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Legio I Minervia

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Carte de l'Empire romain sous Hadrien

La legio I Minervia[N 1] fut créée, selon Cassius Dio, vers 82-83 sous l’empereur Domitien, vraisemblablement dans le but de participer à sa guerre contre la tribu germanique des Chattes. Elle fut stationnée à Bonna (Bonn) qui demeura son quartier général pendant toute son existence. Sous les Flaviens, alors que la situation était calme sur le Rhin, certains légionnaires se virent affectés à l’administration civile alors que diverses unités travaillèrent dans les carrières de la région. Pendant une courte période, sous l’empereur Trajan, elle alla guerroyer contre les Daces. De retour à Bonn, certaines unités furent à nouveau utilisées pour divers travaux de construction. Elle prit également part aux guerres de l’empereur Marc Aurèle contre les Marcomans. Sous les Sévères, elle fut parmi les premières légions à se ranger du côté de l’empereur Septime Sévère et au moins une unité fut stationnée à Lugdunum. Lorsque la Gaule fit sécession, en 260, elle semble s’être rangée du côté de l’usurpateur Postume (260 ? – 269?). À partir de 353, date de la destruction de la fortification de Bonna, il n’est plus question de la légion I Minerve, quoique la Notitia Dignitatum mentionne une légion de ce nom faisant partie au début du Ve siècle de l’armée d’Orient et servant sous les ordres du Magister militum per Illyricum[N 2].

L’emblème principal de la légion était la déesse Minerve, protectrice de la légion et déesse favorite de Domitien dont la légion porta le nom pendant quelque temps : legio I Flavia Minervia. Un deuxième emblème était le capricorne, signe du zodiaque associé à Minerve.

Sous la dynastie des Flaviens

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Déploiement des 27 légions en 80

La légion I Minerve fut vraisemblablement créée en 82-83 par l’empereur Domitien [1] en vue de sa campagne contre les Chattes, peuple germanique établi sur le cours supérieur de la Weser et de l'Eder. Elle fut d’abord stationnée à Bonna (aujourd’hui Bonn) dans la province de Germanie inférieure[N 3] où elle remplaça la legio XXI Rapax transférée de Bonn à Mogontiacum (Mayence) en 83. Elle était ainsi située à une journée de marche de la Colonia Claudia Ara Agrippinensium (Cologne), capitale de la province et quartier général du commandement des forces armées pour la Germanie inférieure[2].

La situation militaire étant paisible au cours des Ier siècle et IIe siècle, certains légionnaires servirent dans l’administration civile comme beneficarii[N 4], alors que d’autres servirent dans divers postes militaires hors de leur campement , par exemple comme responsables de la garnison de Divitia (Deutz, en face de Cologne sur le Rhin)[3]. La légion se vit également confiée de nombreuses missions en dehors de son territoire. En 89, elle fut envoyée en Germanie supérieure où, avec les légions VI Victrix, X Gemina et XXII Primigenia elle participa à la suppression de la révolte du légat (gouverneur) Lucius Antonius Saturninus à Mainz. Ces légions se virent décerner le surnom de Pia Fidelis Domitiana (Fidèle et loyale à Domitien). Toutefois, après l’assassinat et la damnatio memoriae de Domitien les surnoms de Flavia et de Domitiana disparurent du nom de la légion dont le nom devint legio I Minervia Pia Fidelis[4]. Des unités furent employées dans les carrières et briqueteries dans la région voisine du Rhin(Tegularia transrhenana), chose inhabituelle puisque ce travail était généralement réservé aux esclaves[5].

Sous la dynastie des Antonins

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Pierre tombale commémorant l'épouse de Gaius Iulius Maternus, vétéran de la Ire légion (IIe siècle - CIL 13, 8267

Sous la conduite du futur empereur Hadrien, la légion prit part aux campagnes contre les Daces (101-106) menées par l’empereur Trajan (règne 98-117) en compagnie des légions VI Victrix (cantonnée à Neuss) et X Gemina (Nimègue)[6]; elle fut remplacée à Bonn par une unité de la légion XXII Primigenia[7]. Ses exploits furent célébrés sur la colonne Trajan. À la fin des campagnes, la légion retourna à Bonn où on la retrouve en l’an 112. Elle travailla à plusieurs travaux de construction dans la région en compagnie de la légion XXX Ulpia Victrix, légion jumelle fondée sous Trajan, comme en témoignent diverses inscriptions portant l’abréviation EXGERINF (Exercitus Germaniae inferioris : armée de Germanie inférieure)[8]. Certaines unités bâtirent des fours à calcaire dans la région de l’Eifel (Iversheim) et près de Nimègue. D’autres inscriptions témoignent du passage de la légion au campement de Carvo (aujourd’hui Neder-Betuwe dans la province de Gueldre, Pays-Bas) et Albaniana (aujourd’hui Alphen aan de Rhijn, Pays-Bas), Castra Herculis (aujourd’hui Arnhem, Pays-Bas) et de nombreux autres endroits de Germanie inférieure. Les légionnaires furent utilisés également pour la capture d’animaux destinés aux jeux du cirque[9]. Le centurion Quintus Tarquitius Restitutus put ainsi se vanter d’avoir capturé cinquante ours en une demi-année[10].

Dans la deuxième moitié du IIe siècle, diverses unités (vexillationes) de la legio I Minervia prirent part à de nombreux combats hors de leur base : en 162-166 la legio I sous le légat Marcus Claudius Fronto[11] prit part avec la légion XXX jumelle aux guerres parthes de Lucius Verus en Orient ; de 166 à 175, puis de 178 à 180, on la retrouve sur le front des guerres de Marc Aurèle contre les Marcomans et en 178, sous le commandement du légat de Gallia Belgica, Didius Julianus, dans celle contre les Chattes[12].

Sous Commode (180-192), il est probable qu’elle prit part aux combats qui se déroulèrent près de Kerken (près de Düsseldorf, Rhénanie-du-Nord-Westphalie)[13].

Sous la dynastie des Sévères

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IMP CAE L SEP SEV PERT AVG LEG I MIN, TR P COS / Dinarius de Septime Sévère émis en l'honneur de la legio I Minervia

En 193, une guerre civile éclata à Rome à la suite des meurtres de l’empereur Commode et de son successeur, Pertinax, préfet de Rome. Septime Sévère, légat de Pannonie, fut alors proclamé empereur par ses troupes, mais dut lutter contre son ancien allié Clodius Albinus, légat de Bretagne. La légion I Minerve prit immédiatement le parti de Septime Sévère, geste courageux en soi puisque les légions de Clodius Albinus étaient beaucoup plus proches[14]. En 196/197 Septime Sévère triompha de son ennemi et récompensa la légion en lui accordant le surnom d’Antoniniana[15]. À partir de 197, une unité (vexillatio) formée de légionnaires pris dans les légions XXX Ulpia Victrix, I Minervia, VIII Augusta et XXII Primigenia fut stationnée à Lugdunum (Lyon) alors capitale des trois provinces de Gaule[16]. En 197/198, Claudius Gallus, à titre de praepositus vexillationum, conduisit une unité formée de légionnaires tirés de quatre légions de Germanie (I Minervia, VII Augusta, XXII Primigenia et XXX Ulpia) lors de la guerre contre les Parthes[17].

Gaius Septimus Castinus, commandant de la légion I Minerve et par la suite gouverneur de la Palonnie inférieure (208-211) et de la Dacie (214/215 – 217), conduisit en 207/208 une unité des quatre légions de Germanie, la légion VIII Augusta, XXII Primigenia, I Minervia et XXX Ulpia Victrix contre des rebelles[18] en Gaule et en Espagne[19]. Après la mort d’Héliogabale (218-222) la légion perdit le surnom d’Antoniniana qu’elle portait depuis 211/212[20]. Mais elle reçut celui de Pia Fidelis Severiana Alexandriana sous l’empereur Sévère Alexandre[21] probablement pour ses succès dans la région rhénane en 231 contre des tribus germaniques qui dévastaient la région près du limes au IIIe siècle[13].

Monnaie de Gallien portant au verso une représentation de la déesse Minerve, emblème de la légion

Sévère Alexandre fut assassiné en 235. Maximin le Thrace était alors préfet des recrues levées pour combattre les Germains. Sans se rendre à Rome pour faire confirmer son élection par le Sénat, il inaugura son règne par une campagne en Germanie durant l'été 235. La légion I Minerve dut jouer un rôle important durant cette période car elle reçut alors le surnom de I Minervia Maximiniana Pia Fidelis Antoniniana; le qualificatif d’Antoniniana fut ainsi ressuscité et lui fut ajouté celui de Maximiniana qui devait disparaitre lorsque Maximin fut à son tour assassiné en 238[22].

Sous Gordien III (238-244), la légion porta le surnom de légion I Minervia Gordianarum ou Gordiana[23]. Gallien honora la légion sur des monnaies où elle se voit décerner le titre de Pia VI Fidelis (litt. : six fois loyale et fidèle). Lorsque fut proclamé l’« Empire des Gaules » (260-274), la légion semble s’être rangée du côté de l’usurpateur Marcus Cassianus Latinius Postumus (Postume), sur le territoire duquel se trouvait son quartier général[24]. L’effondrement de cet « empire » ne conduisit pas à la dissolution de la légion; toutefois, le nombre de légionnaires fut considérablement réduit (environ 1 000 soldats) et une population civile vint habiter le campement en même temps que les militaires[25].

Badge figurant sur les boucliers des légionnaires de la I Minervia au début du Ve siècle-- Notitia Dignitatum Or. IX.

Une unité de la légion I Minerve prit probablement part entre 285 et 290 aux campagnes de Maximien Hercule, césar sous Domitien, contre les Bagaudes de Gaule; il est également possible qu’elle ait pris part aux combats contre des pirates qui, sous les ordres de Carausius (286-293), chargé par l'empereur Maximien d'aller défendre les côtes de l'Atlantique contre les Saxons et les Francs, s’était rebellé en 286, causant la sécession de la Bretagne et du Nord-Ouest de la Gaule. Cet usurpateur devait honorer cette légion en la faisant figurer sur ses monnaies[26].

Des inscriptions attestent que la légion servit à titre de limitanei (gardiens des frontières) à Bonna jusqu’en 295[27]. Des représentations sur l’arche de Constantin (306-337) font croire que cet empereur avait intégré des unités de cette légion dans sa suite (comitatus). C’est probablement à partir de ces soldats que furent constituées la Prima Minerbes et la Minervii en Orient[27],[28]. En 353, le camp de Bonna fut détruit par les Francs; il n’est plus question par la suite de la légion I Minerve de Germanie. Toutefois, dans sa narration de la bataille d’Argentoratum (aujourd’hui Strasbourg) à l’automne 357, Ammien Marcellin fait mention d’une Primanorum Legio qui pourrait avoir constituée une partie de la legio I Minervia [29], [30].

L’empereur Julien (360-363) devait reconstruire le camp de Bonna, mais on ne sait quelles troupes y furent stationnées [25], [31].

Une légion portant le même nom servait, au début du Ve siècle, comme legio comitatensis (armée de campagne) dans l’armée d’Orient et, selon la Notitia Dignitatum, était sous les ordres du Magister militum per Illyricum[32].

Notes et références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Legio I Minervia » (voir la liste des auteurs).
  1. Le nombre (indiqué par un chiffre romain) porté par une légion peut porter à confusion. Auguste et ses successeurs numéroteront à partir de « I » les légions qu’ils lèveront. Toutefois, cet usage comporte plusieurs exceptions. Ainsi Auguste lui-même héritera de légions portant déjà un numéro d’ordre. Vespasien donnera aux légions qu’il créera les numéros d’ordre de légions déjà dissoutes. La première légion de Trajan portera le numéro XXX, car 29 légions étaient déjà en existence. C’est pourquoi il devint nécessaire d’ajouter au numéro d’ordre, un cognomen ou qualificatif indiquant (1) ou bien l’origine des légionnaires (Italica = viennent d’Italie), (2) un peuple vaincu par cette légion (Parthica = victoire sur les Parthes), (3) le nom de l’empereur ou de sa gens (clan) soit qu’il l’ait levée, soit comme marque de faveur (Galliena, Flavia), (3) une qualité particulière de cette légion (Pia fidelis = loyale et fidèle). Le qualificatif de « Gemina » désigne une légion reconstituée à partir de deux légions ou plus dont les effectifs avaient été réduits au combat.
  2. .Le magister militum (littéralement : maître des soldats) est un officier supérieur de l'armée romaine durant l'Antiquité tardive. Après la mort de Constantin, l’armée romaine fut divisée entre ses trois fils et de nouveaux postes de magister militum furent créés pour chacun. Lorsque Constance fut devenu seul empereur, de nouveaux postes de magistri militum furent créés pour chaque préfecture du prétoire : per Orientem (350-351), per Gallias (355), per Illyricum (359).
  3. Créée par Domitien autour de la vallée de la Meuse, à l'ouest du Rhin, la province englobait ce que sont aujourd'hui le sud des Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, une partie du nord-est de la France (Ardennes), et du nord-ouest de l'Allemagne
  4. Soldats dispensés de leurs tâches militaires par leur commandant ou par le gouverneur pour remplir des tâches bureaucratiques à travers la province

Références

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Pour les références CIL et AE, se référer à Claus et alii dans la bibliographie.

  1. Cassius Dio, Histoire romaines, 55.24.3.
  2. Lendering (2002) para 1.
  3. Lendering (2002) para 7.
  4. Lendering ( 2002) para 3.
  5. Stoll (2001) pp. 488-489.
  6. Lendering (2002) para 4.
  7. Stoll (2001) p. 311.
  8. Lendering (2002) para 6.
  9. Wesch-Klein (1998) p. 93.
  10. CIL 13, 12048
  11. CIL 6, 41142
  12. Lendering (2002) paras 9-10.
  13. a et b Eck (2007) p. 31-32.
  14. Lendering (2002) para 11.
  15. Lodewijckx (2001) pp. 42-43.
  16. Walser (1993) p. 208.
  17. AE 1957, 123.
  18. CIL 3, 10471 et 10472
  19. Ritterling (1925) pp. 1821-1829.
  20. Lendering (2002) para 13.
  21. CIL 13, 8017.
  22. Lendering (2002) para 14.
  23. CIL 13, 6763.
  24. Lendering (2002) para 15.
  25. a et b Heidelberg, intern. Kolloquium
  26. Casey (1994) pp. 83-84.
  27. a et b Beck (1978) p. 226
  28. L’Orange (1939) pp. 110-111, 117.
  29. Ammien Marcellin, 16,12,49.
  30. Hoffmann (1969/1970) p. 204.
  31. Pollard et Berry (2012), p. 68.
  32. Notitia Dignitatum Or. IX.

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Bibliographie

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  • (de) Beck, Heindrich & al. Reallexikon der Germanischen Altertumskunde, vol. 3, Berlin, New York, de Gruyter, 1978. (ISBN 3-11-006512-6).
  • (de) Eck, Werner. « Krise oder Nichtkrise » (dans) Olivier Hekster, Gerda de Kleijn, Danielle Slootjes (éd). Crises and the Roman Empire. Proceedings of the seventh workshop of the International Network Impact of Empire (Nimègue, 20-). Leyde, Brill, 2007. (ISBN 978-9-004-16050-7).
  • (de) Hoffmann, Dietrich. "Das spätrömische Bewegungsheer und die Notitia dignitatum" (in) Epigraphische Studien, vol. 7). Düsseldorf, Rheinland Verlag, 1969/1970.
  • Le Bohec, Yann (éd.). Les légions de Rome sous le Haut-Empire, actes du congrès de Lyon, 17-. Centre d'études et de recherche sur l'Occident romain – CEROR, 2014. (ISBN 978-2-904974-19-9).
Voir les articles suivants :
Eck, Werner, "Die legio I Minervia. Militärische und zivile Aspekte ihrer Geschichte im 3. Jhr.n.Chr."
Le Bohec, Yann. "Legio I Minruia (Ier – IIe siècles)".
  • (en) Casey, P.J. Caraustus and Allectus, the British usurpers. Routledge, 1994. (ISBN 978-0-713-47170-0).
  • Clauss, Manfred / Anne Kolb / Wolfgang A. Slaby. Epigraphik-Datenbank Clauss / Slaby

EDCS. Pour les références affichant « CIL » et « AE ». [en ligne] http://db.edcs.eu/epigr/epi_einzel.php?s_sprache=de&p_belegstelle=CIL+13%2C+12048&r_sortierung=Belegstelle.

  • (en) Haldon, John. Warfare, State and Society in the Byzantine World, 565-1204. Londres, New York, Routledge, 1999. (ISBN 978-1-857-28495-9).
  • (de) Heidelberg Universität. "Tagungsbericht zu dem internationalen Kolloquium 'Römische Legionslager in den Rhein- und Donauprovinzen – Nuclei spätantikfrühmittelalterlichen Lebens?' ". [en ligne] http://www.uni-heidelberg.de/imperia/md/content/fakultaeten/phil/zaw/sag/tagungsbericht_kolloquium_legionslager.pdf.
  • (en) Lodewijckx, Marc (éd). Belgian Archaeology in a European Setting, vol. 1. Louvain, Presses de l’Université de Louvain, 2001. (ISBN 978-9-058-67166-0).
  • (de) L’Orange, Hans Peter & Armin von Gerka. “Der spätantike Bildschmuck des Konstantinsbogens” in Studien zur spätantiken Kunstgeschichte 10. Berlin, de Gruyter, 1939.
  • (en) Pollard, Nigel & Joanne Berry, The complete Roman Legions, Thames & Hudson, 2012. (ISBN 978-0-500-25183-6).
  • (de) Ritterling, Emile. Legio (I Minerva) (dans) Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft (RE), vol. XII, 2. Stuttgart, 1925.
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  • (de) Walser, Gerold. Römische Inschriftkunst. Steiner, 2e édition, 1993. (ISBN 978-3-515-06065-3).
  • (de) Wesch-Klein, Gabriele. Soziale Aspekte des römischen Heerwesens in der Kaiserzeit. Stuttgart, 1998. (ISBN 3-51 5-07300-0).

Articles connexes

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Liens externes

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