Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Marc Bernard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marc Bernard
Marc Bernard en 1934.
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Nîmes
Sépulture
Nom de naissance
Léonard Marc Bernard
Nationalité
Activité
Conjoint
Else Bernard (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Annie Teulière (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Nemausa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales

Léonard Marc Bernard[1], né le à Nîmes où il est mort le , est un écrivain français, lauréat du prix Interallié pour Anny en 1934, du prix Goncourt en 1942 pour Pareils à des enfants, et du prix Poncetton en 1970 pour l'ensemble de son œuvre.

Origines familiales

[modifier | modifier le code]

Né dans une famille pauvre, fils de Jean Baptiste Bernard, sujet espagnol originaire de Sóller (Baléares), et de Maria Louise Joyeuse, tôt orphelin, Marc Bernard devient commissionnaire à douze ans, puis ouvrier. Il fait son service militaire en Haute-Silésie de 1920 à 1922, avant de devenir cheminot en 1924. Il adhère alors au PCF et à la CGTU.

Il a été membre de la société félibréenne Nemausa[2].

Carrière littéraire

[modifier | modifier le code]

Il rencontre Jean Paulhan en 1928. En 1929, grâce à lui, il publie Zig-zag, roman d'inspiration surréaliste, qui le fait remarquer par Henri Barbusse et Philippe Soupault. Il contribue dans les années 1930 à Monde - journal procommuniste - en qualité de critique. Fervent défenseur d'une littérature prolétarienne, il contribue à la fondation en 1932 du « groupe des écrivains prolétariens ». En 1938, il rencontre au Louvre Else Reichmann, juive autrichienne fuyant l'Anschluss, qu'il épouse en 1940 à Nîmes. Après sa mort en 1969, il lui consacrera une trilogie. Il aura également une fille, Annie Teulière, d'une précédente union[3].

Marc Bernard collaborera régulièrement à la radio, au Figaro ou aux Nouvelles Littéraires. Il laisse une quinzaine de récits et de pièces de théâtre (Les voix, 1945, Le carafon, 1961), principalement aux éditions Gallimard.

Marc Bernard est inhumé dans le cimetière parisien de Bagneux (98e division)[4].

Plaque sur le domicile de Marc Bernard à Nîmes.
Romans et récits
  • Zig-zag, Gallimard, 1929
  • Au secours !, Gallimard, 1931
  • Anny, Gallimard, 1934
  • Les Éxilés, Gallimard, 1939
  • Pareils à des enfants, Gallimard, 1942
  • Croquis en marge, Éditions de la Tour Magne, 1943
  • Insomnie, avec des bois gravés de Georges Tautel, Éditions de l’Épervier, 1943
  • Oradour-sur-Glane, le village exterminé, Le Front national de lutte, 1944
  • La Bonne Humeur, Gallimard, 1946
  • La Cendre, Gallimard, 1949
  • Une journée toute simple, Gallimard, 1950
  • Salut, camarades, Gallimard, 1955
  • Mayorquinas, Denoël, 1970
  • La Mort de la bien-aimée, Gallimard, 1972
  • Au-delà de l’absence, Gallimard, 1976
  • Les Marionnettes, Gallimard, 1977
  • Tout est bien ainsi, Gallimard, 1979
  • Au fil des jours, Gallimard, 1984
Nouvelles
  • Rencontres, Gallimard, 1936
  • Vert-et-Argent, Gallimard, 1945
  • Vacances (recueil), Grasset, 1953
Essais
  • Les journées ouvrières des 9 et , Grasset, 1934
  • La Conquête de la Méditerranée, Gallimard, 1939
  • Zola par lui-même, Collections Microcosme « Écrivains de toujours », Éditions du Seuil, 1952
  • Sarcellopolis[5], Flammarion, 1964. Réédition Finitude, 2010 (préface de Stéphane Bonnefoi) et 2019.
  • À l’attaque !, Le Dilettante, 2004 (édition de Stéphane Bonnefoi)
  • À hauteur d’homme, Finitude, Bordeaux, 2007, 135 p. (ISBN 978-2-912667-41-0) (édition de Stéphane Bonnefoi)
Recueil de portraits d'écrivains amis : Jean Paulhan, Pascal Pia, Henri Calet, Eugène Dabit, etc. Le livre est illustré photos des auteurs en question.
  • Faire front. Les journées ouvrières des 9 et . Préface de Laurent Lévy, La Fabrique, 2018.
Théâtre
  • Les Voix, Gallimard, 1946
  • Le Carafon, Gallimard, 1961
Correspondance

Biographie

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Acte de naissance no 970 du 8 septembre 1900, consultable sur les archives en ligne de l'état-civil de Nîmes.
  2. https://bulletin.academiedenimes.org/wp-content/uploads/2019/09/bulletin-1988.pdf, p. 137.
  3. « Le biographe (Marc Bernard et moi) », sur France Culture, (consulté le ).
  4. Philippe Landru, « BAGNEUX (92) : cimetière parisien », sur Cimetières de France et d'ailleurs, (consulté le ).
  5. Le tour de Sarcelles en 90 jours article d'Olivier Bailly paru dans Bibliobs
  6. « Marc Bernard & Jean Paulhan • Correspondance 1928-1968 », sur www.clairepaulhan.com (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]