L'Indomptable (S613)
L'Indomptable | |
Type | SNLE |
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Classe | Le Redoutable |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | désarmé le Démantelé de à |
Équipage | |
Équipage | 135 hommes (dont 15 officiers) |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 128,70 m |
Maître-bau | 10,60 m |
Déplacement | 8 080 t. en surface, 9 000 t en plongée |
Propulsion | 1 réacteur à eau pressurisée - 2 turbines à vapeur avec un groupe turboréducteur - 1 hélice, 2 diesels-alternateurs SEMT Pielstick 8PA4V185 de 450 kW |
Puissance | 16 000 ch (11 700 kW) |
Vitesse | 20 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 16 missiles balistiques M4 à tête nucléaire TN 71, torpilles L5 et F17 filoguidées, Exocet SM 39 |
Électronique | 1 Système Global de Navigation (SGN) ; 1 radar DRUA 33 ; 1 sonar DMUX 21 multifonctions ; 1 sonar DSUV 61B à très basse fréquence ; 1 sonar passif DUUX 5 ; 1 détecteur de radar ARUR 12 |
Carrière | |
Pavillon | France |
Port d'attache | Île Longue (Finistère) |
Indicatif | S613 |
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L'Indomptable (S613) est le quatrième sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) de classe Le Redoutable.
Histoire
[modifier | modifier le code]Mis en chantier en 1971, L'Indomptable commence sa carrière en 1976 au sein de la Force océanique stratégique (FOST).
Équipé à l'origine de missiles M1/M2/M20, il subit une refonte de son système d'armes de dissuasion de à , ce qui lui permet par la suite d'emporter des missiles nucléaires M4 et des missiles anti-navires SM39 (type Exocet).
Retiré du service actif, il est désarmé le à Cherbourg, où il est entreposé le long d’un quai en attendant son démantèlement[1]. L'extraction de la tranche réacteur a lieu en 2015[2].
Le démantèlement, que devront subir également quatre autres sous-marins de la classe Le Redoutable, est programmé entre 2018 et 2027 à Cherbourg, et sera réalisé par les sociétés DCNS, Veolia Propreté et NEOM, filiale de Vinci[3].
La déconstruction de L'Indomptable commence en mars 2020. Le , un incendie se déclare sur le chantier ; il est rapidement maîtrisé et les travaux peuvent reprendre dès l'après-midi[4]. Les travaux de déconstruction sont achevés en [5]. Ils font l'objet d'un documentaire, Sous-marin nucléaire : déconstruction XXL, produit par Ah! Production pour la chaîne RMC Découverte[6].
Conception
[modifier | modifier le code]L'Indomptable est équipé d'un Système Global de Navigation (SGN) spécifiquement créé par la Sagem pour les sous-marins de type SNLE lui permettant de calculer sa position exacte.
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Luc Delaeter, « Indomptable - Un Sous-Marin Nucléaire Lanceur d'Engins - Son dernier voyage », sur sous-mama.org, (consulté le ).
- « Où en est le démantèlement des anciens SNLE français ? », sur meretmarine.com, (consulté le ).
- Véronique Guillermard, « Les premiers sous-marins nucléaires démantelés », Le Figaro, (lire en ligne).
- Vincent Groizeleau, « Cherbourg : départ de feu sur un ex-SNLE en cours de déconstruction », Mer et Marine, (lire en ligne).
- Vincent Groizeleau, « Naval Group achève la déconstruction d’un second SNLE à Cherbourg », Mer et Marine, (lire en ligne).
- « Sous-marin nucléaire : déconstruction XXL », Lukarn, (lire en ligne).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119 p. (ISBN 978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 73.