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Lablachère

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lablachère
Lablachère
Église Saint-Julien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie
Maire
Mandat
Jean-Pierre Laporte
2020-2026
Code postal 07230
Code commune 07117
Démographie
Gentilé Lablachérois ou Blachérois
Population
municipale
2 234 hab. (2021 en évolution de +7,35 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 27′ 52″ nord, 4° 12′ 54″ est
Altitude Min. 160 m
Max. 513 m
Superficie 31,38 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Aubenas
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Cévennes ardéchoises
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lablachère
Géolocalisation sur la carte : France
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Lablachère
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
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Lablachère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Lablachère

Lablachère est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Lablachérois ou Blachérois[1].

Géographie

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Situation et description

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Rattaché à la communauté de communes du Pays Beaume-Drobie, situéeà 2,5 kilomètres à l'ouest de Joyeuse et à 11 kilomètres au nord-est des Vans, le village de Lablachère fait partie du canton des Vans, dans la partie méridionale du département de l'Ardèche.

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 019 mm, avec 7,7 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 257,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records LABLACHERE (07) - alt : 295m, lat : 44°28'50"N, lon : 4°12'29"E
Records établis sur la période du 01-04-1958 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,6 4,3 6,9 10,6 14,2 16,4 16,1 12,6 9,5 5,2 2,2 8,4
Température moyenne (°C) 5,2 6,1 9,7 12,6 16,6 20,7 23,3 22,9 18,3 13,9 8,8 5,7 13,6
Température maximale moyenne (°C) 8,9 10,7 15,2 18,2 22,5 27,1 30,1 29,6 24 18,2 12,5 9,2 18,9
Record de froid (°C)
date du record
−14,7
12.01.1987
−13,3
04.02.1963
−10,5
01.03.05
−2,5
05.04.1975
0
03.05.1979
5
17.06.1978
8
28.07.1982
7
30.08.1986
2
21.09.1977
−3
25.10.03
−7
18.11.1968
−12,3
27.12.1962
−14,7
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
19,7
31.01.1992
23,5
27.02.1960
26,5
18.03.1997
30
24.04.07
34
30.05.01
41,1
28.06.19
41,5
30.07.1983
41
23.08.23
37
10.09.1966
30,5
01.10.1997
23
03.11.1970
19,5
17.12.1985
41,5
1983
Précipitations (mm) 99,9 66,2 75,9 96,9 95 74,3 51 71,8 143,3 192,8 178,2 111,7 1 257
Source : « Fiche 7117002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie

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Le territoire communal est arrosé par l'Alune, affluent de la Beaume.

Voies de communication

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De la place du bourg (La Jaujon) partent plusieurs grandes routes :

  • une route située sur un axe est-ouest puis sud (D 104) permettant de se rendre à Joyeuse, à Alès, puis à Nîmes ;
  • une route (D 104A) allant aux Vans ;
  • une route partant en direction du nord (D 4), allant dans les montagnes, en driections Saint-Laurent-les-Bains et Langogne.

Au , Lablachère est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), zones urbanisées (13,9 %), cultures permanentes (5,3 %), prairies (0,5 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

En 1801 la commune de La Blachère devient Lablachère. Ce nom vient de Blache qui signifie en occitan chêne blanc. Autrefois, Lablachère était en effet entouré de forêts. Le nom de Lablachère est celui de la commune comprise dans sa totalité car aucun des nombreux hameaux (236 lieux-dits cadastrés habités et non habités) qui la composent ne le porte. Situé à un carrefour de routes, presque au milieu du territoire communal, le village-chef-lieu s'appelle La Jaujon, au pied d'un petit mamelon sur lequel se trouvent l'église, le presbytère et le cimetière dominant de tous côtés le beau panorama des environs.

Les seigneurs de Lablachère furent de toute antiquité les mêmes que ceux de Joyeuse, les Bermond, les Châteauneuf-Randon et les Joyeuse.

Parmi les familles nobles de la paroisse, la plus ancienne est celle de la Saulmée (de Salmesia) et ensuite La Saumès. Elle avait sa résidence au château de ce nom, tout près du hameau de La Jaujon, chef-lieu de la paroisse. Il est certain que le château actuel n'est pas le même que le primitif. C'est une grande maison rectangulaire avec toit à quatre pentes, deux étages, très grandes fenêtres à croisillons, belle maçonnerie en pierres de taille, cour, chapelle et jardin.

Le , Catherine Chabassut de la ville de Joyeuse, veuve de Guillaume Fabri, remariée à noble Pons de la Saulmée, fit donation de tous ses biens à son proche parent noble Pons de Malet. Le , au château de Joyeuse, Noble Pierre de Malet, coseigneur de Vernon, rend hommage à Louis, baron de Joyeuse, en présence de noble Durand de la Saulmée.

Il est probable qu'il ne laissa pas de postérité car son héritage et celui de son père passèrent à noble Reymond Ferrand d'après le testament de ce dernier du , reçu Guillaume de Bona, archiprêtre de Sampzon, prieur de Sablières et notaire. Il veut qu'on accomplisse les volontés de feu noble Jean de la Saulmée, dont il est biens tenant et ordonne deux-cents messes pour le repos de l'âme de sa fille noble Jane Ferrand, femme de noble Louis de Borne, son gendre, et laisse l'usufruit de ses biens à sa femme noble Ricardette de Salavas, faisant héritier universel noble Bertrand de Borne son petit-fils, fils desdits Louis et Jane.

Ledit Bertrand de Borne en son testament du se qualifie seigneur de la Saulmée, paroisse de Lablachère, y habitant. Il élit sa sépulture dans l'église Saint-Julien de cette paroisse, dans la chapelle qu'il a fait construire sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, suivant les intentions de feu noble Jean de la Saulmée et dans la tombe où son père est inhumé. Il ordonne des prières pour noble Bertrand, Pierre et Reymond Ferrand, Jean de la Saulmée, Jeanne Ferrand sa mère, etc. Il fait son héritier noble Jacques de Borne, son neveu, fils de feu noble Pierre, frère du testateur, acte passé au château de la Saulmée, dans la chambre neuve. Pierre de Borne devint donc seigneur de la Saulmée et successivement son fils et son petit-fils. Celui-ci, Charles de Borne, seigneur de la Saulmée, y demeurant, eut de noble Catherine de la Baume de Casteljau, trois fils disparus de la maison paternelle, déshérités par leur père par suite de leur mauvaise conduite et plusieurs filles dont la cadette Catherine seule se conduisit bien et fut mariée deux fois. D'abord à noble Annet de Rosilhes dont elle n'eut pas d'enfant et ensuite en 1587 à noble Gaspard de Chanaleilles, seigneur du Pin en la paroisse de Fabras, qui devenu veuf et sans enfant de ladite Catherine, n'en fut pas moins son héritier. Suivant les pactes du mariage, il quitta le château du Pin et vint demeurer à la Saulmée, où après son veuvage, il se remaria le à Jane de Rosilhes, fille de feu Guillaume, seigneur de Laurac et de Jane de Budos. Il acheta la totalité de la terre de la Saulmée à ses belles-sœurs le et transmit le tout à ses enfants[13].

La révolte des Masques armés

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" Le une bande forte de 140 hommes armés, couverts d'une chemise sur leur habit, nouée d'une ceinture de corde, le visage barbouillé ou couvert d'une gaze ou d'un filet noir ; elle se rend à 9 heures du soir à la Blachère et va à la maison du Sr Salel, procureur; ils enfoncent les portes, le déterrent caché dans du foin, lui enlèvent sa montre et cent un louis, brisent ses armoires, enlèvent son linge, ses habits, ses provisions de bouche et brûlent ses papiers" (Jean Régné, op cité page 7).

Vente des terres en 1788

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"Lors de la vente des terres du duché de Joyeuse par S.A Marie Louise de Rohan-Soubise, comtesse de Marsan, la seigneurie de Lablachère fut vendue le , y compris Charus, Saint Andrè-Lachamp, le Viala, paroisse de Saint-Mélany, Rosières et le Bas-Balbiac pour la somme de 82 000 livres, à Jean-Louis de Chanaleilles, comte de la Saumés, devant Comte, notaire à Joyeuse."(de Montravel).

Leur postérité s'est perpétuée jusqu'au XXe siècle, demeurant l'été au château de la Saulmée et l'hiver dans leur hôtel de Joyeuse.*

Ayant abandonné le pays, ils vendirent le château à maître Charousset et l'hôtel à la famille Pellier de laquelle il fut acquis par M. Mathon, curé de Joyeuse, qui l'a donné à la ville pour le transformer en hôpital.

M. Paul-Aimé-René de Chanaleilles, marquis de la Saumès, s'est marié à Orléans où il demeure. En 1885, il a généreusement prêté son château de la Saulmée pour l'école libre, ayant racheté cette terre de M. Charousset, aliénée par son père. La branche aînée des marquis de Chanaleilles, qui avait acquis au début du XXe siècle le château de Chambonas près des Vans, de la maison de la Garde, s'est éteinte en la personne de Sosthène de Chanaleilles qui n'a laissé de demoiselle de Crillon qu'une fille, mariée au marquis de Marcieu.

Par son testament, M. de Chanaleilles a laissé à son parent éloigné, le marquis de la Saumès, le château de Chambonas et en même temps le titre de marquis de Chanaleilles[14].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Le , au premier tour, la liste "LABLACHERE L'AVENIR TOUS ENSEMBLE" l'emporte [15].

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1971 Georges Blanc RPF puis UDR Policier
1971 1977 Joseph Blanc DVD  
1977 1983 Raymond Audibert RPR  
mars 1983 mars 2008 Michel Beaussier PS Professeur
mars 2008 mars 2014 Jean-Pierre Laporte DVD Gendarme
mars 2014 2020 Jean-Luc Tourel[16] DVD Artisan
2020 En cours
(au )
Jean-Pierre Laporte[17]    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 2 234 habitants[Note 1], en évolution de +7,35 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8271 7521 8072 3122 8652 7802 9812 8362 944
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8612 6752 5282 5192 2761 9962 0291 9281 891
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8691 8721 6901 5581 4571 5301 5541 4001 338
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2501 2701 2771 3921 5621 5201 7501 8152 037
2018 2021 - - - - - - -
2 1742 234-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes locaux de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas et Privas-Vallée du Rhône.

L'église paroissiale et les membres de la communauté catholique qui résident dans la commune sont rattachées à la paroisse Sainte Thérèse des Cévennes, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[22].

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine religieux

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  • Basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours, chapelle fondée en 1682 par le sieur Julien Gineste, sieur de Lisle. Vierge couronnée en 1880 et église élevée au rang de basilique mineure en 1930. Le service du lieu est assuré par les prêtres du diocèse de Viviers.
  • Église Saint-Julien de Lablachère

Lieux et monuments

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Sur les autres projets Wikimedia :

Ce pont mégalithique est situé au hameau du Prieuré, à environ deux kilomètres du bourg central[23]. Il s'agit d'un ouvrage en pierres sèches assurant le passage sur le ruisseau Masseloup, affluent du ruisseau de Sébézol. Il est principalement utilisé en période de fortes pluies d'octobre, novembre et avril. En hiver et en période estivale, la traversée peut se faire à gué.

Les blocs de grès constituant cet édifice ont été tirés dans son environnement immédiat. Les dalles verticales, de type monolithique, sont surmontées de plaques horizontales de même matériau, posées côte à côte, formant un passage utile de 0,50 m maximum au joint à 1,80 m maximum au milieu de certaines dalles. La hauteur de passage de l'eau est de 0,80 m environ, mais compte tenu de la forme descendante aux extrémités, la hauteur utile de passage est nettement plus inférieure tout en convenant très bien au débit du ruisseau.

De par son architecture proche de celle des dolmens de la région, la réalisation de cet ouvrage est très ancienne mais non datée.

Autres monuments

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Sites naturels

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Personnalités liées à la commune

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  • Marcus Iallius Bassus Fabius Valerianus, consul de Rome sous l'Empire. Vestiges d'un mausolée à Marcus Ialius Bassus Fabius Valerianus au hameau de Laveyrune.
  • Julien Gineste, sieur de Lisle, né au hameau de Montredon, fondateur de la chapelle de Notre-Dame-de-Bon-Secours.
  • Gaston Riou, député sous la IIIe République, européen convaincu ayant rédigé le livre Europe, ma Patrie.
  • Pierre Rabhi, agriculteur, philosophe, écrivain et penseur français, inventeur du concept " Oasis en tous lieux".

Héraldique

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Lablachère possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Bibliographie

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  • Vicomte L. de Montravel Monographie des paroisses du Diocèse de Viviers: Lablachère - Privas -Imprimerie Centrale de L'Ardèche - 1899.
  • Jean Règnè, « Les prodromes de la Révolution dans l'Ardèche et dans le Gard : une relation inédite de la révolte des Masques Armés dans le Bas-Vivarais pendant les années 1782-1783 », dans Revue historique de la Révolution française et de l'Empire, Largentière, octobre–décembre 1915, 1916.
  • Michel Rouvière, « Le pont mégalithique du gué de Lablachère : dans cahier intitulé Il suffit de passer le pont... (I) », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 58,‎

Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Lablachère (07230) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lablachère » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lablachère » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 d'Aubenas », sur insee.fr (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Notice généalogique sur la maison de Chanaleilles , par Ch. Poplimont,... », sur Gallica, (consulté le ).
  14. Vicomte Louis de Montravel - La revue du Vivarais.
  15. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  17. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse "Sainte Thérèse des Cévennes".
  23. Les Beauzons
  24. http://www.myheritage.fr/person-1000713_134396911_134396911/madeleine-de-chanaleilles-comte-de-la-saumes-nee-gerbier-de#!timeline
  25. « Notice généalogique sur la maison de Chanaleilles , par Ch. Poplimont,... », sur Gallica, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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