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Martaizé

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Martaizé
Martaizé
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté de communes du Pays loudunais
Maire
Mandat
Jean-Marc Mureau
2020-2026
Code postal 86330
Code commune 86149
Démographie
Population
municipale
365 hab. (2021 en évolution de −4,95 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 55′ 03″ nord, 0° 03′ 43″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 84 m
Superficie 19,48 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Loudun
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Loudun
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Martaizé
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Martaizé
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Martaizé

Martaizé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 620 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2015 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records MARTAIZE (86) - alt : 61 m 46° 54′ 48″ N, 0° 01′ 24″ E
Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1993 au 31-12-2015
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,9 2,8 4,6 8,4 11,2 12,8 12,7 9,5 8,2 4,2 2,1 6,7
Température moyenne (°C) 5,2 6,2 8,4 10,7 14,7 18,2 19,9 19,8 16,2 13,2 8,1 5,3 12,2
Température maximale moyenne (°C) 8,5 10,5 13,9 16,8 20,9 25,2 27 26,9 23 18,2 12 8,5 17,7
Record de froid (°C)
date du record
−13,5
07.01.09
−18,5
09.02.12
−12,9
01.03.05
−5,2
11.04.03
−1,2
14.05.10
2,7
01.06.11
5
10.07.04
2,4
28.08.98
−0,5
20.09.12
−7,3
30.10.97
−9,8
22.11.93
−11,3
31.12.96
−18,5
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
17
05.01.99
21,8
20.02.98
26
19.03.05
30,8
30.04.05
33,4
30.05.01
38,8
22.06.03
37,9
20.07.95
40,9
06.08.03
33,9
04.09.13
30,3
03.10.11
23,6
08.11.15
18,3
07.12.00
40,9
2003
Précipitations (mm) 49,8 35,6 37,2 47,9 42,6 42,3 43,8 36,6 47,9 62,1 63,9 55,9 565,6
Source : « Fiche 86149001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Martaizé
Mouterre-Silly Angliers
Moncontour Martaizé Aulnay
Saint-Clair

Au , Martaizé est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[9]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), zones urbanisées (2,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Martaizé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Martaizé.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 73,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2005 et 2010, par la sécheresse en 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].

Au début du XVIIe siècle, Martaizé, avec le village voisin de La Chaussée, était l'une des seigneuries de Charles de Menou d'Aulnay. Plusieurs des premiers colons de l'Acadie, dont les Babins, les Gaudets, les LeBlanc, les Bourgs, les Terriots, les Guérins et les Savoies, auraient été recrutés par d'Aulnay depuis leur domicile d'origine à Martaizé pour coloniser la Nouvelle-France.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[18]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Jean Bodin    
mars 2008   Jean-Marc Mureau    

Instances judiciaires et administratives

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La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

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Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 365 habitants[Note 6], en évolution de −4,95 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
500700699711767773806830819
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
806795811795815776779760715
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
691715715664688705673616642
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
606519428406433389372394379
2021 - - - - - - - -
365--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, la densité de population de la commune était de 19 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 en France.

Selon la direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[23], il n'y a plus que 14 exploitations agricoles en 2010 contre 19 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 605 hectares en 2000 à 1 179 hectares en 2010. 59 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 22 % pour les oléagineux (1/4 de la surface est en colza et 3/4 en tournesol), 7 % pour le fourrage et moins de 1 % reste en herbes. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacré à la vigne[23].

Les élevages de bovins et de volailles ont disparu au cours de cette décennie[23].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le patrimoine civil : le château de Sautonne

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Château de Sautonne est inscrit comme Monument Historique en 1982 pour son logis et sa toiture.

Un château primitif aurait été édifié à Sautonne au XVe siècle et transformé à la fin du XVIIe siècle. Il ne reste plus beaucoup aujourd'hui d'éléments visibles de ces constructions. En 1919, une laiterie est installée dans l'aile ouest du château pour y produire du fromage (camembert, chèvre, mi-chèvre, beurre, puis caséine). En 1954, est installé un atelier de production de lait en poudre. Le , le propriétaire de la laiterie, M. Catineau la donne en gérance à la société la Cloche d'Or jusqu'au , après quoi la Cloche d'Or s'installe à Loudun. La laiterie continue de tourner lentement puis s'arrête quelques années plus tard. En 1964, une partie du bâtiment, délaissé, s'écroule. Vendu, en 1970, le nouveau propriétaire en entreprend sa restauration.

C'est une importante construction rectangulaire constituée au nord de trois corps de bâtiment en U. Au sud, la façade est cantonnée de deux tours cylindriques. Les toits en poivrière des tours, le dôme central et son campanile soulignent la symétrie et donnent à l'ensemble une remarquable allure classique. La chapelle du château est située dans la tour de gauche de la façade antérieure et était décorée de remarquables boiseries du XVIIIe siècle.

Le patrimoine religieux : l'église Saint-Maurice

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L'église médiévale est placée sous le vocable de saint Maurice. Au XIXe siècle, elle est en très mauvais état. Elle subit, alors, une restauration radicale. Il n'en reste plus que la tour massive du clocher qui occupe, à l'entrée occidentale, une première travée voûtée sur croisée d'ogives. La tour médiévale est rectangulaire et elle est percée de deux baies en plein cintre sur chacune de ses faces et surmontée d'une élégante flèche octogonale.

Tout le reste de l'église a été rebâti de 1894 à 1897. Elle est construite dans le style néo-gothique que le XIXe siècle affectionne, en référence à un Moyen Âge idéalisé comme une période de fervente et universelle foi dans le Christ.
La nef est de trois travées. Elle est large d'environ neuf mètres et elle est flanquée de deux collatéraux, larges de cinq mètres, par lesquels elle reçoit la lumière. Les nervures des voûtes quadripartites pénètrent directement dans les colonnes sans la transition d'un tailloir et d'un chapiteau. L'absence de piles surmontées de chapiteaux, auxquels ont été préférées de simples colonnes faisant peu écran à la vue, offre un large espace qui se prête bien aux célébrations d'une communauté chrétienne alors importante. La fin du XIXe siècle est marquée par une volonté de reconquête du christianisme à la suite de la défaite de 1870 et de la commune.

Le chœur occupe une petite travée de la largeur du vaisseau central de la nef, éclairée par trois baies.

Le maître-autel, légèrement surhaussé, est orné d'une représentation du Christ en compagnie des pèlerins d'Emmaüs. L'autel contient des reliques de saint Agapit, pape du VIe siècle, et de sainte Marguerite.

Au vitrail de la baie axiale, réalisé par les ateliers Dagrand, de Bordeaux représente le Christ montrant son Cœur Sacré. Il apparaît à Marguerite-Marie Alacoque, moniale visitandine de Paray-le-Monial, et lui demande de faire établir sa fête 1675). La dévotion au Sacré Cœur est alors très répandue. L'autel latéral de droite est également consacré au Sacré Cœur et le médaillon du vitrail le plus proche porte un S et un C entrelacés.

Sur le devant de l'autel latéral de gauche figure l'institution du rosaire. La Vierge trône, couronnée, et remet, de sa main gauche, un chapelet à saint Dominique. De sa main droite, elle tient l'enfant Jésus, debout sur ses genoux. L'Enfant donne un rosaire à sainte Catherine de Sienne. Dans le médaillon du vitrail le plus proche, un M et un A entrelacés constituent le monogramme de la Vierge : AVE MARIA.

Les vitraux des fenêtres médianes montrent, à gauche, une ancre, symbole de l'espérance chrétienne, à droite, un calice surmonté d'une hostie et entouré d'une grappe et d'un épi, symboles eucharistiques.

Les deux médaillons des vitraux sud et nord du chœur figurent en bustes saint Maurice, patron de l'église, et saint Louis, qui tient dans ses mains la relique de la Couronne d'épines, par lui acquise en Orient et pour laquelle il fit construire la Sainte-Chapelle à Paris.

Les statues de Notre-Dame de Lourdes et de Bernadette Soubirous, autour de l'autel latéral de gauche, de Joseph à l'Enfant et de Thérèse de l'Enfant Jésus, sont des plâtres moulés modernes.

Le chemin de Croix est moderne.

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  7. « Fiche du Poste 86149001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Martaizé ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Loudun », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Martaizé », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  18. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. a b et c Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne