Marie Dabadie
Pour les articles homonymes, voir Dabadie.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Marie-Christine Jeanne Ginette Martin |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Conjoints | |
| Enfant |
| Distinctions |
|---|
Marie Dabadie, née Marie-Christine Jeanne Ginette Martin le à Paris et morte le dans cette même ville[1],[2], est une journaliste et productrice de films française. Elle est la secrétaire de l'académie Goncourt de 1998 à 2018[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille de Pierre-Étienne Martin-Guyot, industriel, Marie Dabadie écrit pour Le Figaro au début des années 1970[4] mais est aussi journaliste au Women's Wear Daily de 1970 à 1974 puis rédactrice en chef de l’édition française du magazine Architectural Digest de 1987 à 1997, qu'elle lance[5].
Elle réalise deux courts-métrages sur le Pérou pour FR3, diffusés en 1978.
En 1981, elle devient co-directrice, avec Danièle Delorme, de la société de production Témoins. Elle produit notamment le seul documentaire consacré à l'écrivain Jean Genet (par Antoine Bourseiller), trois sur le poète Philippe Soupault (par Bertrand Tavernier) ainsi qu'un autre sur les coulisses de la libération de Nelson Mandela[5].
En 1998, François Nourissier lui propose de devenir administratrice de l’académie Goncourt[6]. Elle est la seule salariée, (les membres étant tous bénévoles)[7] et assiste à toutes les délibérations des jurés[8]. Elle fait notamment déposer la marque Goncourt (estimée à 15 millions d'euros) et crée le site Internet de l'académie[5]. En , elle apprend sa mise à la retraite pour un départ en [9].
En 2007, elle devient déléguée de l'association Les Écrivains de marine. Elle est par ailleurs capitaine de frégate de la réserve citoyenne[5].
Vie privée
[modifier | modifier le code]
Marie Dabadie est mariée pendant 18 ans avec le scénariste et parolier Jean-Loup Dabadie[10] qu'elle épouse en 1969 ; ils ont deux fils : Clément et Florent[11],[5], puis elle a été la compagne de l'homme politique Jean-François Deniau[3], de par une passion commune pour la marine elle est nommée capitaine de frégate de la réserve citoyenne.
Références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Marie Dabadie, ancienne secrétaire du Goncourt, est morte », sur Le Figaro, (consulté le )
- Astrid de Larminat, « Marie Dabadie mise à la retraite d'office par l'Académie Goncourt », lefigaro.fr, 26 février 2018.
- Gabrielle de Montmorin, « Yves Saint Laurent : Le prodige qui a réinventé la féminité », Capital, no 8 F, décembre 2015 - janvier - février 2016, p. 23 (ISSN 1162-6704) :
« [À propos de la collection d'Yves Saint Laurent début 1971] Marie Dabadie déplore, quant à elle, dans Le Figaro […] »
- Mohammed Aïssaoui, « Marie Dabadie, dans l'ombre du Goncourt », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », 11 septembre 2013, p. 38.
- « Marie Dabadie, pour que tout Goncourt », Libération.fr, (lire en ligne)
- « Les secrets du Goncourt avec son "onzième juré" », rts.ch, (lire en ligne)
- « Marie Dabadie, la "petite souris" du Goncourt », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Marie Dabadie écartée de l'académie Goncourt », Livres Hebdo, (lire en ligne, consulté le )
- « Marie Dabadie, le poids des secrets », JDD, (lire en ligne, consulté le )
- Voir le Who's Who - édition 1996/97, page 503
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
