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Maurice Houtart

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Maurice Houtart
Fonctions
Ministre d'État
à partir du
Ministre des Colonies
-
Ministre des Finances
-
Ministre des Colonies
-
Sénateur
-
Député de la Chambre des représentants de Belgique
-
Président
Société royale d'histoire et d'archéologie de Tournai
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
EtterbeekVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maurice Jules Marie Emmanuel Éleuthère HoutartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Famille Houtart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Barthélemy Dumortier (arrière-grand-père)
Jules Houtart (d) (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Distinctions

Le baron Maurice Houtart, né le à Tournai (Hainaut) et mort le à Etterbeek (Bruxelles-Capitale), est un banquier et homme politique belge, membre du Parti catholique. Il a occupé les fonctions de ministre des Colonies et des Finances.

Maurice Jules Marie Emmanuel Éleuthère Houtart, né le 5 juillet 1866 à Tournai, est le fils du banquier Marie Édouard Emmanuel Jules, baron Houtart (1844-1928) et de Marie-Eugénie de le Vingne (1842-1923). Il se marie le 11 juillet 1897 avec Marcelle Jooris[1], fille d'Emile Jooris (nl) et de Gabrielle Vermylen (petite-fille de Jean Joseph Vermylen-Neeffs). Il descend d'un gentilhomme verrier qui sous Marie-Thérèse d'Autriche, a fondé une importante manufacture dans le Tournaisis.

Il fait ses études secondaires chez les Jésuites au Collège Notre-Dame de Tournai puis de brillantes études universitaires à l'Université catholique de Louvain dont il obtient en 1888 le diplôme de docteur en droit[2].

Il commence sa carrière politique comme conseiller provincial du Hainaut en 1894 et le reste jusqu'en 1904. De 1908 à 1916, il est conseiller communal puis échevin aux Finances de la ville de Tournai[3]. Après la Première Guerre mondiale, il est élu député de l'arrondissement de Tournai-Ath à la Chambre des représentants. Il représente également la Belgique à la conférence de La Haye.

Après la Première Guerre mondiale en , il est élu député de l'arrondissement de Tournai-Ath à la Chambre des représentants. En 1925, il passe de la chambre au sénat. Il occupe le siège à la haute assemblée jusqu'en 1936.

Il est nommé en ministre des Finances, poste qu'il occupe dans plusieurs gouvernements successifs : Jaspar I, Jaspar II et Renkin de à . Comme ministre des Finances, il s'attache à la stabilisation du franc belge par le biais d'un plan drastique d'assainissement monétaire et budgétaire. En accord avec Émile Francqui, ministre sans portefeuille, il réduit le train de vie de l'État et accroît les taxes. La convertibilité du franc belge avec l'or est également rétablie. Il est accessoirement ministre des Colonies dans le gouvernement Jaspar I en 1926[4].

En 1930, il prend la succession de Maurice Despret à la tête de la Banque de Bruxelles. Il était aussi administrateur de la Société de Bruxelles pour la Finance et l'Industrie (Brufina).

Il était connu comme un excellent orateur faisant preuve de tact et d'esprit. Il était partisan de la prudence en matière financière.

Dans le privé, il était président de la Société historique de Tournai et possédait une grande érudition historique[5].

À la suite de son décès le à Etterbeek, ses funérailles sont célébrées à l'église Saint-Jacques de Tournai avec les honneurs militaires et il est inhumé au cimetière de Tournai.

  • Les Tournaisiens et le roi de Bourges, Annales de la Société historique et archéologique de Tournai (1908) ;
  • Roger de la Pasture, Revue tournaisienne, mars 1911 ;
  • Jeanne d'Arc dans l'histoire de Tournai (septembre 1920) ;
  • Tournai et Jeanne d'Arc (vers 1930).

Hommages et distinctions[4]

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Le roi Albert Ier le nomme ministre d'État en février 1932 ;

Les distinctions suivantes lui ont été décernées :

Références

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  1. « Chronique locale et provinciale », Le Courrier de l'Escaut,‎ , p. 2
  2. « Echos et nouvelles », Le Courrier de l'Escaut,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  3. « Mort de M. le baron Houtart Ministre d'Etat », Le Courrier de l'Escaut,‎ , p. 1
  4. a et b « Le baron Houtart ancien ministre des Finances est décédé », L'Indépendance belge,‎ , p. 1
  5. « La mort de M. Baron Houtart », Le Courrier de l'Escaut,‎ , p. 1 (lire en ligne)

Liens externes

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