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Les Compères (film, 1955)

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Les Compères
Description de cette image, également commentée ci-après
Aldo Fabrizi et Peppino De Filippo dans une scène du film.
Titre original I due compari
Réalisation Carlo Borghesio
Scénario Mario Amendola
Aldo Fabrizi
Ruggero Maccari
Acteurs principaux
Sociétés de production Cines
Imperial Film
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie
Durée 90 minutes
Sortie 1955

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Compères (I due compari) est une comédie italienne réalisée par Carlo Borghesio et sortie en 1955.

Giovanni Bellini arrondit ses fins de mois en étant vendeur ambulant de stylos sur les places de Rome, avec la complicité de son ami Francesco Esposito, dit Ciccillo. En réalité, les stylos qu'ils vendent sont faux et ne fonctionnent pas.

Giovanni a dû faire pendant de nombreuses années de grands sacrifices, allouant toutes les recettes de son commerce aux frais du prestigieux collège où il fait étudier sa fille Giulietta, à qui il a toujours fait croire qu'il était un riche industriel, portant également le titre de Commendatore. En attendant le retour de sa fille, qui a terminé ses études, il loue un modeste appartement dans un quartier populaire de Rome et l'équipe même d'un piano.

Le jour où Giulietta quitte l'internat, Giovanni va la chercher en empruntant une robe élégante à son voisin, le tailleur Vincenzo. Arrivés en train au collège, ils reçoivent une invitation du riche industriel Carletti, dont la fille, Albertina, également pensionnaire, est l'amie la plus proche de Giulietta. En réalité, l'invitation découle de la complicité entre les deux jeunes filles, car Giulietta est amoureuse, réciproquement, d'Enrico, le frère d'Albertina et le fils de l'industriel. Devant l'insistance de Ciccillo, Giovanni accepte et, faisant mine d'être un riche Commendatore et Ciccillo son secrétaire, ils reçoivent la famille Carletti et ses invités, dont le juge Settimio. Le même jour, Enrico demande à Giuletta sa main, ce qu'elle accepte.

Le lendemain, Giovanni, sa fille et Ciccillo retournent à Rome. Dans le train, Giovanni, bien qu'il le veuille, est incapable de révéler la vérité à sa fille. À la gare de Termini, ils rencontrent l'ingénieur qu'ils avaient rencontré lors de leur visite au collège. Il les incite à descendre à l'hôtel Mediterraneo, qui coûte très cher. Giovanni n'ose pas se dérober à l'invitation, de peur que sa véritable pauvreté n'apparaisse devant sa fille. Il doit cependant trouver de l'argent pour payer l'hôtel et décide donc d'accompagner Ciccillo pour vendre des stylos, mais il est dénoncé par un passant comme étant un escroc et arrêté par deux officiers de police. Giulietta, sortant de l'hôtel pour se promener, voit son père emmené au commissariat et le suit, croyant à un malentendu. Mais devant le commissaire, Giovanni est contraint de révéler la vérité à sa fille. Le commissaire, impitoyable, le laisse partir et tous deux retournent à l'appartement.

Au bout d'un certain temps, alors que Giovanni et Ciccillo sont retournés à leurs affaires, Giulietta reçoit la visite de Carletti, à qui elle fait savoir qu'elle ne veut plus épouser Enrico, pour qui elle ne se sent plus à la hauteur. Carletti, par l'intermédiaire du concierge du palais, apprend la vérité sur Giovanni et le fait qu'il est récemment rentré en Italie. Giuletta, accablée par tous ces faits, et ayant également perdu le piano confisqué pour non-paiement, tombe dans une profonde dépression.

Carletti, cependant, se rend compte que les sentiments de son fils Enrico pour la jeune fille sont sincères et décide alors de passer outre à la tromperie de Giovanni et d'ignorer les différences sociales, approuvant ainsi le mariage entre les deux.

Fiche technique

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Distribution

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Notes et références

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  1. « Les Compères » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  2. (it) « I due compari », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )
  3. Adriano Pintaldi, Aldo Fabrizi: arte romana : al cinema e in cucina, Maggioli Editore,

Liens externes

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