Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

LQR

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

LQR
Langue
Auteur
Genre
Date de parution
ISBN 10
2-912107-29-6Voir et modifier les données sur Wikidata
ISBN 13
978-2-912107-29-9Voir et modifier les données sur Wikidata

LQR : la propagande du quotidien est un livre du chirurgien et éditeur Éric Hazan publié en aux éditions Raisons d'agir. Ce petit essai dénonce la propagande de la langue de bois moderne telle qu'elle est promue par les médias et les élites dirigeantes. Ses 7 000 exemplaires initiaux ont été écoulés rapidement, et un second tirage de 5 000 exemplaires a été imprimé.

Description

[modifier | modifier le code]

« LQR » signifie Lingua Quintae Respublicae, allusion à l'analyse linguistique menée par Victor Klemperer pendant la montée en puissance du Troisième Reich et de sa langue qu'il avait baptisée Lingua Tertii Imperii (la « Langue du Troisième Reich » en latin). L'auteur évoque également les figures de George Orwell se battant contre la novlangue et d'Hannah Arendt dénonçant la banalité du mal.

C'est l'histoire qui a inspiré ce livre. Dans la chronique de La Fabrique[1], Éric Hazan écrit : « De son cachot de Belle-Île, Louis Auguste Blanqui écrit en juin 1852 : "Ils proscrivent les termes prolétaires et bourgeois. Ceux-là ont un sens clair et net ; ils disent catégoriquement les choses. C’est ce qui déplaît. On les repousse comme provocateurs de la guerre civile. Cette raison ne suffit-elle pas pour vous ouvrir les yeux ? Qu’est-ce donc que nous sommes contraints de faire depuis si longtemps, sinon la guerre civile ?". »

LQR est une langue non utilisée par le peuple mais déversée de manière constante par la publicité et les médias, telle la novlangue.

Une émission de Là-bas si j'y suis a été consacrée à ce livre en février 2006[2].

LQR, le Langage de la Ve République

[modifier | modifier le code]

LQR a reçu un accueil favorable de la part du Monde diplomatique[3], mais beaucoup plus sévère de la part du Monde[4]. Acrimed a consacré plusieurs articles au livre[5] dont une réponse directe à la critique du Monde[6].

Autres essais liés à cette thématique

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La chronique des éditions La fabrique
  2. a et b émission de Là-bas si j'y suis de février 2006
  3. « LQR. La propagande du quotidien », critique de François Brune dans Le Monde diplomatique
  4. Nicolas Weill, « Caricature contre langue de bois », Le Monde, 15 avril 2006 : « parfois l’analyse tombe juste » mais « parfois aussi l’opuscule dérape, victime d’un goût immodéré pour les listes de proscriptions, typique de bien des ouvrages de cette collection lancée par Pierre Bourdieu et ses proches ». Le Monde est cité à plusieurs reprises dans LQR.
  5. Résultats de la recherche de « LQR » sur le site d'Acrimed
  6. Grégory Rzepski et Alain Thorens, « Critique de la caricature ou caricature de la critique ? Le Monde a lu LQR », Acrimed, 25 avril 2006

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]