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Le Montat

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Le Montat
Le Montat
La mairie.
Blason de Le Montat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cahors
Maire
Mandat
Jean-Paul Mougeot
2020-2026
Code postal 46090
Code commune 46197
Démographie
Gentilé Montatois
Population
municipale
1 081 hab. (2021 en évolution de +3,54 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 51″ nord, 1° 26′ 59″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 303 m
Superficie 22,54 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Cahors
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cahors-3
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Montat
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Le Montat
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Le Montat

Le Montat est une commune française située dans le sud du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tréboulou, le ruisseau de Lacoste et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « serres de Saint-Paul-de-Loubressac et de Saint-Barthélémy, et causse de Pech Tondut ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Montat est une commune rurale qui compte 1 081 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Montatois ou Montatoises.

Géographie

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La commune qui fait partie de l'aire urbaine de Cahors est située dans le Quercy au sud de Cahors. Elle est étendue du nord au sud, de chaque côté de l'ancienne route Paris-Toulouse.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Cahors, Cieurac, Flaujac-Poujols, Fontanes, Labastide-Marnhac et Lhospitalet.

Les hameaux

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Les Bories, Boussuges, le Battan, la Bénèche, Lacoste, Lamousie, les Cajalous, le Carriol[2], le Lard, le Mentier ou Mentier, les Oustalous, le Payrat, le Pesquié, les Pouxous[3], Pouzergues, Rigal, Rigou, le Roussel, Lagard, Lasolle, les Quatre Fonts, Quercy, les Tuileries.

Les combes sont de petites vallées sèches creusées par l'érosion, dans la roche tendre. Dans la commune, on rencontre : la combe Escure ; la combe des Faxilliéres ou Fassiliéres[4] ; la combe negre.

« Pech » de l'occitan puég dérive du latin podium et indique un endroit plat et surélevé. On trouve : le Pech de Baillourguel, le Pech Grand, le Pech de Beyne, le Pech de Cazals, le Pech de Payrat, le Pech de Gamele, le Pech Arras, le Pech Noutier.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records LE MONTAT (46) - alt : 260m, lat : 44°22'25"N, lon : 1°26'06"E
Records établis sur la période du 01-02-1986 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,5 4,2 6,5 9,6 13,1 15 14,9 11,5 9 4,8 2,3 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,2 9,6 12,3 15,8 19,5 21,8 21,8 17,9 14,1 8,8 6 13,3
Température maximale moyenne (°C) 9,1 10,9 15,1 18,2 22 25,9 28,7 28,7 24,4 19,3 12,9 9,6 18,7
Record de froid (°C)
date du record
−20
17.01.1987
−12,5
09.02.12
−11,6
01.03.05
−3,2
22.04.1991
0,4
02.05.18
4
28.06.1997
7,2
13.07.1993
5,1
31.08.1986
2
19.09.1994
−5,8
25.10.03
−8,7
18.11.07
−11,4
17.12.01
−20
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
19,6
01.01.22
25,9
27.02.19
26,4
21.03.1990
31
07.04.11
34,5
21.05.22
40,2
29.06.19
40
13.07.03
43,3
23.08.23
35,7
12.09.22
34,6
01.10.23
23,8
06.11.15
18,3
08.12.10
43,3
2023
Ensoleillement (h) 841 1 282 1 688 1 933 2 207 2 506 272 253 221 1 528 103 943 21 419
Précipitations (mm) 76,9 60,2 60,5 73,4 80,4 78,1 49,6 60,9 69,1 65,1 73,5 76,9 824,6
Source : « Fiche 46197002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « serres de Saint-Paul-de-Loubressac et de Saint-Barthélémy, et causse de Pech Tondut »[11], d'une superficie de 832 ha, abritant diverses espèces en limite d'aire ou en aire disjointe sur le Lot : Aphyllanthes monspeliensis, Leucanthemum graminifolium, Genista hispanica[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[13] :

  • les « coteaux de Hauteserre et du pech Arras » (129 ha), couvrant 3 communes du département[14] ;
  • le « Mont Saint-Cyr et environs, pechs et combes calcaires au sud de Cahors entre Saint-Georges et le Montat » (1 853 ha), couvrant 5 communes du département[15] ;
  • les « pelouses sèches des Bouyguettes, cultures du Pesquié et ruisseau du Tréboulou » (146 ha), couvrant 2 communes du département[16].
  • les « serres de pech Tondut et de Doumary » (251 ha), couvrant 3 communes du département[17].
  • la « zone des volcans, des Ségalas et de l'aérodrome de Cahors-Lalbenque » (142 ha), couvrant 3 communes du département[18] ;

Voies de communication et transports

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La desserte de la commune est assurée par les lignes d'autocar 880 et 881 du réseau régional liO, permettant de rejoindre la gare de Cahors[19],[20].

Au , Le Montat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,2 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), prairies (0,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune duMontat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant 14 communes concernées par un risque de débordement du Lot et du ruisseau du Bartassec, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[24]. L'événement passé le plus significatif est la crue des 9 et où le Lot a atteint 8,90 m à Cahors après une montée très rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dépassé ces valeurs. Les dégâts ont été très importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un très fort impact sur les activités économiques de l'agglomération de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1996, 1999 et 2010[26],[22].

Le Montat est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Moyenne vallée du Lot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duMontat.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[28]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 495 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 495 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[33] et 296 millions de mètres cubes[34],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[35].

Le Montat fait partie de l'aire géologique du Quercy blanc[36] au sous-sol argilo-calcaire. Le relief est composé de plateaux de calcaire blanc et de coteaux en bandes étroites et ramifiées : les serres.

Par ailleurs, certains chemins de la commune sont empierrés pour partie de galets de quartz roulés. L'origine fluviale de ces pierres roulées peut être retrouvée.

En effet, au Bartonien, la formation alluviale de Saint-Denis-Catus couvre l'Est du département en ravinant les paléoaltérites[37]. Elle témoigne du passage d'un grand fleuve ou d'un oued divaguant, traversant le plateau quercynois et s'écoulant du N.NE en direction du Sud de Cahors vers le « golfe » lacustre de Cieurac[38].

Hydrographie

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  • Le ruisseau de Lacoste, qui se jette dans le Lot.
  • Le ruisseau de Quercy, affluent du premier
  • Le ruisseau des Valses.

Le toponyme Le Montat induit l'idée de colline, montée, ascension[39].

D'où le premier nom connu de l'église : Sanctus Petrus de Montato :Saint Pierre de la montée ou de l'ascension.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1797 Jean Baptiste Marabelle    
1797 1798 Antoine Vincens    
1798 1800 Jean Marabelle    
1800 1811 Antoine Vincens    
1811 1813 Jean Pierre Vincens    
1813 1815 Etienne Delmas    
1815 1816 Jean Lezeret de Lamaurinie    
1816 1830 François Cunaynes   Propriétaire,cultivateur
1830 1833 Guillaume Plantade    
1833 1848 François Emmanuel Salvat    
1848 1867 Jean Baptiste Celarte   Agriculteur
1867 1902 Pierre Dufour    
1902 1919 Paul Fournie    
1919 1935 Henri Fournie    
1940 1941 Albert Cubaynes    
1941 1943 Fernand Boeda    
1943 1945 Achille Fournie    
1945 1971 Jean Pagès    
1971 1977 Germain Girma    
1977 2001 Roger Peyralade    
2001 2014 Michel Delon   Retraité
2014 En cours Jean Paul Mougeot   Retraité-Fonctionnaire de catégorie A

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 1 081 habitants[Note 5], en évolution de +3,54 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
900656636600650826616690707
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6677027297257151 235614579555
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
529449382308270267252221194
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
240236348459685774943963965
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0441 0621 081------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Bâti local

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Le bâti local emprunte beaucoup au style quercynois : maisons de vignerons à bolet et monuments en moellons de calcaire blanc.

On remarque aussi nombre de petites maisons d'une pièce, construites par de modestes travailleurs.

Dans les champs subsistent encore des gariottes et des caselles, guérites et cabanes de pierres sèches édifiées notamment par les vignerons d'autrefois. Elles servaient de remises à outils, d'abris contre les intempéries ou l'ardeur du soleil.

Ancienne maison du bourrelier au bourg.
Porte à clous en chêne, XVIIe siècle, à l'étage de la maison du bourrelier.
Maison de vigneron, à un étage sur cave, avec escalier extérieur sous auvent (dit bolet).

En 2018, la commune compte 425 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 036 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 630 [I 5] (20 740  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,1 % 6,6 % 6,1 %
Département[I 8] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 648 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (72,7 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 383 emplois en 2018, contre 346 en 2013 et 297 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 478, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,6 %[I 11].

Sur ces 478 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 79 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 94,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 0,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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101 établissements[Note 8] sont implantés au Montat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 101 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 10,9 % (14 %)
Construction 21 20,8 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
29 28,7 % (29,9 %)
Information et communication 4 4 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 4 4 % (2,8 %)
Activités immobilières 6 5,9 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
16 15,8 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 4 % (12 %)
Autres activités de services 6 5,9 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,7 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 101 entreprises implantées au Le Montat), contre 29,9 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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La station trufficole du Montat est un lieu d'expérimentation des techniques de productions truffières. Elle est située sur le site du lycée professionnel agricole et viticole de Cahors-le Montat[44].

Se trouvant à une dizaine de kilomètres de Cahors, Le Montat était réputé pour son vignoble, avant que la crise du phylloxéra ne vienne le réduire à néant. En 1884,les trois quarts des vignes étaient déjà détruits[45].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 22 15 7 7
SAU[Note 10] (ha) 332 388 285 405

La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 405 ha[48],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Barthélemy

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Église Saint-Barthélemy.

La commune abrite l'église Saint-Barthélemy, édifice du XIe siècle classé monument historique en 1846[49]. Jusqu'au XVIIe siècle, elle a porté le nom d'église Saint-Pierre du Montat. Plusieurs objets sont référencer dans la base Palissy[49].

Les Fontaines

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Fontaine de Borne-fontaine des Ouxels-fontaine du Gendarme et de Lamousie.

Manifestations culturelles et festivités

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La fête votive ou patronale

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Elle se déroule à la fin de la dernière semaine du mois d'août et est très appréciée. Deux tiers des habitants de la commune y participent.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Écartelé : au 1er de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or (croix occitane), au 2e d'or à la gariotte [ou caselle : construction en pierres sèches] d'argent, ouverte de gueules et accompagnée en chef dextre d'un arbre d'argent, au 3e d'or à l'église du lieu d'argent essorée de gueules, au 4e de gueules au lion d'or ; à la fasce d'or chargée de l'inscription « Le Montat » en lettre gothiques de sable, brochant sur le coupé.

Références

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  36. http://www.quercy.net/patrimoine/nature/geologie/
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  39. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 117.
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[32].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cahors », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Montat » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
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  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Montat » (consulté le ).
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  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 au Montat » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources

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Liens externes

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