Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Mamey

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mamey
Mamey
Église Saint-Hubert.
Blason de Mamey
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes Mad et Moselle
Maire
Mandat
Charles-Henry Aubriot
2020-2026
Code postal 54470
Code commune 54340
Démographie
Gentilé Les Sourelles[1]
Population
municipale
337 hab. (2021 en évolution de −1,46 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 44″ nord, 5° 57′ 35″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 354 m
Superficie 7,56 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Pont-à-Mousson
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Nord-Toulois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mamey
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mamey
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Voir sur la carte topographique de Meurthe-et-Moselle
Mamey
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Mamey

Mamey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Village dans la plaine de la Haye, à 30 Km de Nancy, 26 de Toul et 8 de Domèvre-en-Haye.

Fig. 1 - Mamey (ban communal).

D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 760 hectares comportait en 2011, 66 % de zones agricoles, 30 % de forêts et 3,5 % de zones urbanisées. Le territoire communal n'est arrosé par aucun cours d'eau d'après le SANDRE, mais les cartes mentionnent la source d'un ruisseau (Fig. 1) qui se jette dans le Rupt-de-Mad[2].

communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[3],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Mamey[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 812 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Mamey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-à-Mousson, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), forêts (30,5 %), zones urbanisées (3,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Mamacus in comitatu Sarpontensi, 918 - Maumey, 1344 - Mayey et Mameis, 1402 - Mamei et Memey, 1421 - Mesmey, 1568 ; sont les différentes graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[16].

Ce toponyme pourrait être lié à saint Mammès, mais les preuves en restent à fournir, toutefois H. Lepage cite les orthographes de Mammettes et Mamès dans ce dictionnaire.

Au XXe siècle des substructions d'époque romaine et un enclos protohistorique ont été signalés sur le territoire de la commune[17].

Les éléments d'information concernant cette commune semblent rares, toutefois, les historiens s'accordent à faire dépendre le village de la seigneurie et du château de Pierrefort dès le XVIe siècle[18],[19]. Par ailleurs le répertoire archéologique du comte Beaupré mentionne plusieurs découvertes des époques gallo-romaines et antérieures sur les communes voisines, indiquant la fréquentation possible du site et de sa source aux temps anciens[20].

La commune pourrait même être une fondation médiévale puisqu'elle apparaît dans un titre de l'année 918, et citée par les comtes de Bar, d'après Lepage :

« Ce village est assez ancien : en 1334, Gérard, sire d'Haraucourt, reconnaît tenir d'Édouard, comte de Bar, ce qu'il a en la ville de Mamey-en-Rays, et doit un mois de garde à Pont-à-Mousson. »[18]

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? Henri Barth    
mars 2001 mars 2008 Évelyne Mizera    
mars 2008 2014 Pierre Robert    
mars 2014 mai 2020 Michèle Schnitzler[21]   Profession rattachée à l'enseignement
mai 2020 En cours Charles-Henry Aubriot[21],[22]   Agriculteur sur petite exploitation

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 337 habitants[Note 4], en évolution de −1,46 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
273251264283309361391411391
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
374356317306311295270274259
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
252240175153145140100121166
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
184201175202223299310338339
2021 - - - - - - - -
337--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole, au XIXe siècle,

« Surf. territ. 634 ha dont 524 hect. en terres lab., 5 en prés, 1 en vignes, 209 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter de 8 à 10 hectol.,en orge de 10 à 12, en avoine de 12 à 15. Bêtes à cornes et porcs. Culture principale : la pomme de terre. »[18],[19]

Secteur primaire ou Agriculture

[modifier | modifier le code]

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du ministère de l'Agriculture (Agreste[27]), la commune de Mamey était majoritairement orientée[Note 5] sur la production de céréales et d'oléagineux (mais aussi poly-élevage) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 548 hectares (surface cultivable communale) en hausse depuis 1988- Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 29 à 228 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 7 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 8 unités de travail[Note 7].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Hubert reconstruite en 1789 (pèlerinages).
  • Deux croix de chemin.
  • Croix de mission.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Jean Veber, illustrateur, notamment de la Première Guerre mondiale, a placé l'une de ses œuvres à Mamey[28].

Héraldique, logotype et devise

[modifier | modifier le code]
Blason de Mamey Blason
D'azur à deux bars adossés d'or, surmontés d'un massacre crucifère d'argent; à la bordure engrêlée d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Mamey dépendait de la seigneurie de Pierrefort, ce qui est symbolisé par les bars et la bordure. En effet, le seigneur de Pierrefort portait les armes de Bar, à la bordure engrêlée (sceau de Pierre Ier en 1314). Le massacre crucifère symbolise saint Hubert, patron de la paroisse.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
  6. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
  7. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
  1. « Réseau hydrographique de Mamey » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Enquête sur le nom des habitants. Bassin mussipontain : dis-moi où tu habites, je te dirai qui tu es ! », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Mamey », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Mamey et Nonsard-Lamarche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Mamey ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pont-à-Mousson », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : rédigé sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, (lire en ligne), p. 85.
  17. Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN 2-87754-091-X et 978-2-87754-091-9, OCLC 890475393, lire en ligne).
  18. a b et c Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative, (lire en ligne).
  19. a et b E. Grosse, Dictionnaire statistique du departement de la meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 1278248951 et 9781278248950, OCLC 936241814, lire en ligne).
  20. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, (lire en ligne), Jezainville, Martincourt ….
  21. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  22. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4,4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
  28. Jean Veber, En Lorraine (septembre 1914) : Mamey, (lire en ligne).