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Léon Gaudeaux

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Léon Gaudeaux
Naissance

Blâmont (Meurthe-et-Moselle)
Décès
Nom de naissance
Léon Louis Gaudeaux
Nationalité
Française
Activité
Formation
Maître
Pierre Billard
Mouvement
Ghilde des Forgerons
Fratrie
Jean Ernest Gaudeaux (1896-1992)

Léon Gaudeaux est un artiste peintre, décorateur de théâtre et graveur sur bois français né le 10 avril 1893 à Blâmont (Meurthe-et-Moselle), mort accidentellement le 21 juillet 1947 à Mantes-Gassicourt.

Léon Louis Gaudeaux naît à Blâmont du mariage de René Gaudeaux, « employé » (probablement à l'usine de Gaston Reimel, le nom de ce dernier figurant comme témoin dans l'acte de naissance) et de Françoise Farrant, sans profession[1]. C'est peu après sa naissance que la famille part s'installer rue d'Alesia, dans le 14e arrondissement de Paris, où naîtra son frère cadet Jean Ernest Gaudeaux (1896-1992), futur militant de l'extrême-gauche révolutionnaire dont il sera un délégué en Russie bolcheviste[2] et futur maire-adjoint de Levallois-Perret[3].

Élève de Pierre Billard à l'École nationale supérieure des arts décoratifs[4], Léon Gaudeaux épouse Marcelle Marie Capdevielle le 14 février 1914 à Paris. Mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, il est évacué pour faiblesse générale lors des batailles de la Somme et rejoint à nouveau le front en 1916[4].

Militant avec d'autres artistes comme Pierre Larivière, Gabriel Belot et Jean Lébédeff, au mouvement social de la Ghilde des Forgerons[5], son nom est attaché en tant qu'illustrateur à l'éphémère revue La Forge qui, dirigée par Luc Meriga et Paul Desages (Waldemar-George en étant secrétaire de rédaction) publie de 1917 à 1919 les contributions du philosophe Alain, de Guillaume Apollinaire, Claude Aveline, Henri Barbusse, Jean Cassou, Benedetto Croce, Élie Faure, Albert Gleizes, Jean Jaurès, Romain Rolland ou encore Charles Vildrac[6].

Après un premier atelier situé dans la cité de l'Ermitage au 113, rue de Ménilmontant dans le 20e arrondissement de Paris[4], il est dit domicilié au 50, rue Pixérécourt, de même dans le 20e arrondissement en 1937[7], puis au 23, rue Vaneau, dans le 7e arrondissement de Paris en 1946[8].

Il est également décorateur de théâtre, notamment dans des mises en scène de Georges Pitoëff et Charles Dullin.

Décors de théâtre

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Mises en scène de Georges Pitoëff

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Georges Pitoëff.
Théâtre des Mathurins, Paris.

Après la mort de Georges Pitoëff

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Gravures sur bois (illustrations)

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Peintures en collections publiques

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Expositions

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Expositions personnelles

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  • Galerie Bru, Paris, 1930.
  • Galerie de l'Archipel, Paris, 1932[21].

Expositions collectives

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  • Salon des artistes français, Paris, à partir de 1913[4].
  • Les forgerons (exposition organisée par la Ghilde des Dorgerons), Galerie d'art Mouillot et Cie, Paris, juin 1914[22].
  • Groupe Modulation, Galerie Gilbert, Paris, 1931.
  • Salon des indépendants, Paris, 1924, mars-avril 1937[7].
  • XXIe Groupe des artistes de ce temps, Paris, janvier-février 1937[23].
  • Salon d'automne, Musée des beaux-arts de la ville de Paris, octobre-novembre 1946[8].

Références

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  1. Hôtel de ville de Brâmont, registres d'état civil.
  2. Jean Gaudeaux (préface de Victor Méric), Six mois en Russie bolcheviste - Documents inédits, éditions Romain Nouveau, 1924.
  3. Le Maîtron, Jean Ernest Gaudeaux
  4. a b c et d Thierry Meurant, « Documents sur Blâmont et le Blâmontois : Léon Gaudeaux », Blâmont info
  5. Christophe Prochasson, « La Ghilde des Forgerons », Les intellectuels, le socialisme et la guerre, 1900-1938, édiions du Seuil, 1993.
  6. Petites revues, "La Forge" n°1, 1ertrimestre 1917
  7. a et b Société des artistes indépendants, catalogue de la 46e exposition, pavillon des Salons, esplanade des Invalides, Paris, 1937.
  8. a et b Musée des beaux-arts de la ville de Paris, catalogue du Salon d'automne, 1946.
  9. Les archives du spectacle, Le Héros et le soldat, 1935
  10. Les archives du spectacle, Tu ne m'échapperas jamais, 1936
  11. Artcena, Angelica, 1936
  12. Les archives du spectacle, Le Voyageur sans bagage, 1937
  13. Les archives du spectacle, La Tragédie de Roméo et Juliette, 1937
  14. Les archives du spectacle, L'Échange, 1937
  15. Martin Kučera, La mise en scène des pièces de Claudel en France et dans le monde, Olomouc, 2013
  16. Artcena, Un Ennemi du peuple, 1939
  17. Musée des Beaux-Arts de La Rochelle, Léon Gaudeaux dans les collections
  18. Musée du Domaine départemental de Sceaux, "Bords de l'Yvette" dans les collections
  19. Musée du Domaine départemental de Sceaux, "La châtaigneraie près d'Orsay" dans les collections
  20. Centre national des arts plastiques, Léon Gaudeaux dans les collections
  21. « Léon Gaudeaux », L'Est républicain, 11 décembre 1955.
  22. Gérard de Lacaze-Duthiers, Les Forgerons, éditions de la Galerie d'art Mouillot et Cie, 1914.
  23. « Les arts à Paris », L'Est républicain, 31 janvier 1937.

Bibliographie

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  • Gérard de Lacaze-Duthiers (illustration de Léon Gaudeaux), Les Forgerons, éditions de la Galerie d'art Mouillot et Cie, 1914.
  • Paul Desanges, « Chronique d'une communauté militante : les Forgerons », Le Mouvement social, n°91, avril-juin 1975.
  • Jacqueline Jomaron, Pitoëff metteur en scène, collection « Thèâtre Années vingt », L'Âge d'homme, Lausanne, 1979.
  • Christophe Prochasson (préface de Madeleine Rebérioux), Les intellectuels, le socialisme et la guerre, 1900-1938, éditions du Seuil, 1993.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.5, Gründ, 1999.

Liens externes

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  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :