique (particulièrement de la part des autres compositeurs) est mitigé. Il acquiert une grande popularité avec L’Opéra de quat’sous. Parmi ses collègues, Arnold Schönberg et Anton Webern la rejettent complètement. D’autres comme Alban Berg, Theodor Adorno et Alexander Zemlinsky montrent un grand intérêt pour son travail. Berg assiste à une représentation de Mahagonny et Zemlinsky dirige le Quodlibet (de 1923) et Mahagonny (1930).

Accueil en France (1925–1933)

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Weill est reconnu dès 1925 comme un « espoir » de la musique allemande grâce à plusieurs concerts qui ont lieu au cours de l'année. La représentation d'une adaptation française de L'Opéra de quat'sous en 1930 n'est pas une grande réussite, mais la version française du film de Georg Wilhelm Pabst en 1931 assure à Weill une grande popularité, soutenue par la diffusion de deux disques de chansons du film avec Albert Préjean (Mackie), Jacques Henley (Tiger Brown) et Margo Lion (Jenny)[1]. En se déroule à la Salle Gaveau un concert en présence de Weill. Ce concert, qui a lieu à l'instigation du vicomte Charles de Noailles et de sa femme Marie-Laure et qui comporte Mahagonny Songspiel et Der Jasager est un grand succès, aussi bien dans les milieux mondains, que chez les artistes et intellectuels ; la presse est bien disposée et au début de l'année 1933, Weill est évoqué dans trois articles importants[1].

Il paraît donc normal qu'il choisisse pour lieu d'exil un pays où il a, de plus, quelques amis : Georges-Henri Rivière, directeur du Musée d'ethnographie du Trocadéro, Henri Monnet, Darius Milhaud et sa femme Madeleine[1].

Période française (1933–1935)

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Plaque commémorative à Louveciennes.

Après la prise de pouvoir par les nazis (), Weill s’enfuit en France en mars. Ses œuvres sont victimes d’un autodafé en et il n'est plus question de les jouer en Allemagne. Son contrat avec Universal, qui remontait à 1924, est révisé à la baisse et Weill en obtient la résiliation en octobre ; il conclut un nouveau contrat le 31 octobre avec la maison d'édition Heugel (Paris), représentée par Paul Bertrand ; ce contrat, valable de à décembre 1938, est résilié d'un commun accord en juin 1936. L'atmosphère de l'année 1933 à Paris est beaucoup moins favorable que celle de 1932. Les représentations des œuvres de Weill, nouvelles ou plus anciennes (Mahagonny Songspiel en ) sont moins bien accueillies ; le concert qui se déroule le à la salle Pleyel est perturbé par le compositeur Florent Schmitt, qui après la chanson La Ballade de César (du Lac d'argent), s'écrie « Vive Hitler ! », avec l'approbation d'une partie du public ; il est finalement expulsé, mais la presse « apolitique » prend son parti contre Weill ; dans l'Action française, Lucien Rebatet se déchaîne contre le « virus judéo-allemand »[2].

Après avoir vécu dans des hôtels à Paris, puis chez les Noailles, Kurt Weill occupe une résidence (9 bis, place Émile-Dreux ; il s'agit d'une ancienne dépendance du pavillon des Eaux, ou château du Barry) à Louveciennes (Yvelines, alors en Seine-et-Oise) ; il est du reste très souvent en voyage, soit pour des raisons professionnelles (à Londres, pour mettre au point les représentations de Der Kuhhandel (de), à Rome), soit pour des visites (une fois en Suisse, une fois en Tchécoslovaquie) à sa famille, qui, un peu plus tard, émigre en Palestine (1936). Durant cette période, il compose, sur commande du Théâtre des Champs-Élysées, la musique d'un ballet avec chants, Les Sept Péchés capitaux, représenté en  ; la musique de Marie Galante, représentée seulement trois semaines au Théâtre de Paris en décembre 1934 ; celle de Der Kuhhandel (de), représentée à Londres en juin 1935 sous le titre A Kingdom for a Cow (en) ; il achève sa Deuxième symphonie, avec l'aide d'une mécène, la princesse de Polignac (Winnaretta Singer, veuve du prince Edmond de Polignac). Il participe aussi à la mise en onde radiophonique () de Fantômas avec Robert Desnos et Paul Deharme, dont il apprécie une conception didactique de l'art.

Période américaine (1935–1950)

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En , il part pour les États-Unis. Une œuvre majeure des premiers temps de l’exil est Der Weg der Verheißung (de)/The Eternal Road (en), une pièce biblique, qui présente l’histoire du peuple juif. Il s’agit d’un mélange de théâtre, de liturgie et d’opéra. Kurt Weill connaît ensuite le succès à Broadway, surtout avec Lady in the Dark (466 représentations à New York) et One Touch of Venus (567 représentations). À partir de 1941, il participe à l'effort de guerre en entrant () dans l'organisation Fight for Freedom (en) ; il accomplit un service civil d'observateur aérien en 1942 (ce que Bertolt Brecht évoque avec un peu d'ironie dans son Journal). Il réalise plusieurs œuvres liées à la situation, en particulier We Will Never Die (en), représentée à New York et Los Angeles (25 000 spectateurs le ) et radiodiffusée. En 1943, il obtient la nationalité américaine, qu'il demandait depuis 1937. À propos de son succès aux États-Unis, Weill déclarera : « Mon succès (que les gens attribuent d'habitude à la “chance”) est dû surtout au fait que j'ai adopté une attitude très positive et constructive face à la façon de vivre américaine et aux possibilités culturelles de ce pays. »[3]

Les œuvres les plus remarquables de la dernière période créatrice de Weill sont l'« opéra américain » Street Scene, qui présente une intéressante synthèse entre opéra européen (on ne peut pas ne pas y percevoir les influences de Puccini) et de la comédie musicale américaine, ainsi que de la « tragédie musicale » Lost in the Stars, sur le thème de l’apartheid sud-africain avec, sur le plan musical, une certaine influence africaine. Il meurt d’un infarctus le à New York, au cours du travail sur une comédie musicale d’après Mark Twain, Huckleberry Finn.

Il est inhumé au Mount Repose Cemetery à Haverstraw, tout comme son épouse, Lotte Lenya[4].

Considérer Kurt Weill exclusivement comme un compositeur allemand ne serait juste ni pour son œuvre ni pour sa personne. Lorsque, en 1947, le magazine Life le présente comme un « compositeur allemand », Weill proteste dans une lettre ouverte : « Bien que je sois né en Allemagne, je ne me considère pas comme un « compositeur allemand ». Il est clair que les nazis ne m’ont pas considéré comme tel et j’ai quitté leur pays en 1933… Je suis un citoyen américain, et pendant les douze années passées dans ce pays, j’ai travaillé exclusivement pour la scène américaine… Je vous serais reconnaissant de bien vouloir informer vos lecteurs de cette réalité. »

Ainsi peut-on comprendre que le poète noir américain Langston Hughes, qui a écrit les textes de Street Scene, ait pu dire de Weill : « S’il était parti en Inde, et non pas aux États-Unis d’Amérique, il aurait, j’en suis presque certain, remarquablement composé de la musique indienne (…). C’est pourquoi l’Allemagne peut considérer Weill comme un Allemand, la France comme un Français, l’Amérique comme un Américain et moi comme un Noir. »

Son nom est, au moins dans l’espace germanophone, inséparablement lié à celui de Bertolt Brecht et reste souvent dans l’ombre du poète. Cette façon de voir est cependant injuste pour le compositeur. Déjà de son vivant, Weill a été amené à se protéger contre cette tendance. Dans une interview de 1934, il répond à un journaliste danois, qui l’interroge sur ses œuvres communes avec Brecht : « J’ai l’impression que vous croyez que Brecht a composé ma musique… Brecht est un génie, mais dans nos œuvres communes, je suis le seul responsable de la musique. »

Le compositeur Jean Wiener, qui, sans avoir bien connu Kurt Weill, l'a souvent rencontré, disait en substance : « Ce qui est unique et remarquable dans la musique de Weill est qu'il a su écrire une musique pour tout le monde… mais comme ne fait pas tout le monde… On pourrait passer sa vie à se demander pourquoi telle mélodie ou telle phrase est harmonisée ainsi sans trouver de réponse. Simplement c'était dans lui[5]. »

Que ce soit en Allemagne, en France ou en Amérique, son expression musicale pleine de contrastes a toujours étonné par une diversité associant très naturellement avant-gardisme et assimilation de la tradition. Peu de gens savent que des standards de jazz, comme Speak Low (en) et September Song, ou le tango français Youkali (composé pour l'opérette Marie Galante) sont issus de la plume de Weill. Des interprètes comme Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Frank Sinatra, ou encore Nick Cave, Elvis Costello, les Doors, Tom Waits. Billie Holiday ou les Young Gods avec l'album Play Kurt Weill, ont montré que la valeur des compositions de Weill peut être reconnue aujourd’hui comme autrefois. Son influence s'est diffusée jusque dans le rock : dès l'âge de cinq ans Alain Bashung s'initie à l'harmonica en l'écoutant.

Sur l’œuvre

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Kurt Weill est très proche de Mahler et de Schönberg. Il est qualifié d'expressionniste atonal. Sa rencontre avec Bertolt Brecht engagé dans un idéal communiste, change sa façon d'écrire l'opéra : il se trouve à mi-chemin entre le théâtre et l'opéra. Ses deux opéras, Mahagonny et L'Opéra de quat'sous, sont des critiques sociales. Il écrit pour petits ensembles, sur des thèmes populaires, dans l'idée de recréer l'Opéra des gueux du XVIIIe siècle. L'ensemble de son œuvre est mieux connu[pas clair] (théâtre, comédies musicales, œuvres instrumentales et symphoniques, cantates, lieder).

Parmi ses œuvres mondialement connues :

Comme autres œuvres, on peut citer ses deux symphonies écrites en 1921 et 1934, ou encore Celui qui dit oui/celui qui dit non (Der Jasager/Der Neinsager).

Postérité

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Dans sa ville natale, Dessau, a lieu chaque année un important festival consacré aux œuvres de Kurt Weill. Celui de 2013 a eu lieu fin février-début mars.

Fondée par Lotte Lenya en 1962, la fondation Kurt Weill est un organisme privé sans but lucratif qui cherche à promouvoir la compréhension de la vie et des œuvres de Weill et à protéger les héritages de Kurt Weill et de Lotte Lenya. La fondation administre le Centre de recherche Weill-Lenya ainsi qu'un programme annuel de bourses, le prix Kurt Weill et le Concours de Chant Lotte Lenya ; elle publie la Kurt Weill Edition et la Kurt Weill Newsletter[6].

Depuis sa mort :

  • Kurt Weill Edition : travail d'édition critique de l'ensemble de l'œuvre de Kurt Weill
  • Kurt Weill Newsletter : revue publiant des travaux sur Kurt Weill
  • L'Opéra national de Lyon lui a consacré un cycle en avec :
    • Les Sept péchés capitaux,
    • Le Vol de Lindbergh (ou Vol au-dessus de l'océan),
    • Signé Vénus (One touch of Venus),
    • Celui qui dit oui / celui qui dit non (Der Jasager / Der Neinsager).

Œuvres notables

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Pièces avec chants

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  • 1922 : Zaubernacht (Nuit magique), pantomime enfantine en un acte op. 7 ; scénario et textes des chants de Wladimir Boritsch
  • 1933 : Die sieben Todsünden (Les Sept péchés capitaux), "ballet chanté" pour soprano, quatuor d'hommes et orchestre, livret de Bertolt Brecht (autre titre, moins courant : Die sieben Todsünden der Kleinbürger, Les Sept péchés capitaux des petits-bourgeois)

Comédies musicales

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Spectacles musicaux

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  • 1920 : Sulamith, fantaisie chorale pour soprano, chœur de femmes et orchestre (perdue)
  • 1927 : Der neue Orpheus (Le Nouvel Orphée), cantate pour soprano, violon solo et Orchestre, op.16 (Texte: Yvan Goll)
  • 1927 : Vom Tod im Wald (La Mort dans la forêt), cantate pour basse et dix instruments à vent, op.23
  • 1928 : Das Berliner Requiem (Le Requiem berlinois), petite cantate pour ténor, baryton, chœur d'hommes (ou trois voix d'hommes) et ensemble à vents (2 clarinettes, 2 saxophones, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 2 trombones+option tuba) guitare, banjo, cymbale, petit tambour, timbales et harmonium. (Texte: Bertolt Brecht)
  • 1929 : Der Lindberghflug (Le Vol de Lingbergh), cantate pour ténor, baryton et basse, chœur et orchestre (Texte: Bertolt Brecht, première version avec la musique de Paul Hindemith et Weill, deuxième version, également en 1929, avec la musique de Weill exclusivement)
  • 1940 : The Ballad of Magna Carta (La Ballade de la Grande Charte), cantate pour ténor et basse, chœur et orchestre (Texte : Maxwell Anderson) ; thème : Autoritarisme et liberté ; cadre : L'Angleterre des luttes entre Jean sans Terre et les barons) ; radiodiffusion (CBS)

Musique de chambre

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  • 1918 : Quatuor à cordes en si mineur (sans numéro d'Opus)
  • 1919–1921 : Sonate pour violoncelle et piano
  • 1923 : Deuxième quatuor à cordes op. 8

Œuvres pour piano

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  • 1917 : Intermezzo
  • 1937 : Page d'album pour Erika, transcription de la Pastorale de Der Weg der Verheißung)

Œuvres pour orchestre

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Chants et chansons

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L'astéroïde (11899) Weill, découvert en 1991, est nommé en son honneur[7].

Notes et références

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  1. a b et c Kurt Weill ou la conquête des masses, de Pascal Huynh.
  2. Élise Petit et Bruno Giner, Entartete Musik. Musiques interdites sous le IIIe Reich, Paris, Bleu Nuit, , 176 p. (ISBN 978-2-35884-047-7), p. 143-144.
  3. « Kurt Weill », sur Holocaust Music (consulté le )
  4. « Find a grave »
  5. Dossier de présentation du récital de Kurt Weill sur goethe.de.
  6. Traduction de la présentation faite sur la page d'accueil du site de la fondation.
  7. (en) « (11899) Weill », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_8465, lire en ligne), p. 772–772

Bibliographie

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  • Élise Petit, Musique et politique en Allemagne, du IIIe Reich à l’aube de la guerre froide, Paris, PUPS, 2018.
  • Ethan Mordden, Love Song: The Lives of Kurt Weill and Lotte Lenya, St Martin's Press, 2012.
  • Bruno Giner, Kurt Weill, Paris, Bleu Nuit, collection Horizons, 2018.

Articles connexes

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Liens externes

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