Lavalette (Haute-Garonne)
Lavalette | |||||
Lavalette. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux du Girou | ||||
Maire Mandat |
André Fontes 2020-2026 |
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Code postal | 31590 | ||||
Code commune | 31285 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lavalettois | ||||
Population municipale |
803 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 38′ 19″ nord, 1° 35′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 155 m Max. 233 m |
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Superficie | 13,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pechbonnieu | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.lavalette-31.fr/ | ||||
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Lavalette est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Sur les plans historique et culturel, la commune se trouve dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn, constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Sausse, le ruisseau de Gazel et divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).
Lavalette est une commune rurale qui compte 803 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lavalettois ou Lavalettoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Lavalette se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 13 km de Pechbonnieu[2], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Marcel-Paulel (2,8 km), Mondouzil (3,2 km), Mons (3,4 km), Beaupuy (3,5 km), Gauré (3,9 km), Saint-Pierre (4,4 km), Drémil-Lafage (4,5 km), Bonrepos-Riquet (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Lavalette fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].
Lavalette est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Gragnague, Beaupuy, Drémil-Lafage, Gauré, Mondouzil, Mons, Saint-Marcel-Paulel et Saint-Pierre.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 1 375 hectares. Son altitude varie de 155 à 233 mètres[6].
Lavalette est une commune du nord-est toulousain. Son territoire est parsemé d'un ensemble de hameaux unis autour d'un village typique de la région. Son centre, constitué de quelques maisons et d'une église, domine les Pyrénées dans un paysage vallonné.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Sausse, le ruisseau de Gazel, le ruisseau d'Albarel, le ruisseau de Belaval, le ruisseau de Février, le ruisseau de la Tuilerie, le ruisseau d'en Maux, le ruisseau de Rambert, le ruisseau de Restes, le ruisseau des Margues, le ruisseau des Pradets, le ruisseau Gascon, le ruisseau le courounat et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Sausse, d'une longueur totale de 22,1 km, prend sa source dans la commune de Lanta et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 11 communes[9].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 17 km à vol d'oiseau[12], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[16] : le « marais de Beaupuy et prairies humides de la Sausse » (45 ha), couvrant 3 communes du département[17].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lavalette est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), forêts (5,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune était située sur l'ancienne VFDM.
La ligne 376 du Réseau liO Arc-en-Ciel relie la commune à la station Balma - Gramont du métro de Toulouse depuis Verfeil, et la ligne 381 relie la commune à la station Balma - Gramont également depuis Le Faget.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Lavalette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sausse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1993, 1999 et 2009[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 305 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 304 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1994, 2002, 2003 et 2011, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994[19].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Le terroir de Lavalette est le cœur d'un domaine déjà connu au IXe siècle, à la période carolingienne. Au début du XIIe siècle, il appartient à un seigneur cathare et, à la suite de la croisade des albigeois, il devient une possession de l'évêque de Toulouse. En 1546, la seigneurie de Lavalette passe à la famille de Nogaret : cette famille, originaire de Toulouse, a été anoblie en 1372 lorsque Jacques Nogaret accède à la charge de capitoul, charge qu'il reprend en 1377 et en 1385[Note 4].
En 1530, Pierre de Nogaret, seigneur de Lavalette, fait construire le château de Caumont, à l'ouest de Toulouse près de Lombez. En 1570, lors des guerres de Religion les armées protestantes marchant sur Toulouse auraient épargné la terre de Lavalette « soit par considération pour le seigneur de La Valette (le capitaine Jean de La Valette), soit pour le rendre suspect aux catholiques »[24]. Lavalette a donné son nom, par l'intermédiaire du duc d'Épernon, à Villebois-Lavalette (Charente), érigé en duché en 1622.
En , la seigneurie de Lavalette est érigée en marquisat au profit de Jean-Louis de Nogaret de La Valette, favori du roi Henri III qui l'avait fait duc d'Épernon[25]. Toutefois, il semble qu'il ait remis de son vivant ce titre à son second fils Bernard, l'héritier de ses titres, avant 1618[24]. En 1631, le village est touché par la peste qui fait d'importants ravages dans la population. À la fin du XVIIe siècle, à l'extinction de la famille de Nogaret, la seigneurie de Lavalette passe à la famille Riquet de Bonrepos.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Son blasonnement est : De sinople à la bande d'or. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[26],[27].
Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Commune faisant partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Lavalette faisait partie de l'ex-canton de Verfeil).
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]-
La mairie.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2021, la commune comptait 803 habitants[Note 5], en évolution de +10,45 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[32] | 1975[32] | 1982[32] | 1990[32] | 1999[32] | 2006[33] | 2009[34] | 2013[35] |
Rang de la commune dans le département | 188 | 202 | 180 | 188 | 193 | 204 | 208 | 204 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Service public
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Lavalette fait partie de l'académie de Toulouse. Il existe une école élémentaire publique, 22 rue Jean-Parisot. La population scolaire dépend du collège Jean-Gay, à Verfeil, et du lycée polyvalent Simone-de-Beauvoir, à Gragnague.
Culture
[modifier | modifier le code]Activités sportives
[modifier | modifier le code]Lavalette compte plusieurs clubs de sports : tennis, pétanque, randonnée, équitation et le club de judo, « les Ours de la vallée Girou ».
Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 293 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 750 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 28 400 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 2,9 % | 4,7 % | 4,3 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 465 personnes, parmi lesquelles on compte 82,2 % d'actifs (77,8 % ayant un emploi et 4,3 % de chômeurs) et 17,8 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 73 emplois en 2018, contre 94 en 2013 et 86 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 369, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,6 %[I 11].
Sur ces 369 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % les transports en commun, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]77 établissements[Note 8] sont implantés à Lavalette au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 77 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
3 | 3,9 % | (5,7 %) |
Construction | 12 | 15,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
17 | 22,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 4 | 5,2 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,6 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 6 | 7,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
22 | 28,6 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
8 | 10,4 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 3 | 3,9 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 77 entreprises implantées à Lavalette), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
- Wohler France, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (2 104 k€)
- Exebat-Exetec, activités d'architecture (281 k€)
- Du Tertre Conseil Patrimoine, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (193 k€)
- Ravy SAS, culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses (130 k€)
- EURL Chenzo, autres services personnels n.c.a. (105 k€)
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 21 | 11 | 13 | 12 |
SAU[Note 11] (ha) | 1 408 | 1 080 | 1 442 | 922 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 21 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 11 en 2000 puis à 13 en 2010[39] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 408 ha en 1988 à 922 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 67 à 77 ha[39].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Laurent.
L'église est construite dans le style gothique méridional au XVe ou au XVIe siècle. Elle est placée sous l'invocation de saint Laurent. Elle possède un plan d'une grande simplicité : la nef unique aboutit au chœur pentagonal. Elle est décrite en 1749, lors d'une visite pastorale, comme ruinée. Elle est profondément rénovée dans les années 1870 sur les plans de l'architecte Auguste Delort. Un clocher octogonal, qui culmine à près de 30 mètres, est élevé à l'emplacement de l'ancien clocher-mur. Les murs sont couverts de peintures d'inspiration médiévale. Les vitraux sont dus au peintre-verrier Louis-Victor Gesta. Dans la chapelle dite « des Nogaret », les chapiteaux à la retombée des voûtes sont ornés du blason des Nogaret, seigneurs de Lavalette : elles figurent un noyer surmonté d'une croix potencée.
-
Église Saint-Laurent la façade.
-
Exposition sud et l'abside.
-
L'école.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Maison de Nogaret de La Valette, seigneurs de Lavalette entre les XVe et XVIe siècles.
- Pierre-Paul Riquet s'installa dans un château à quelques vallons de là, d'où il imagina le canal du Midi dont il fut ensuite l'architecte.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Sous l'Ancien Régime en France, la charge de capitoul était anoblissante.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Lavalette » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Lavalette (Haute-Garonne) ».
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lavalette » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lavalette » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lavalette » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lavalette » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Lavalette et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lavalette et Pechbonnieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Lavalette », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 309-310.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Lavalette », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « la Sausse »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lavalette et Blagnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Toulouse-Blagnac » (commune de Blagnac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Toulouse-Blagnac » (commune de Blagnac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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