Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Louis Guillou (homme politique)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Louis Guillou
Fonctions
Sénateur français

(9 ans et 8 jours)
Élection 23 septembre 1962
Circonscription Finistère
Groupe politique UCDP
Député français

(4 ans, 7 mois et 6 jours)
Élection 10 novembre 1946
Circonscription Finistère
Législature Ire (Quatrième République)
Groupe politique MRP
Maire de Saint-Thégonnec

(18 ans)
Prédécesseur Francis Lapous
Successeur Joseph Le Mer
Conseiller général du Finistère

(15 ans)
Circonscription Canton de Saint-Thégonnec
Prédécesseur François Coat
Successeur Joseph Le Mer
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cléder, France
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Morlaix, France
Nationalité Française

Louis Guillou, né le à Cléder (Finistère) et mort le à Morlaix (Finistère), est un homme politique français.

Fils de paysan, Louis Guillou quitte l'école sans diplôme et devient agriculteur.

C'est dans ce milieu que commence son engagement militant, au sein du syndicalisme agricole et de la jeunesse agricole catholique.

Après la seconde guerre mondiale, il rejoint le MRP et est élu député du Finistère, en cinquième position sur une liste qui emporte cinq sièges, lors des législatives de novembre 1946. Il n'a alors que 25 ans.

A l'assemblée, son travail est essentiellement centré sur les questions agricoles, domaine dans lequel il est particulièrement actif, se plaçant en porte-parole des petits paysans, notamment lorsque plane le danger d'une surproduction, en 1949.

Dans ses votes et prises de positions, il ne se distingue pas de son parti.

En 1951, le MRP souffre dans le Finistère d'une forte concurrence des gaullistes du RPF, et passe de 45 % des voix à 25 %, ce qui entraîne la perte de deux sièges, dont celui de Guillou, qui n'est pas réélu.

De nouveau candidat aux législatives, en 1958, il est battu au second tour par le modéré Joseph Pinvidic dans la cinquième circonscription du Finistère.

Quatre ans plus tard, candidat aux sénatoriales sur la liste menée par André Colin, il est élu sénateur au second tour de scrutin, arrivé en quatrième position sur quatre sièges à pourvoir.

Membre du groupe des républicains populaires, il siège ensuite, après sa dissolution, en 1968, dans celui de l'Union centriste (appelé alors « Union centriste des démocrates de progrès »).

En 1959, il est élu conseiller municipal de Saint-Thégonnec, et, en 1964, entre au conseil général du Finistère, élu dans le canton de Saint-Thégonnec. Il devient maire de cette ville l'année suivante.

En 1970, il est rapporteur du projet de loi relatif à l'agrément des entreprises de transports sanitaires, mais il continue de se faire le porte-parole des intérêts des agriculteurs. Il intervient aussi sur des questions purement finistériennes, notamment concernant l'équipement.

Fervent catholique, il s'oppose à la loi Neuwirth qui légalise la pilule anti-conceptionnelle, en 1967, comme il s'était opposé à la réforme des régimes matrimoniaux deux ans plus tôt.

Candidat à sa réélection en 1971, sur la liste menée par Jean Fichoux, il n'obtient que 28 % des voix au second tour, et est battu.

Sa carrière politique se termine au début des années 1980. En 1979, il quitte l'assemblée départementale et, en 1983, il ne se représente pas aux municipales, pour raisons de santé.

En février 1978, il est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Détail des fonctions et des mandats

[modifier | modifier le code]
Mandats locaux
Mandats parlementaires
  • -  : Député du Finistère
  • -  : Sénateur du Finistère

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]